⛅ Quelles Politiques Économiques Dans Le Cadre Européen Dissertation

Depuisle traité de Maastricht (1992), l’Union européenne s’est dotée de règles communes en matière de gestion des finances publiques, pour la mise en place de la monnaie unique, pour sa stabilité, et dans la perspective d’une convergence des autres pays membres. Ces règles, connues sous le nom de « Pacte de stabilité et de

Ordre officiel duprogramme EC1 EC2 EC3 Dissertation Synthèse Schéma En ligne pour aller plus loin CHAPITRE 1 Quelles sont les sources de la croissance ? Plan de cours SCIENCE ÉCONOMIQUE Chapitre permanent Comment l'accumulation du capital est-elle source de croissance ? Hachette page 38 Graphique évolution productivité du travail pays OCDE Hachette page 38 Innovation et limites écologiques de la croissance Hachette page 39 Le progrès technique n'a-t-il que des effets positifs ? Hachette page 40 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés Terres rares Mesure de la croissance Qu'est-ce que l'innovation Robots polinisateurs Confiance et croissance Le PIB La croissance économique Cité de l’économie La croissance 5’17 Les limites du PIB 2’08 Soutenabilité faible / forte La décroissance Le réchauffement climatique Climate time machine Vidéos Hachette CHAPITRE 2 Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ? Plan de cours SCIENCE ÉCONOMIQUE Chapitre permanent Internationalisation chaîne de valeur Avantage/inconvénient protectionnisme Dotations factorielles/commerce international Commerce international et inégalités de revenus Graphique Evolution inégalités dans les pays développés USA/UE, 1%/50%, 1980-2016 Tableau Evolution droits de douane Brics, USA et France, 1992-2016 Graphique évolution du CI et PIB mondial 1981-2019 Hachette page 68 Les effets du CI sur les inégalités à l'intérieur des pays développés. Le libre-échange est-il préférable au protectionnisme ? Hachette page 70 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés Le voyage de la crevette Les leviers de la compétitivité La mondialisation créatrice d'inégalités ? CETA / Libre-échange Comprendre la CV CVM Iphone Les risques du protectionnisme TAFTA / Libre-échange Les avantages comparatifs La compétitivité Vidéos Hachette CHAPITRE 3 Comment lutter contre le chômage ? Plan SCIENCE ÉCONOMIQUE Chapitre années impaires Distinguez taux de chômage et taux d'emploi Graphique évolution chômage France / Allemagne 2000-2018 Hachette page 96 Effets des institutions sur le chômage Hachette page 97 Diversité des politiques de lutte conter le chômage Hachette page 98 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés Effets crise 2008 sur l'emploi Flexibilité marché du travail D'où vient le chômage ? Austérité / relance Film Le chômage a une histoire 1 l 2 Vidéos Hachette CHAPITRE 4 Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ? Plan SCIENCE ÉCONOMIQUE Chapitre années paires Effondrement boursier / crise financière Graphique Indice évoltuion prix de l'immobilier 2000-2011 Hachette page 124 Effets crise financière sur l'économie réelle Hachette page 125 Comment expliquer les crises financières Hachette page 126 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés Dangers déflation Austérité / relance La création monétaire INA Images de crises Vidéos Hachette CHAPITRE 5 Quelles politiques économiques dasn le cadre européen ? Plan SCIENCE ÉCONOMIQUE Chapitre années paires Politique européenne de la concurrence Tableau Taux de chômage selon le sexe et l'âge UE Hachette page 150 Difficultés de mise en oeuvre des politiques conjoncturelles dans la zone euro Hachette page 151 Dans quelle mesure les pays de la zone euro peuvent-ils faire face à un choc asymétrique ? Hachette page 152 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés La crise financière Jeudi noir 1929 Bulle spéculative Tulipes Titrisation Banking supervision UE La compétitivité Le Brexit La crise de change Le quantitative easing Le budget de l'UE L'€ et la diversité des modèles européens Austérité / relance BCE et "crise des dettes" La création monétaire Vidéos Hachette CHAPITRE 6 Comment est structurée la société française actuelle ? Plan de cours AP Types sujets SOCIOLOGIE Chapitre permanent Intérêt des PCS Deux arguments pertinence approche en termes de classes sociales Tableau évolution PCS 1982/2018 selon le sexe Graphique évolution espérance de vie à 35 ans sexe/PCS Hachette page 178 Divers facteurs de hiérarchisation sociale en France Hachette page 179 L'approche en termes de classes sociaales est-elle pertinente pour rendre compte de la structure sociale en France ? Hachette page 180 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés Profession majordome Tous égaux devant la mort ? Inégalités salariales F/H Des agriculteurs à l'usine Les classes sociales pour Marx Itw Linhart L'individualisation du travail Film Vacances en Ré 1 l 2 l 3 Film "Les bonnes conditions" Vidéos Hachette CHAPITRE 7 Quelle est l'action de l'école sur les destins individuels ? Plan de cours SOCIOLOGIE Chapitre années impaires Investissements familiaux et inégalités de réussite scolaire Graphique évolution taux d'accès au bac génration et PCS Hachette page 204 Multiplicité facteurs d'inégalités de réussite scolaire / construciton trajectoires individuelles de formation Hachette page 205 Dans quelle mesure l'école française s'est-elle démocratisée ? Hachette page 206 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés Qui sont les décrocheurs ? Qu'est-ce que l'école de la République ? Choix du collège à Paris Itw Lahire / Claude Ponti Les coulisses de la carte scolaire Film "Les bonnes conditions" Film "Court-cicruit à Sciences po" 1 l 2 l 3 Vidéos Hachette CHAPITRE 8 Quels sont les caractéristiques contemoraines et les facteurs de la mobilité sociale ? Plan SOCIOLOGIE Chapitre années impaires Distinguez mobilité observée et fluidité sociale Tableau évolution mobilité sociale F/H 1977-2003 Hachette page 232 Contribution niveaux de formation aux trajectoires sociales des individus Hachette page 233 L'évolution de la structure socioprofessionnelle suffit-elle à expliquer la mobilité sociale ? Hachette page 234 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés Florence riches depuis la renaissance Les ouvriers Lecture des tables de mobilité sociale Vidéos Hachette CHAPITRE 9 Quelles sont les mutations du travail et de l'emploi ? Plan SOCIOLOGIE Chapitre années paires Présentez deux caractéristiques du modèle d'organisation taylorien. Tableau statut d'emploi et type de contrat 2017 Hachette page 260 Evolutions de l'emploi / affaiblissement du pouvoir intégrateur du travail. Hachette page 261 Le travail est-il encore source d'intégration sociale aujourd'hui en France ? Hachette page 262 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés Les temps modernes Employé de restaurant Les principes du taylorisme L'entreprise libérée Les plateformes Travailleurs pauvres Robert Castel La société salariale Le bulletin de salaire Vidéos Hachette CHAPITRE 10 Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques ? Plan SOCIOLOGIE / SCIENCE POLITIQUE Chapitre permanent Formes variées de l'engagement politique Tableau évolution participation politique 1981-2018 Hachette page 284 Engagement politique / variables sociodémographiques Hachette page 285 Comment peut-on expliquer l'engagement politique ? Hachette page 286 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés Engageons-nous Film "Tous au Larzac" "120 battements par minute" "Les LIP,l'imagination au pouvoir" "We want sex equality" Vidéos Hachette CHAPITRE 11 Quelles inégalités sont compatibles avec les différentes conceptions de la justice sociale ? Plan REGARD CROISÉ Chapitre années paires Inégalités sociales cumulatives Graphique composition des quantiles de niveau de vie selon l'origine sociale Hachette page 316 Protection sociale et réduction des inégalités Hachette page 317 L'action des pouvoirs publics pour réduire les inégalités est-elle efficace ? Hachette page 318 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés Inégalités France Europe A la recherche de la justice sociale Les retraites par répartition Le bulletin de salaire La protection sociale Le revenu universel Calcul de l'impôt progressif sur le revenu Vidéos Hachette CHAPITRE 12 Quelle action publique pour l'environnement ? Plan REGARD CROISÉ Chapitre années impaires Passager clandestin et accords internationaux Graphique effets hausse taxe carbone en 2020 Hachette page 342 Diversité des acteurs de l'action publique pour l'environnement Hachette page 343 Les actions publiques en faveur de l'environnement sont-elles toujours efficaces ? Hachette page 344 Podcasts de la synthèse Guide de révisions Schémas animés Le changement climatique Greta Thunberg Accords climatiques Carte des revendications Le rôle des subventions Soutenabilité faible / forte La décroissance Le réchauffement climatique Climate time machine Bilan du marché carbone Vidéos Hachette
Lapolitique monétaire : quelles mutations depuis la crise financière ?, conférence Citéco, 2016 Efficacité des politiques monétaires non conventionnelles, conférence/débat, JECO 2017 Liens utiles : Rapports annuels de la Banque de France Rapports annuels de la Banque centrale européenne Nature de la ressource et liens vers les activités Objet vidéo, document, animation flash… Activité réalisée dans le cadre des Travaux académiques mutualisés sur le thème de la ludification. Quiz sur quizizz SES Terminale sources de la croissance OA1/2/3 TRAAM SES Terminale défis de la croissance OA4/5 TRAAM SES Terminale Commerce international 0A1/2/3/4 TRAAM SES Terminale Commerce international 0A5 TRAAM SES Terminale Europe OA1/2 TRAAM SES Terminale Europe OA3/4 TRAAM SES Terminale structuration sociale OA1/2 TRAAM SES Terminale classes et stratification sociale OA3 TRAAM 5 SES Terminale mutations du travail et de l'emploi TRAAM SES Terminale engagement politique TRAAM SES Terminale justice sociale OA1/OA3 TRAAM SES Terminale Justice sociale Outils de mesure OA2 TRAAM SES Terminale justice sociale action pp OA4 TRAAM Lien avec le programme niveau, enseignement, thème Terminale, spécialité SES Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ? Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ? Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? Comment est structurée la société française actuelle ? Quelles sont les mutations du travail et de l'emploi ? Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques ? Quelles inégalités sont compatibles avec les différentes conceptions de la justice sociale ? Cadre d’utilisation classe entière, TD, travail en autonomie Classe entière ou autonomie Usages Il s’agit d’un jeu questionnaire qui va permettre de jouer d’abord à plusieurs OU seul. Nous proposons aux élèves deux modes de jeu 1/ A la fin d’un chapitre ou à la fin de certains objectifs d’apprentissage, nous demandons aux élèves de réviser pour la séance suivante. Nous démarrons la séance par un quiz. Quizizz permet d’apporter beaucoup d’éléments de ludification. L’interface déjà met l’élève dans une atmosphère ludique. Ensuite quizizz mets les élèves en compétition. Un classement en temps réel est vidéo projeté. Les élèves gagnent des points en répondant juste et rapidement. L’utilisation du chrono permet de ne pas avoir une trop forte hétérogénéité dans les temps de jeu. Néanmoins, nous demandons aux élèves lorsqu’ils ont terminé leur questionnaire, et les élèves prennent l’habitude de le faire, de regarder leurs mauvaises réponses et le corrigé. C’est un moment fort de l’apprentissage. Une fois la partie terminée, quizizz propose un podium avec les élèves qui font les trois meilleurs scores. Afin de garder cet aspect ludique, nous souhaitons à la fois qu’il y ait des éléments de motivation extrinsèques. Nous proposons un système de récompense. Les trois élèves en tête tirent au sort un privilège ». Nous nous inspirons ainsi des systèmes de récompense largement utilisés à l’école élémentaire mais qui semblent bien fonctionner avec nos élèves de terminale. Les privilèges proposés seront propres à chaque enseignant mais en voici quelques exemples Choisir son sujet si deux sujets donnés lors d’un devoir, Poser une question pendant un devoir et le prof répond oui ou non, avoir le droit de changer de place dans le plan de classe pendant une semaine, avoir droit à un petit retard exceptionnel, pouvoir éviter l’interrogation en début d’heure… Nous n’affichons à l’écran que les cinq premières places du classement pour ne pas stigmatiser les élèves. En dehors des récompenses, le mode compétition avec un classement entraîne une forte motivation extrinsèque. Mais les élèves apprécient aussi le simple plaisir de jouer. 2/ En dehors de ces phases de jeux collectives, les élèves jouent seuls car nous ouvrons à nouveau ces quiz hors classe pour permettre aux élèves de réviser avant une évaluation. Pour renforcer l’aspect ludique, nous choisissons dans les paramètres des pouvoirs ». Ainsi, même en mode individuel, l’élève reste dans une forme de jeu. Au fur et à mesure des questions, l’élève gagne de pouvoir comme doubler les points sur une question, enlever la moitié des réponses dans un qcm, arrêter le chrono… On est alors dans l’univers du jeu vidéo et l’élève est incité à jouer » plusieurs fois. Objectifs pédagogiques Motiver les élèves à s’investir dans un apprentissage régulier des leçons hors classe / en classe Identifier rapidement les éléments non maitrisés par les élèves pour les élèves et le professeur Identifier par l’évaluation les fondamentaux savoirs et savoir faire de chaque leçon Les élèves vont réviser davantage qu’à leur habitude. Une première fois pour préparer la phase de jeu en classe. Beaucoup d’élèves révisent dans le but d’être performant lors du jeu en mode collectif. Le jeu lui-même leur permet de faire le point sur leurs connaissances, même si la phase de jeu chronométrée n’est pas la plus efficace pour apprendre. Néanmoins, le temps d’analyse des réponses leur permet de revenir encore une fois sur les questions. Enfin ils répèteront l’exercice avec le mode de jeu individuel chez eux. Cette fois ci la bonne réponse leur est indiquée à la fin de chaque question, ce qui leur permet de bien identifier leurs erreurs. Or, on sait qu’un apprentissage répété et en même temps étalé dans le temps favorise la mémorisation. C’est un mode d’apprentissage particulièrement efficace pour des élèves faibles qui ont parfois tendance à apprendre par coeur leur cours. Le quiz les force à réfléchir et tester différemment leur mémoire. Bilan Très forte motivation des élèves et très bonne ambiance de classe. Les élèves se prennent au jeu. Aucun élève n’a pas envie de participer, même les élèves souvent en difficulté sur les tests. Grande polyvalence de l’outil qui permet de relancer le jeu hors classe. Une majorité d’élèves refait le test à la maison pour s’entraîner avant les contrôles Il faut être vigilant sur l’inscription des élèves » car ils ne doivent pas indiquer leur nom. On peut pour être le plus en conformité avec la Réglementation Générale sur la Protection des Données faire une liste de pseudos ou attribuer un chiffre aux élèves. Au début, certains élèves sont tentés de mettre des pseudos provocateurs et il faut bien donner des consignes par rapport à cela on peut par exemple immédiatement supprimer une inscription qui ne convient pas Tutoriel Tutoriel Quizizz création et paramétrages Tutoriel Quizizz récupération des quiz RetourHautMise à jour 17 juin 2022 Explicationsdans le cadre du modèle ISLMBP distinguant change fixe et change flottant : Pour les pays et pour les périodes qui sont des péri PAGF3C,F7 change fixe et change flottant Pour les pays et pour les périodes qui sont des périodes de hange fixe, les pays perdent leur possibilité de mener des polltiques monétaires isolées (ex du SME dans les Depuis les traités de Rome, en 1957, les pays de l'Union européenne ont mis en place des institutions décisionnelles triangle institutionnel, banque centrale. Elles cherchent à coordonner les politiques nationales des États membres à travers des politiques communes politiques sectorielles, de la concurrence, monétaire. Les États déterminent leur budget et leurs politiques nationales dans le cadre de ces traités. Les règles européennes normes, équilibre budgétaire, redistribution encadrent les politiques des États membres et soulèvent aujourd'hui des difficultés nouvelles de coordination et d'autonomie. ILa construction européenne L'Union européenne est une construction économique et politique progressive initiée en 1957. En 2020, elle regroupe 27 États membres. Elle repose sur des institutions qui permettent des politiques communes. Dans le domaine économique, la construction européenne met en place le marché unique et la zone euro. ALes étapes de la construction européenne La construction européenne est née d'un projet de paix entre les pays européens. Elle s'élabore progressivement à travers de grands traités Rome, Maastricht, Lisbonne. Elle s'est élargie des 6 pays fondateurs aux 27 États membres d'aujourd' pères fondateurs de l'Europe unie comme Jean Monnet, Alcide De Gasperi ou Konrad Adenauer élaborent un projet de paix dans le contexte de l'après Seconde Guerre mondiale. Il pose les bases d'une union économique puis politique entre les pays construction européenne a été progressive. Elle repose sur la création d'un marché unique et d'une zone euro Communauté économique du charbon et de l'acier CECA en 1951, Communauté économique européenne CEE en 1957, Union économique et monétaire UEM en 1992 ; l'élargissement depuis les 6 membres fondateurs jusqu'aux 27 membres actuels ; des grands traités Rome en 1957, Maastricht en 1992, Lisbonne en 2007, qui ont permis de mettre en place des institutions politiques et des politiques économiques communes. Les étapes de la construction européenne BLes institutions et les modalités de décision au sein de l'Union européenne Les institutions européennes Conseil européen, Conseil de l'Union européenne, Parlement européen, Commission européenne sont mises en place progressivement par les principaux traités. Elles reposent sur le principe électoral et de codécision et permettent la mise en place de politiques économiques communes. 1Le Conseil européen et le triangle institutionnel Le Conseil européen et le triangle institutionnel » Conseil de l'Union européenne, Parlement européen et Commission européenne élaborent les politiques économiques sectorielles Conseil européen réunit les chefs d'État ou de gouvernement et le président de la Commission européenne. Réuni quatre fois par an, il fixe les grandes orientations économiques de l'Union européenne et les politiques sectorielles à mener énergétiques, agricoles, industrielles.Le Conseil de l'Union européenne ou Conseil des ministres représente les États membres et réunit les ministres des différents gouvernements par domaine d'activité. Il partage le pouvoir législatif avec le Parlement Parlement européen est composé de 705 députés européens, élus au suffrage universel direct tous les 5 ans. Il vote les directives européennes proposées par la Commission européenne et supervise le budget nécessaire à leur Commission européenne est l'organe exécutif de l'Union européenne. Elle est composée de 27 commissaires européens dont une présidente et un haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Cette commission représente et promeut l'intérêt général de l'Union européenne au niveau mondial. Elle propose de nouvelles législations au Parlement européen et au Conseil de l'Union européenne. Elle veille au respect de la législation de l'Union européenne par les États membres. Il ne faut pas confondre le Conseil européen, qui réunit les présidents des États membres et décide des grandes orientations, et le Conseil de l'Union européenne, qui partage le pouvoir législatif avec le Parlement européen. D'autres institutions complètent le dispositif institutionnel la Cour de justice européenne qui règle les différends juridiques entre les États membres ; la Cour des comptes qui contrôle la gestion financière de l'Union européenne ; la Banque centrale européenne BCE, chargée de superviser la politique monétaire de la zone. 2Les modalités d'adoption des politiques de l'Union européenne L'adoption des politiques économiques de l'Union européenne résulte des décisions votées au sein des institutions européennes. Celles-ci reposent à la fois sur le principe électoral vote à la majorité simple ou à la majorité qualifiée et sur le principe de codécision Conseil et Parlement. Le rôle des groupes d'intérêt lobbies est également important et fait l'objet d'une réglementation. Les politiques mises en place par l'Union européenne et le budget permettant de les appliquer sont proposés par la Commission au Parlement qui les amende vote à la majorité absolue. Il les transmet au Conseil de l'Union européenne qui les vote à son tour à la majorité simple ou qualifiée selon les textes. Depuis le traité de Lisbonne, à l'exception de procédure spéciale politique étrangère de l'Union européenne, accords bilatéraux, le Conseil de l'Union européenne et le Parlement européen sont sur un pied d'égalité. En effet, un refus du Parlement ou du Conseil peut stopper la procédure selon le principe de codécision. Dans de nombreux domaines, le Conseil de l'Union européenne vote à la majorité qualifiée. Pour être adoptée, une mesure doit obtenir les voix de 55 % des États membres, représentant au moins 65 % de la population de l'Union européenne. Chaque État a un pourcentage de voix proportionnel à son poids démographique par exemple, la France représente 14,98 % des voix. Principe de codécision Le principe de codécision rend nécessaire l'accord du Conseil de l'Union européenne et du parlement pour adopter un texte législatif institutions européennes, notamment le Parlement, sont également soumises à l'action des groupes d'intérêt les lobbies. Ces groupes d'acteurs cherchent à influencer les décisions politiques et institutionnelles à leur avantage ou celui de leurs clients. Leur action est réglementée. Plus de 11 000 organisations sont déclarées légalement comme représentantes d'intérêts » auprès des institutions 2020, Google emploie près de 15 lobbyistes pour défendre ou représenter ses intérêts dans les discussions européennes. CLe marché unique et la zone euro Dans le domaine économique, les deux grandes réalisations de la construction européenne sont la mise en place du marché unique et l'instauration d'une zone euro avec une monnaie unique et un marché des capitaux libre. 1Le marché unique Le marché unique européen est mis en place en 1992. Il instaure la libre circulation des biens, des marchandises et des êtres humains au sein des pays membres de l'Union européenne. Il a pour but de favoriser la croissance et l'efficacité marché unique européen est issu d'une construction progressive en 1951, la CECA, mise en place entre les 6 pays membres crée un marché commun de l'acier et du charbon ; en 1957, la CEE établit des règles douanières communes le Tarif extérieur commun ; en 1992, le marché unique européen permet la libre circulation des marchandises, des capitaux et des êtres humains à l'intérieur de l'Union européenne. La libéralisation des échanges suppression des droits de douane intérieurs et tarif extérieur commun doit inciter les économies nationales à se spécialiser en fonction de leur avantage comparatif ; permettre une meilleure allocation des facteurs de production vers les secteurs les plus productifs au sein de l'Union européenne. L'accroissement de la taille des marchés doit permettre des économies d'échelle réduction des coûts de production ; accroître les débouchés des entreprises augmentation de la production. La libre concurrence entre les entreprises, liée à la libéralisation des échanges, doit faire baisser les prix des biens et services ; créer des gains pour les consommateurs en augmentant la diversité des produits. Le marché européen constitue aujourd'hui un espace économique considérable plus de 500 millions de personnes et 2e PIB mondial à l'échelle de l'Union européenne. Il joue un rôle-clé dans la structure des échanges des principaux pays membres dont l'interdépendance s'est en 2018 les échanges intra-zone représentaient 39 % du PIB de l'Union européenne. La France, l'Allemagne ou l'Italie sont les premiers partenaires à l'importation comme à l'exportation. 2La zone euro et le marché des capitaux libre En 1992, les pays membres adoptent le principe d'une Union économique et monétaire UEM. Elle vise à compléter le marché unique par l'adoption d'une monnaie commune l'euro, en 2002, et l'instauration d'un marché des capitaux libre. L'adoption de la libre circulation des marchandises rendait nécessaire à la fois une monnaie unique et un marché des capitaux commun pour assurer les échanges et les investissements dans l'Union européenne. Le marché des capitaux est alors ouvert les banques peuvent intervenir dans l'ensemble des pays de l'UEM et un marché interbancaire européen se le même temps, l'UEM définit des critères de convergence qui permettent aux États d'adopter l'euro déficit inférieur à 3 % du PIB ; dette publique inférieure à 60 % du PIB ; inflation faible et monnaie stable. En 2002, l'euro est officiellement adopté par 12 États. Les pièces et des billets sont mis en circulation. Les billets sont imprimés et mis en circulation par la Banque centrale européenne BCE ; les pièces restent fabriquées par les trésors publics des États. En 2020, la zone euro comprend 19 pays. La Banque centrale européenne est chargée de superviser la politique monétaire de la zone. Elle assure sa stabilité en jouant le rôle de prêteur en dernier ressort ; en encadrant la création monétaire des banques commerciales par son taux directeur. IILes politiques européennes et leur rôle sur l'économie Les politiques européennes sont établies selon un partage de compétences entre l'Union européenne et les États membres. La politique de la concurrence a pour objectif d'assurer une meilleure efficacité économique mais se heurte à certaines limites. La politique budgétaire finance les politiques sectorielles et contribue à celles partagées avec les États membres. Elle a pour but de favoriser la croissance. La politique monétaire est menée par la BCE de manière indépendante des États. Elle a pour objectif de stabiliser le marché monétaire et l'économie. ALe partage des compétences Au sein de l'Union européenne, la gouvernance se fait à plusieurs niveaux. Les décisions doivent être prises au niveau qui est le mieux à même de les prendre c'est le principe de subsidiarité. Un partage des compétences est défini entre l'Union européenne et les États. Le droit européen est constitué de directives qui incitent et de règlements qui imposent.Le traité de Maastricht 1992 définit les politiques communes ; met en place une gouvernance multi-niveaux ; organise le partage des compétences entre les institutions européennes et les États. Selon le principe de subsidiarité, les décisions doivent être prises au niveau qui est le mieux à même de les prendre. Certaines compétences relèvent exclusivement de l'Union européenne, d'autres sont partagées, d'autres demeurent l'apanage des États. La politique étrangère de sécurité commune exige une coordination de tous les États. Le partage des compétences définit les compétences exclusives de l'Union européenne l'union douanière, la politique commerciale et extérieure commune, la politique monétaire ; les compétences partagées entre l'Union européenne et les États politiques sociales, d'aménagement du territoire, de transport, sur l'agriculture et la pêche ; les compétences exclusives des États politiques d'éducation, de fiscalité, de sécurité intérieure, de culture, coordination des politiques économiques et de l'emploi. L'Union européenne élabore le droit européen qui s'impose à tous les pays membres. Il comprend les directives incitations, dont l'objectif est souvent une harmonisation ; les règlements actes juridiques qui s'imposent aux États membres. L'harmonisation des diplômes européens à travers le cycle LMD licence-master-doctorat correspond à une directive européenne sur l'éducation. BLa politique de la libre concurrence La politique de libre concurrence est établie par la Commission européenne. Elle constitue l'un des éléments fondamentaux de la construction européenne. Ses orientations s'imposent à tous les États membres. Son objectif est d'assurer un bon fonctionnement du marché et une plus grande efficacité économique. Elle s'applique à deux niveaux les entreprises et les États. Elle se heurte à deux principales limites elle peut affaiblir certains pays moins compétitifs et avoir des conséquences négatives sur l'emploi. 1Les objectifs de la politique de la libre concurrence La politique de la libre concurrence doit permettre des gains de productivité et des gains pour les consommateurs. des gains de productivité pour être compétitives, les entreprises doivent innover, améliorer leurs coûts de production ou la qualité et la diversité des produits ; des gains pour les consommateurs la plus grande compétitivité des entreprises doit améliorer la qualité ou la diversité des productions et diminuer leur prix. 2Les modalités de la politique de la libre concurrence La politique de la concurrence européenne comporte deux volets l'un s'applique aux entreprises, l'autre aux États. Au niveau européen, la Commission veille à ce que les règles de libre concurrence soient bien premier volet de la politique de la libre concurrence s'applique aux entreprises la Commission européenne interdit les ententes entre entreprises sur les prix ou les quantités. Elle contrôle les concentrations d'entreprises sur un marché afin d'éviter une situation qui pourrait mener à un abus de position dominante et à des monopoles. Pour cela, elle sanctionne les accords illicites et les abus de position dominante par des amendes. En 2016, l'Union européenne a condamné plusieurs groupes industriels fabriquant des camions le cartel des camions à une amende de 2,9 milliards d'euros pour entente illégale sur les prix de second volet de cette politique s'applique aux États la Commission contrôle ou interdit les aides ou subventions versées aux entreprises. Par ailleurs, l'Union européenne incite les États à ouvrir à la concurrence leurs services publics afin d'étendre la concurrence sur les marchés pays membres ont engagé une politique de privatisation des secteurs de l'énergie GDF-Suez devenu Engie en France et des transports pour répondre aux directives de la concurrence est l'organisme qui veille, dans chaque pays, au respect des principes de la libre concurrence sur le marché. Au niveau européen, c'est la Commission qui veille à l'application directe des règles européennes de concurrence. Ces règles sont définies dans les articles 101 et 109 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne TFUE, en collaboration avec les autorités nationales. 3Les limites de la politique de la libre concurrence La politique de la libre concurrence de l'Union européenne se heurte à deux principales limites elle peut affaiblir certains pays moins compétitifs et avoir des conséquences négatives sur l' politique de la libre concurrence peut favoriser les inégalités de dotation, de compétitivité entre les pays ou certains secteurs. Cela a pour effet d'accroître les difficultés de certains pays et de diminuer la croissance économique globale de la politique de la libre concurrence peut également avoir des conséquences négatives sur l'emploi européen en engendrant des délocalisations ou du dumping social. L'ouverture à la concurrence du secteur du lait en France a mis en difficulté cette agro-industrie-clé pour les exploitants agricoles des régions de Normandie et de Bretagne. CLa politique budgétaire et monétaire de l'Union européenne Le budget de l'Union européenne lui permet de financer ses politiques sectorielles et de contribuer à celles partagées avec les États membres. L'objectif est de favoriser la croissance et le développement territorial. Le budget est voté par le Parlement. La politique monétaire est menée par la Banque centrale européenne, indépendamment des États. Elle intervient pour stabiliser le marché monétaire et l'économie. 1La politique budgétaire L'Union européenne dispose d'un budget qui lui permet de financer les politiques sectorielles de ses domaines d'intervention et de contribuer à celles partagées avec les États membres. Les sources de ce budget sont existe une dizaine de domaines de politiques sectorielles européennes. Elles concernent principalement la cohésion économique des différents territoires européens ; la construction de la Politique agricole commune PAC ; la recherche et l'innovation ; les politiques éducatives et de formation ; la protection de l'environnement ; les réseaux de transports. La PAC Politique agricole commune est l'une des grandes politiques européennes. Elle a permis d'instaurer des aides aux agriculteurs et des rachats de production pour soutenir la concurrence politiques menées par l'Union européenne jouent un rôle-clé dans le développement territorial et la croissance économique des pays membres en contribuant à l'activité économique conjoncturelle emploi, production, subventions.Le réseau transeuropéen de transport RTE-T, mis en place à travers la politique européenne de financement des infrastructures, a subventionné de nombreuses autoroutes en Espagne ou en Italie du Sud. Cela a permis de créer de l'emploi et induisant un accroissement du commerce. Pour mettre en place ces politiques, l'Union européenne dispose d'un budget qui est constitué par les contributions relatives de chaque État membre. Ce budget est voté et contrôlé par le Parlement par périodes de 6 ans. Pour la période 2014-2020, il atteint environ 908 milliards d'euros soit environ 1 % du PIB global des États principales sources du budget sont La contribution forfaitaire des États membres elle est fixée à 0,73 % du revenu national brut des pays et représente environ 65 % des ressources de l'Union européenne. Le reversement d'une partie de la TVA prélevée par les États membres de l'Union européenne est fixé à 0,3 % de celle-ci. Les droits de douane perçus notamment aux frontières extérieures de l'Union européenne. Certaines taxes et certains droits sur les produits subventionnés par la PAC, par exemple. 2La politique monétaire La politique monétaire de la zone euro est menée par la Banque centrale européenne BCE. La BCE intervient pour stabiliser le marché monétaire et l'économie. Elle supervise et contrôle les grandes banques mise en place de la monnaie unique a rendu impossibles les politiques monétaires au niveau national. Les États européens de la zone euro ont abandonné leur souveraineté monétaire au profit de la BCE car c'est elle qui maîtrise l'offre de monnaie la production des euros.La BCE fixe le taux d'intérêt directeur celui-ci permet aux banques commerciales de se refinancer et sert en théorie d'indicateur pour les taux d'intérêt pratiqués par les banques. Ainsi, lorsque la BCE l'augmente, les crédits bancaires sont plus chers et l'offre de monnaie se rétracte, l'inflation diminue. Lorsque la BCE le diminue, les crédits bancaires sont moins chers, l'offre de monnaie et l'inflation BCE influence les taux de change de l'euro face aux autres monnaies, en produisant plus de monnaie ou en modifiant ses taux directeurs. Cela peut accroître la compétitivité des exportations ou au contraire des importations. Lorsque l'euro se déprécie, le taux de change diminue. Face au dollar, les exportations européennes sont plus compétitives aux États-Unis, les importations américaines plus chères. Inversement, lorsque l'euro s'apprécie, le taux de change augmente, les exportations européennes sont moins compétitives aux achetant les dettes des États ou des banques quantitative easing, la BCE peut permettre aux États de relancer leur investissement et aux banques de relancer leur 2011 est survenue la crise des dettes souveraines la charge de la dette des États a suscité l'inquiétude des banques qui avaient prêté. Mario Draghi, alors président de la BCE, a lancé des rachats massifs d'obligations gouvernementales afin d'apporter des liquidités sur ce marché pour éviter une situation d'illiquidité ailleurs, la BCE supervise et contrôle les grandes banques européennes qui doivent avoir une partie de leur réserve en dépôts sur leurs comptes à la BCE. La BCE joue donc un rôle de prêteur en dernier ressort lors des crises financières. IIILes contraintes budgétaires et les difficultés de coordination En intégrant l'Union européenne, les États membres acceptent de se soumettre aux règles qui la gouvernent, et notamment d'adapter leurs politiques publiques aux orientations européennes. Les contraintes budgétaires imposées par le Pacte de stabilité et de croissance PSC limitent les dépenses et les investissements des États. Il existe des problèmes de coordination et des chocs asymétriques qui contribuent à limiter le rôle de zone monétaire optimale de la zone euro. AL'encadrement budgétaire des pays membres et ses conséquences L'adoption de la monnaie unique s'est accompagnée de mesures encadrant la liberté budgétaire des États le Pacte de stabilité et de croissance PSC. Ces mesures influencent la politique conjoncturelle des États. La politique budgétaire est du ressort de chaque pays membre mais elle est contrainte par les traités européens, avec la mise en place du Pacte de stabilité et de croissance. Son objectif est de favoriser la croissance économique par le libre marché et de mettre fin aux crises de surendettement des dettes souveraines. Cependant, il réduit la capacité de relance économique et d'investissement des États les plus faibles déficit doit être limité à 3 % du PIB. Le blocage du déficit budgétaire lorsque les dépenses d'une année sont supérieures aux revenus entraîne une réduction des capacités de l'État à fournir des services publics. En effet, les dépenses sont croissantes de façon structurelle augmentation de la population et donc du coût des services publics alors que les revenus de l'État ont tendance à diminuer avec les politiques européennes les privatisations, la concurrence internationale, l'abandon des taxes et des douanes.La dette doit être limitée à 60 % du PIB. Les États ne peuvent emprunter sur les marchés des capitaux qu'en respectant cette limite. Dans le cas où elle serait atteinte, ils ne peuvent plus financer de futurs doit être maintenue à un faible niveau. Cela contraint à la fois les prix et les salaires et provoque une faible critères du PSC sont donc contraignants pour les politiques conjoncturelles des États membres qui doivent limiter leurs dépenses et donc leurs investissements à la base de leurs politiques économiques nationales. En 2011, l'économie grecque connaît une crise importante, le chômage est fort et la croissance faible. La dette de la Grèce atteint 135 % du PIB et son déficit atteint 13 % du PIB. Le PSC empêchant toute autre solution emprunt, politique de relance, l'État grec est contraint par les institutions européennes à réduire ses dépenses sociales éducation, santé de façon catastrophique. BLes défauts de coordination et les chocs asymétriques Les caractéristiques propres de l'intégration européenne conduisent à des problèmes de coordination et d'asymétrie de choc qui contribuent à limiter son rôle de zone monétaire optimale. Des économistes réfléchissent à des caractéristiques de l'intégration européenne mettent en lumière des problèmes de coordination. Les directives européennes imposent une harmonisation des modes de production et d'échange et une libre concurrence. Cela favorise la compétition à l'intérieur de l'espace européen. Dans le même temps, il n'existe pas de politique fiscale commune sur le travail et le capital. La faible mobilité des facteurs entraîne donc des phénomènes de dumping fiscal et social qui peuvent amplifier le chômage et les crises dans les régions les moins compétitives. L'intégration européenne engendre d'importants flux de travailleurs quittant leur région en crise, comme les espaces agricoles de Pologne ou de Roumanie, touchés par la concurrence de l'agro-industrie plus, les structures économiques sont différentes entre les pays économie agricole ou industrielle, importatrice ou exportatrice. Ces différences rendent chaque politique commune complexe car elle peut favoriser un pays par rapport à un autre. C'est ce que l'on appelle des chocs asymétriques. C'est le cas par exemple de la politique monétaire qui est nécessairement commune à tous les pays de la zone mais dont les conséquences sont différentes selon les France importe beaucoup. Elle nécessiterait donc d'un euro fort par rapport au dollar alors que l'Allemagne, au contraire, exporte beaucoup et nécessiterait en théorie une politique monétaire à ces difficultés, de nombreux économistes comme Robert Mundell mettent en avant la nécessité de transformation des institutions européennes pour permettre à l'Union européenne de fonctionner comme une zone monétaire optimale. Ils réfléchissent à des mécanismes de différenciation entre des groupes de pays. Ils envisagent également un renforcement des dispositifs de redistribution comme le Fonds social européen FSE. Son rôle est de réduire les inégalités entre régions par transfert fiscal subventions des pays riches vers les moins riches. Cependant, ces mécanismes nécessiteraient une hausse du budget européen et un nouvel équilibre de pouvoir au sein de l'Union européenne. Zone monétaire optimale ZMO Une zone monétaire optimale ZMO est une région géographique dans laquelle il serait bénéfique d'établir une monnaie unique lorsque certains critères sont réunis fiscalité commune, circulation des facteurs de production. 5Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? 5.1 Sensibilisation 5.2 Quelles sont les grandes caractéristiques de l’intégration européenne et ses effets sur la croissance ? 5.3 Quels sont les objectifs, les modalités et les
L'intégration économique de l'Europe a débuté au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La communauté européenne est assez rapidement parvenue à l'étape du Marché commun, développant alors une nouvelle ambition d'intégration monétaire, sociale et politique. Aujourd'hui, le volet économique du processus, qu'on pouvait considérer comme en voie d'achèvement, est en partie remis en cause, notamment sur la question monétaire, par une crise qui semble renvoyer à plus tard le processus d'unification sociale et politique. Le poids de l'Union européenne à 27 partenaires 26 % environ du PIB mondial en 2011 suffit-il à contrebalancer l'influence des États-Unis 22 % du PIB mondial sur l'économie mondiale ? Quel rôle cette union, fragile sur le plan politique, peut-elle jouer face aux géants émergents que sont la Chine, l'Inde ou le Brésil ? I Une intégration croissante des économies européennes A La construction du marché unique Une intégration éco réalisée par étapes A la suite de la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier CECA en 1951, 6 pays européens signent le Traité de Rome en 1957 qui créera la Communauté éco européenne CEE. L’Acte Unique européen 1986 organisera la réalisation d’un marché unique. La libre circulation des marchandises, des hommes et des K sera réalisée en traité de Maastricht 1992 met en place les étapes du passage à la monnaie unique et étend le champ des compétences de la Communauté européenne qui devient l’Union européenne UE. Une intégration politique La CEE puis l’UE ne se limitent pas à une simple zone de libre-échange. Elles se sont dotées d’institutions communes Conseil européen, Commission, Parlement, Cour de Justice… qui mènent des pol supranationales. Les Etats membres conservent toutefois l’essentiel de leur souveraineté et de leurs prérogatives budgétaires. B Avantages et limites de l’intégration européenne Les bénéfices attendus du marché unique Selon ses fondateurs, le marché unique devait intensifier la concurrence entre les firmes et ses Etats membres et favoriser la circulation des K, des biens et services et des personnes. Ces évolutions devaient elles-mêmes stimuler la croiss du PIB, créer des emplois, augmenter la variété des produits disponibles pour le conso et exercer une pression à la baisse sur les prix. Enfin, une convergence des différentes éco nationales était également attendue, et notamment un rattrapage des plus riches par les moins prospères. Intégration et élargissement deux objectifs contradictoires ? Depuis sa création, la communauté n’a cessé d’accueillir de nouveaux pays, non sans certaines conditions, pour atteindre ajd 27 membres. Toutefois, ces élargissements rendent la concertation pol tjrs plus compliquée. Ils accroissent la diversité des situations éco, risquant de favoriser des concurrences fiscales et sociales. Les meilleurs professeurs de SES disponibles5 45 avis 1er cours offert !5 154 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 21 avis 1er cours offert !4,9 47 avis 1er cours offert !4,9 24 avis 1er cours offert !4,8 8 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 45 avis 1er cours offert !5 154 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 21 avis 1er cours offert !4,9 47 avis 1er cours offert !4,9 24 avis 1er cours offert !4,8 8 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiII Pourquoi une monnaie unique ? A Les justifications du passage à la monnaie unique Enrayer la fluctuation des changes Avec la fin du système de Bretton Woods 1976, les devises nationales fluctuaient désormais en fonction de l’évolution des balances des paiements respectives. Une telle situation renforçait les incertitudes de change, au détriment des échanges commerciaux dans la zone. Celles-ci étaient amplifiées par des attaques spéculatives contre les monnaies européennes. Créer une zone monétaire optimale » Les Etats ouest-européens s’efforcèrent de coordonner leur pol monétaires dès 1972pour contenir les fluctuations réciproques de leurs devises dans certaines marges. Celle-ci fut progressivemt renforcée, avec la mise en place du Système monétaire européen SME en1979, et surtout du traité de Maastricht de 1992 qui fixera des critères de convergence pour assurer le passage à la monnaie unique. L’euro monnaie adoptée parla majorité des Etats membres de l’UE naît le 1er janvier 1999 avec 11 membres au départ. L’enjeu pour eux est de former une zone monétaire optimale », CAD suffisamment homogène économiquement pour pouvoir mener une même pol monétaire convenant à tous. B Un outil contraignant et contesté Des performances éco et décevantes Le bilan actuel de l’euro est cependant décevant les pays de l’Union économique et monétaire UEM, accord entre plusieurs Etats qui adoptent une monnaie unique et des pol communes et concertées. C’est le dernier stade de l’intégration éco, selon Bela Balassa. L’UEM désigne aussi la zone euro, le terme ayant été adopté pour désigner l’accord des Etats membres ont connu depuis sa création une croiss du PIB inférieure et le chômage reste supérieur à ceux qui ont préféré rester à l’extérieur. Les critères de convergence, relayés parle Pacte de stabilité et de croiss 1997, fixent par ailleurs des obj à ne pas dépasser en matière budgétaire qui empêchent de mener de véritables pol de relance. Une politique monétaire restrictive La Banque centrale Européenne BCE, indépendante des gouvernements, a pour seul obj la maîtrise de l’inflation ce qui a conduit à des pol monétaires restrictives désinflation compétitive. La pol monétaire de la BCE proposant un taux d’intérêt nominal unique, certaines éco plus inflationnistes ont pu consommer et s’endetter plus que d’autres grâce à de faibles tx d’intérêts réels. Tandis que d’autres éco moins dynamiques pâtissaient de tx d’intérêts réels trop élevés. Cela a entraîné une divergence des éco au sein de la zone euro. III Quelle direction politique pour la zone euro ? A Une politique monétaire unique et des politique budgétaires nationales un policy-mix asymétrique Un budget communautaire insuffisant Comparé à d’autres fédérations d’Etats, le budget communautaire de l’UE apparaît très faible. En conséquence, la BCE gère la pol monétaire et les Etats-membres la pol budgétaire. Des instruments de gouvernance décrédibilisés Le pacte de stabilité et de croiss est supposé encadrer les pol budgétaires des Etats, mais ses règles se révèlent trop rigides pour tenir compte des situations particulières. En même temps, il n’est pas parvenu à assurer un contrôle suffisant sur les finances des Etats exceptions, statistiques peu faibles…. Enfin, aucun instrument ne permet à la BCE et aux Etats membres de venir en aide à un de leurs menacé d’insolvabilité, seule la sanction étant prévue. B Comment se coordonner par temps de crise » ? Le cercle vicieux de la dette Suite à la crise initiée à l’été 2007, les Etats de l’UE se sont retrouvés confrontés à une crise de l’endettement public. Celui-ci n’a cessé de se creuser sous l’effet d déficits budgétaires importants la baisse du PIB entraînant une baisse des recettes et une hausse des dépenses, mais aussi de la hausse des tx d’intérêts. La difficulté à élaborer des solutions communes Pour venir en aide aux Etats des pays du sud, très endettés, un fonds européen de stabilité financier FESF a été mis sur pied. Cependant, les pays de l’UEM rencontrent de très graves difficultés à s’entendre sur le montant et les conditions de l’aide à apporter. Il s’agit en effet de repenser la solidarité budgétaire entre les pays ce qui implique des transferts de souveraineté, sources de tensions. Certaines analyses considèrent que la construction européenne s'est faite à l'envers le monétaire d'abord, le politique ensuite. Il n'y a donc pas, au sein de l'Europe, une autorité politique incontestée, ni de budget européen permettant de mobiliser des masses financières importantes. La politique budgétaire reste pour l'instant du ressort des États nationaux. Le Pacte de stabilité et de croissance a perdu, en raison des dégâts engendrés par la crise financière, l'essentiel de sa crédibilité. Si la Banque centrale européenne a assoupli sa position pour tenir compte des difficultés d'endettement de nombreux pays, elle reste confrontée à l'obligation de mener une politique monétaire unique face à des pays dont les problèmes exigeraient des réponses différenciées. L'Union est ainsi impuissante à répondre à ces chocs asymétriques qui touchent certains de ses membres sans concerner les autres niveau de la dette publique, vieillissement démographique, situation de la protection sociale, dépendance énergétique…. Faire parler l'Europe d'une seule voix sur la scène internationale face aux autres géants États-Unis, Chine, Russie, Inde ou Brésil suppose des abandons de souveraineté dans des domaines sensibles comme la politique étrangère ou la défense nationale, prérogatives traditionnelles des États-nations. Les cultures politiques marquées par l'histoire et le poids des opinions publiques nationales rendent cette étape de l'intégration plus problématique que les précédentes.
Lespolitiques monétaire et budgétaire sont les deux principales politiques économiques garantissant la stabilisation macroéconomique. Leurs objectifs sont différents, elles agissent par le biais de canaux différents et sont généralement déléguées et mises en œuvre par des autorités différentes. Les perspectives relatives à l’inflation, à la
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Lechapitre sur les politiques économiques dans le cadre de l’Union européenne, redouté par nombre de candidats, n’est pas tombé en ce premier jour d’épreuves. Bac 2022 : le sujet de

NOR MENE2001800N Note de service n° 2020-033 du 11-2-2020 MENJ - DGESCO A2-1 Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur du Siec d'Île-de-France ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie-inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux cheffes et chefs d'établissement ; aux professeures et professeurs Cette note de service définit l'épreuve de l'enseignement de spécialité sciences économiques et sociales de la classe de terminale de la voie générale. Elle est applicable à compter de la session 2021 du baccalauréat. Épreuve écrite Durée 4 heures Programme de l'épreuve L'épreuve porte sur une partie du programme de l'enseignement de spécialité sciences économiques et sociales de la classe de terminale cf. arrêté du 17 juillet 2019 paru au BOEN spécial n° 8 du 25 juillet 2019. Les questions évaluables dans le cadre de l'épreuve d'enseignement de spécialité de terminale sont définies en annexe de la présente note de service selon une périodicité alternant années paires et années impaires. Les notions rencontrées en classe de première cf. arrêté du 17 janvier 2019 paru au BOEN spécial n° 1 du 22 janvier 2019 mais non approfondies en classe de terminale, doivent être connues et mobilisables. Elles ne peuvent cependant pas constituer un ressort essentiel du sujet. Structure Deux sujets de nature différente, une dissertation s'appuyant sur un dossier et une épreuve composée de trois parties distinctes, sont proposés au choix du candidat. Ils sont déterminés de façon à couvrir plusieurs dimensions du programme - le sujet de dissertation et celui de la troisième partie de l'épreuve composée portent sur des champs différents du programme science économique ; sociologie et science politique ; regards croisés ; - les sujets de la dissertation et ceux de chaque partie de l'épreuve composée portent sur différentes questions issues du programme. Dissertation s'appuyant sur un dossier documentaire Objectifs de l'épreuve compétences et connaissances évaluées Il est demandé au candidat - de répondre à la question posée par le sujet ; - de construire une argumentation à partir d'une problématique qu'il devra élaborer ; - de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ; - de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique approprié à la question et en organisant le développement sous la forme d'un plan cohérent qui ménage l'équilibre des parties. Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Les objectifs de l'épreuve figureront en introduction du sujet distribué aux candidats. Structure de l'épreuve Le libellé du sujet de la dissertation invite le candidat à poser et à traiter, d'une façon organisée et réfléchie, un problème exigeant un effort d'analyse économique et/ou sociologique et politique. Pour aider le candidat à asseoir son travail sur des informations précises, un dossier est mis à sa disposition. Ce dossier ne doit ni borner son horizon en le détournant du recours à ses propres connaissances, ni lui servir de prétexte à un commentaire systématique et détaillé. Il comporte trois ou quatre documents de nature strictement factuelle. Il s'agit principalement de données statistiques graphique, tableau, carte, radar, etc. ; un document texte peut figurer dans le dossier documentaire à condition qu'il soit lui aussi strictement factuel chronologie, extrait d'entretien, monographie, récit de vie, compte rendu d'enquêtes, etc.. Chaque document statistique ne devra pas dépasser 120 données chiffrées et le texte éventuel comporter plus de 2 500 signes. Épreuve composée Objectifs de l'épreuve compétences et connaissances évaluées Cette épreuve comprend trois parties. Partie 1 - Mobilisation des connaissances il est demandé au candidat de répondre à la question en faisant appel à ses connaissances acquises dans le cadre du programme. Partie 2 - Étude d'un document il est demandé aux candidats de répondre aux questions en mobilisant ses connaissances acquises dans le cadre du programme et en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse, de collecte et de traitement de l'information. Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire il est demandé au candidat de traiter le sujet - en développant un raisonnement ; - en exploitant les documents du dossier ; - en faisant appel à ses connaissances personnelles ; - en composant une introduction, un développement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Les objectifs de l'épreuve figureront en introduction du sujet distribué aux candidats. Structure de l'épreuve Cette épreuve est constituée de trois parties Partie 1 - Mobilisation des connaissances 4 points. Cette première partie de l'épreuve, sans document d'appui, est composée d'une question notée sur 4 points. Partie 2 - Étude d'un document 6 points Cette deuxième partie de l'épreuve est une étude d'un document statistique graphique, tableau, carte, radar, etc. de 120 données chiffrées au maximum comportant deux questions. Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire 10 points. Le libellé du sujet invite le candidat à développer un raisonnement, à rassembler et mettre en ordre des informations pertinentes issues du dossier documentaire et de ses connaissances personnelles. Le dossier documentaire mis à la disposition du candidat ne doit ni borner son horizon en le détournant du recours à ses propres connaissances, ni lui servir de prétexte à une paraphrase ou à un commentaire systématique et détaillé. Il comporte deux ou trois documents de nature différente texte, graphique, tableau statistique, schéma, etc.. Chaque texte ne devra pas dépasser 2 500 signes et chaque document statistique comporter plus de 120 données chiffrées. Les trois parties de l'épreuve composée portent sur trois questions différentes et au moins deux champs du programme science économique ; sociologie et science politique ; regards croisés. Épreuve orale de contrôle Durée 20 minutes Temps de préparation 30 minutes Structure de l'épreuve Cette épreuve orale porte sur la même partie du programme que l'épreuve écrite. Le candidat a le choix entre deux sujets dont les questions principales portent sur des champs différents du programme science économique ; sociologie et science politique ; regards croisés. La question principale, notée sur 10 points, prend appui sur deux documents courts, simples, et de nature différente texte de 1300 signes au maximum ; documents statistiques de 65 données chiffrées au maximum. Le sujet comporte également trois questions simples, notées sur 10 points. Les deux premières questions sont notées sur 6 points et permettent de vérifier la connaissance par le candidat des notions de base figurant dans deux champs différents du programme science économique ; sociologie et science politique ; regards croisés. La troisième question, en lien avec un des deux documents, porte sur la maîtrise des outils et savoir-faire, elle est notée sur 4 points. Pour le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, et par délégation,Le directeur général de l'enseignement scolaire,Édouard Geffray

Chapitre3 - Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? Première partie : Mobilisation des connaissances (4 points) Q1 : Expliquez comment fonctionne la politique européenne de la concurrence. Q2 : Quels sont les effets du marché unique sur la croissance ? DISSERTATION. Sujet : En quoi les politiques conjoncturelles dans la zone
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Eneffet, il s’agit de politiques économiques conjoncturelles, c Ainsi, dans le cadre de la politique monétaire, la banque centrale régule la quantité de monnaie mise en circulation par les banques commerciales, principalement en faisant varier son taux directeur. (Ajouts possibles au I.A. : rôle de prêteur en dernier ressort, ratios de réserves obligatoires) B. Objectif Connaître les politiques conjoncturelles au sein de l'Union Européenne. Points clés Les politiques conjoncturelles qu’elles soient monétaires ou budgétaires sont largement définies au niveau européen pour les pays qui ont adopté l’euro. La politique budgétaire consiste à utiliser le budget de l'État pour agir sur la conjoncture, en réduisant le déficit public. La politique monétaire consiste à modifier le taux d’intérêt par l’intermédiaire de la Banque centrale pour faire varier la masse monétaire disponible et accélérer ou freiner la croissance économique. Ces politiques doivent être menées conjointement pour des économies qui ont réussi leur convergence. Cela implique donc une perte d’autonomie pour les États membres, qui se voient imposer des règles d’influence libérale en matière de réduction des déficits budgétaires et de taux d’intérêts. Ces politiques se sont renforcées depuis la crise de la dette débutée en 2009. L’union économique mais aussi monétaire nécessite une plus grande coordination des politiques économiques nationales des pays de la zone euro, au détriment de leur autonomie. 1. La politique budgétaire a. Les principes de la politique budgétaire La politique budgétaire consiste à utiliser le budget de l'État pour agir sur la conjoncture, en réduisant le déficit public. Pour les économistes keynésiens, un déficit budgétaire est nécessaire en période de ralentissement économique. Les entreprises anticipent une demande faible et n’investissent pas. C’est à l’État de relancer la croissance en faisant des investissements publics qui auront un effet multiplicateur sur les revenus et la consommation. Cette politique fut menée pendant les Trente Glorieuses, apportant une forte croissance mais aussi un endettement important de l’État. Pour les libéraux, cette politique est dangereuse car l’État, en s’endettant, draine une partie des ressources monétaires du crédit, ce qui a pour conséquence de faire augmenter les taux d’intérêts. Cette augmentation empêche les entreprises privées d’investir à leur tour, faisant entrer l’économie dans un cercle vicieux de sous-endettement privé effet d’éviction par la dette publique. b. Les contraintes européennes Tous les pays souhaitant adopter l’euro ont ratifié le traité de Maastricht en 1992 qui prévoyait la mise en place de la monnaie unique. Adopter une monnaie commune nécessite de mener des politiques économiques concertées pour que tous les pays puissent être dans une situation comparable. Dans le cas contraire, l’adoption d’une mesure de politique économique commune risquerait de déstabiliser certains pays et créer des déséquilibres néfastes à la survie de l’euro. Des critères de convergence ont ainsi été choisis pour que les pays souhaitant adopter l’euro puissent le faire en toute sécurité. Ces critères concernaient en partie la politique budgétaire des États. Il a été décidé que le déficit budgétaire ne pouvait pas excéder 3 % du PIB Produit intérieur brut ; la dette publique ne devait pas dépasser 60 % du montant du PIB. Le non-respect de ces critères a empêché la Grèce de rentrer dans l’euro en 1999 elle n’a pu adhérer qu’en 2001. Ces critères ont été durcis avec le pacte de stabilité européen qui prévoit, à terme, un équilibre budgétaire pour les pays de la zone euro. Ainsi, ils doivent absolument maîtriser leurs dépenses publiques pour se conformer à ces contraintes européennes. La crise de la dette que connaît la plupart des pays de la zone euro depuis 2009 a mis en évidence la difficulté du respect de ces critères la Grèce a une dette de 160 % du PIB, la France un déficit public de 5,5 %. Cela les oblige à mener une politique de réduction des déficits politique de rigueur et les empêche de tenter de relancer la croissance par l’endettement, comme le préconisent les keynésiens. 2. La politique monétaire a. Les principes La politique monétaire consiste à modifier le taux d’intérêt par l’intermédiaire de la banque centrale pour faire varier la masse monétaire disponible et accélérer ou freiner la croissance économique. Les keynésiens préconisent une baisse des taux d’intérêts pour permettre une relance de la demande par le crédit qui sera plus abordable et favoriser la reprise économique. Cette politique est typique d’une économie d’endettement Trente Glorieuses mais elle a pour corollaire une montée de l’inflation. En effet, une forte augmentation de la demande de biens et de services va créer un déséquilibre avec l’offre qui se traduira par une augmentation des prix. Or, pour les libéraux, l’économie doit être financée par l’intermédiaire des marchés financiers émission de titres et il faut donc pour cela favoriser l’épargne nationale ou attirer les capitaux étrangers. Cela ne peut se faire que par le biais de taux d’intérêts plus élevés et d'une inflation faible la hausse des prix dévalue la monnaie et n’encourage pas l’épargne. Il faut donc réduire la quantité de crédit disponible et adapter la quantité de monnaie à la croissance économique principe monétariste. b. Une politique monétaire totalement confiée à l'Europe La politique monétaire doit être commune à tous les pays adoptant une monnaie unique. En effet, si tous les pays subissent une croissance faible, ils doivent profiter également d’une baisse des taux d’intérêts sur l’euro. Le traité de Maastricht donne donc deux critères de convergence relatifs à la politique monétaire le taux d'inflation d'un État membre donné ne doit pas dépasser de plus de 1,5 point celui de trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix ; les taux d’intérêts à long terme ne doivent pas dépasser de plus de 2 % ceux des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix. De plus, en 1998, les pays de l’UE donnent naissance à la Banque centrale européenne BCE dont le rôle principal inscrit dans ses statuts est de limiter l’inflation dans la zone euro. La BCE module donc ses taux d’intérêts pour que l’inflation soit maintenue à un niveau ne dépassant pas les 2 % par an. L’orientation de la politique monétaire européenne est donc clairement libérale pour coller à une économie largement financée par les marchés financiers. Cette politique nécessite donc des taux d’intérêts plus élevés qu'aux États-Unis par exemple pour attirer les capitaux étrangers et une inflation contenue. Les pays de la zone euro n’ont donc aucune prise sur leur politique monétaire, celle-ci est menée par la BCE de manière totalement indépendante des États membres. 3. Synthèse visuelle Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours !
Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ? - Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? EC3 sur l'Europe + grille de correction proposée par C. Soula; Dissertation sur l'Europe + grille de correction proposée par S. Phocas; EC3 sur l'Europe (grille de correction) proposée par N. Rabhi
Aller à la navigation Aller au contenu decodESBlog de SES 91 Lintégration économique européenne a favorisé les échanges et la concurrence entre les pays membres au cours de trois phases que l’on peut distinguer. 1.1.1. Tout d’abord, la formation d’une Union douanière a réduit les barrières douanières entre pays membres.
Encore un sujet incontournable, même en dehors des problématiques de gestion de crise bancaire, monétaire et financière. Il s'inscrit notamment dans des débats sur l'action de la BCE indépendance politiqe, comparaison avec la FED, idéologie monétariste... BAC ESPOLITIQUE MONETAIRE DE LA BCE Thème du programme Intégration européenne et politiques économiques et sociales Encore un sujet incontournable, même en dehors des problématiques de gestion de crise bancaire, monétaire et financière. Il s'inscrit notamment dans des débats sur l'action de la BCE indépendance politiqe, comparaison avec la FED, idéologie monétariste... La politique monétaire entre dans le cadre de l'action publique de l'Union Européenne. De façon générale une BC est, pour un pays ou une zone monétaire comme l'UEM, la banque des banques commerciales et en charge de la politique monétaire lorsqu'elle est indépendante des Etats. La création de l'Euro 1/1/99 rendait logique celle d'une BC chargée d'une politique monétaire commune aux pays adhérents à la monnaie unique. Notez que la création de la BCE n'a pas fait disparaître les BC de chaque pays la Banque de France par ex, elle a simplement modifié leur rôle respectif. La BCE dirigée par Jean-Claude Trichet est composée d'un conseil des gouverneurs de chacun des pays membres 16 au 1/1/09 depuis la récente adhésion de la Slovaquie. Le premier élément essentiel réside dans son indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques nationaux. Cette indépendance fait débat dans la mesure où les gouvernements n'ont plus la capacité d'agir directement sur la politique monétaire comme cela pouvait être le cas dans l'histoire. Cependant, on peut noter que la BDF était déjà indépendante avant l'Euro. Même s'il y a quelques différences philosophiques » ou techniques entre les différentes grandes BC du monde FED aux USA par ex, la BCE détient les missions classiques d'une BC, notamment en matière de politique monétaire. Celle de la BCE tourne autour d'un objectif majeur, si ce n'est unique voire obsessionnel pour certains la stabilité des prix. Pour simplifier, un objectif de maîtrise de l'inflation dans la zone euro au-dessous ou à proximité de 2%. Pourquoi une telle obsession? Une inflation faible et maîtrisée à long terme rassure les agents économiques et rend crédible et solide une monnaie voir les effets néfastes, ou parfois bénéfiques, de l'inflation. Elle dispose pour cela d'un outil majeur la fixation des taux d'intérêt directeurs. Notamment le taux de refinancement des banques. Lorsque ce taux est à la hausse cela signifie que la BCE souhaite freiner la création monétaire l'argent devient plus cher pour les banques et par conséquent pour leurs clients. On a beaucoup reproché le gouvernement français surtout à la BCE de pratiquer une politique monétaire trop restrictive, autrement dit des taux trop élevés, et de freiner la croissance économique dans l'UE. Il y a là un dilemme dans la fixation des taux quand il y a, en même temps, des tensions inflationnistes on devrait monter les taux et une croissance molle on devrait les baisser! Cette situation s'est produite en 2007/2008 avant que la crise financière et les dangers d'une grave récession décide la BCE de baisser franchement ses taux à 2,5% fin 2008, 1% pour la FED. Pour fixer ses taux directeurs, la BCE se base sur l'agrégat monétaire M1, c'est à dire la masse de monnaie en circulation dans la zone euro. Petit rappel, cette masse monétaire est constituée des pièces et billets monnaie fiduciaire, 468 milliards en 2004 et, en grande partie, des dépôts à vue 2473 milliards en 2004. La surveillance de M1 permet de gérer » la quantité de monnaie en circulation par rapport à l'activité économique. Pour conclure le levier de la politique monétaire est un enjeu économique mais aussi politique. L'indépendance d'une BC en la matière prive les gouvernements de ce levier. Lorsqu'un gouvernement dispose de ce levier cas de la France lorsque la BDF était soumise » à l'Etat ou, dans une moindre mesure, cas des USA avec la FED, les marges de manoeuvres de politiques économiques sont bien plus grandes. Bien plus dangereuses aussi. Les gouvernements peuvent par exemple se montrer généreux en matière de création monétaire avant une élection pour ensuite resserrer la ceinture ». On peut toutefois se rendre à l'évidence qu'il est logique d'avoir une BCE indépendante des souhaits » de 16 pays différents et, en même temps, souhaiter une gouvernance plus démocratique de la banque centrale ainsi qu'une plus grande souplesse quant à ses objectifs. Pour aller plus loin J. Calatayud Agrégé d'économie et gestion
Uncomité social et économique (CSE) est mis en place dans les entreprises d’au moins 11 salariés. Sa mise en place n’est obligatoire que si l’effectif d’au moins 11 salariés est atteint pendant 12 mois consécutifs. Les modalités de calcul des effectifs sont celles prévues aux articles L. 1111-2 et L. 1251-54 du code du travail. Les politiques économiques sont au cœur du programme de la spécialité sciences économiques et sociales. Retrouve une proposition de sujet et de plan dans cet article pour être fin prêt de jour-J ! Le président de la République a détaillé le 9 décembre 2021, le programme de la présidence française de l’UE, qui intervient à partir du 1er janvier. Il insista sur l’intérêt d’un approfondissement des politiques économiques communes au sein de l’UE. Les politiques économiques regroupent l’ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics en vue d’atteindre des objectifs économiques désignés, en mobilisant divers instruments règlementaires, monétaires ou budgétaires. Au sein de l’UE nous distinguons la politique budgétaire qui est propre au pays, de la politique monétaire qui est fixé par la BCE pour les pays membres de la zone euro. La politique budgétaire est l’ensemble des mesures ayant des conséquences sur les ressources ou les dépenses inscrites au budget de l’État et visant directement à agir sur la conjoncture économique. Dernièrement de plus en plus d’économistes mettent l’accent sur l’intérêt d’instaurer une harmonisation de ce type de politiques également dans le cadre européen. En ce qui concerne la politique monétaire, celle-ci représente l’ensemble des moyens mis en œuvre par un État ou une autorité monétaire pour agir sur l’activité économique par la régulation de sa monnaie. L’UE, instauré par le Traité de Rome en 1957, a renforcé l’harmonisation et la sélection de ses politiques économiques en 2009 avec le traité de Lisbonne qui encadre le fonctionnement de l’UE et précise les compétences de l’UE et de ses États membres. L’Union européenne s’est également dotée d’autorités chargées de mener une politique de la concurrence. La politique de la concurrence désigne l’ensemble des mesures prises par les pouvoirs publics pour assurer une concurrence libre, loyale et non faussée » sur tous les marchés. Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? Pour réviser ton bac, consulte également SES Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ? Des politiques macroéconomiques A . Politique monétaire unique et politiques budgétaires nationales La discipline budgétaire au cœur de la construction européenne Rappeler les fondements théoriques et institutionnels Rappeler les règles, les raisons de la mise en place de ces règles et le renforcement de ces règles au fur et à mesure des traités. Indépendance de la BCE – mandat unique de stabilité des prix – ciblage d’inflation Il n’existe pas de réelle coordination entre les politiques budgétaires des différents pays la seule coordination est en effet représentée par les règles à suivre – le conseil budgétaire européen ne peut qu’émettre des recommandations aux pays, et pas de coordination entre la politique monétaire unique et les politiques budgétaires nationales. B . Les limites de ces politiques Mandat de la BCE qui ne lui permet pas de mener des politiques monétaires toujours adéquates. Les avancées n’ont pu être faites qu’en situation d’urgence Des règles budgétaires qui ne permettent pas des politiques budgétaires nationales efficaces. Ces règles présentent un caractère procyclique – Pas de réelle incitation à dégager des excédents en cas de conjoncture favorable – Le respect des règles accentue la récession lorsque les pays connaissent un ralentissement de la croissance ou une crise La valeur de l’euro La BCE n’a pas de réelle politique de change. Ce problème de la non utilisation du taux de change comme outil de politique économique a été posé de façon cruciale lors de la crise, où l’euro s’est apprécié, ce qui a contribué à aggraver la crise dans les pays de la zone euro. On a assisté à un certain changement avec Mario Draghi même si l’objectif n’est pas affirmé, le quantitative easing a aussi pour but de déprécier l’euro. C . Les solutions pour améliorer ces politiques Politique monétaire élargir le mandat à la croissance et à la stabilité financière politique macroprudentielle qui permettrait à la zone euro de se rapprocher d’une ZMO – objectif d’inflation plus large, ou objectif d’un niveau général des prix sur le moyen terme – revenir sur l’indépendance en terme d’objectif – résorber le déficit démocratique Des règles budgétaires à repenser Des économistes recommandent de substituer aux nombreuses règles actuelles une règle simple les dépenses publiques en valeur ne devraient pas croître plus rapidement que le PIB nominal à long terme et devraient progresser plus lentement dans les pays où la dette est excessive supérieure à 60 %. Une règle de dépenses publiques intègre la stabilisation contracyclique à la fois parce que les augmentations conjoncturelles des recettes n’ont pas d’incidence sur le plafond des dépenses – entraînant une discipline budgétaire plus rigoureuse que les règles actuelles en période de croissance – et aussi parce qu’elle ne nécessite pas de réduction des dépenses en cas de baisses conjoncturelles des recettes. Un fédéralisme budgétaire indispensable D’après nombre d’économistes, un réel budget européen fédéral est une nécessité pour une zone monétaire, elle peut ainsi disposer d’un instrument pérenne de stabilisation économique, en cas notamment de choc asymétrique. Elle peut ainsi devenir une ZMO. Ainsi, Michel Aglietta propose de mettre en place un véritable fédéralisme budgétaire. Les banques centrales du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis ont rempli leur mission traditionnelle, avec des taux zéro et le rachat massif d’obligations souveraines. Mais ce n’est pas le cas pour l’euro qui, du fait de la séparation entre la Banque centrale européenne BCE et les États souverains, fonctionne désormais comme une monnaie étrangère pour chaque État-membre. La solidarité européenne doit donc s’appuyer sur un fédéralisme budgétaire avec la mise en place d’un budget européen commun et sur la mutualisation des dettes publiques. L’adoption d’un système du type eurobonds est une solution efficace. Pour réviser ton bac, consulte également SES Les sources et les défis de la croissance économique Des politiques structurelles A . Une politique agricole commune régulièrement remise en cause La politique agricole commune PAC est la plus ancienne et la plus importante des politiques communes de l’UE plus de 40 % du budget européen. Créée par le traité de Rome en 1957, elle a été mise en place en 1962. Ses objectifs sont les suivants Accroître la productivité de l’agriculture ; Assurer un niveau de vie équitable à la population agricole ; Stabiliser les marchés ; Garantir la sécurité des approvisionnements ; Assurer des prix raisonnables aux consommateurs. B . Pour une meilleure articulation entre politique de la concurrence et politique de l’innovation La Commission européenne est responsable de la politique de la concurrence. Elle lutte contre les ententes illégales, les abus de position dominante, contrôle les concentrations et sanctionne les subventions des États qui n’ont pas été autorisées. De plus, elle encourage vivement les gouvernements des pays de l’UE à ouvrir les services d’intérêt économique général à la concurrence, tout en veillant à ce qu’ils restent accessibles à tous, même dans des zones où ils ne sont pas rentables, afin que les consommateurs puissent bénéficier d’une meilleure qualité et de prix plus équitables. Ces services sont en particulier l’énergie, les télécommunications, les transports, l’eau et la poste. Les pays de l’UE peuvent confier des missions de service public à une entreprise, en veillant à ce que les tâches confiées et les droits et compensations financières accordés soient compatibles avec les règles de l’UE sur les aides de l’État. Elle recommande de faire la distinction entre les aspects d’un service qui peuvent être ouverts à la concurrence comme la fourniture d’accès à internet et ceux qui conduisent à un monopole naturel comme les réseaux câblés. Pour aller plus loin, en ouverture, il serait pertinent d’évoquer les politiques sociales européennes, qui ne sont que très peu développés actuellement mais qui sont l’enjeu principal de l’avenir de l’UE. Tu cherches plus d’infos sur ton orientation ? Des articles sur différents points du programme pour t’aider à décrocher la meilleure note au bac ? Rejoins la team Up2School Bac sur Instagram et TikTok !
CHAPITRE5 QUELLES POLITIQUES ECONOMIQUES DANS UN CADRE EUROPEEN? vous ferez seul ou en binome un plan détaillé sur un sujet . CHAP7 Quelle est l'action de l'école sur les destins individuels et sur l'évolution de la société? PARTIE 1: L'égalité des chances à l'école. 1.1 Quel est le rôle et la place de l'école?
Archives Archives Lecours rédigé sur mon blog: que la politique de l
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Ellesdoivent donc être coordonnées, et par la coordination européenne des politiques économiques, il ne s'agit pas seulement d'éviter que les politiques économiques nationales ne lèsent les partenaires, mais aussi de s'inscrire dans le cadre d'objectifs communs afin que les politiques économiques contribuent au succès des objectifs .