𩼠Cour D Assises Des Bouches Du Rhone
Rouges Cendres 16 juillet 2017 ExĂ©cution, AnnĂ©es 1890, Deibler, Basses-PyrĂ©nĂ©es, PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, Pau Rouges Cendres Affaire Joaquin Noray, LĂ©e Cour dâassises des Basses-PyrĂ©nĂ©es, 11-12 mai 1894 Câest une belle maison plutĂŽt isolĂ©e, au niveau de la borne Ă prĂšs dâun kilomĂštre du bourg, bordant la route nationale 117 qui conduit Ă Tarbes. Un lieu... Lâassassin de lâAscension ou la pente du crime 21 juin 2015 ExĂ©cution, Henri Roch, AnnĂ©es 1940, AnnĂ©es 1930, RhĂŽne, Lyon, Bouches-du-RhĂŽne Lâassassin de lâAscension ou la pente du crime Affaire LĂ©on Corgier, Villeurbanne, Villefranche-sur-SaĂŽne et Marseille Cour dâassises des Bouches-du-RhĂŽne, 28 octobre 1939 Cour dâassises du RhĂŽne, 11 juillet 1940 Cour dâassises du RhĂŽne, 12 juillet 1940... Une sĂ©rie de carnets gris 18 fĂ©vrier 2015 ExĂ©cution, Deibler, Alger, AnnĂ©es 1880, AlgĂ©rie Une sĂ©rie de carnets gris Affaire Ciro Logerfo, Francesco Arcano, GaĂ«tano Mannino et Giuseppe Rousso, Guyotville AĂŻn Benian Cour dâassises dâAlger, 12 juillet 1885 OĂč va-t-il, Monsieur Gauci, par ce matin dâautomne ? Aux champs, Ă lâusine, Ă la pĂȘche... 1933 la Veuve fait coup double Ă AngoulĂȘme 10 mai 2017 Charente, Deibler, AnnĂ©es 1930, ExĂ©cution Le valet de La Folie » Affaire Jean Martin, Le Grand-Madieu Cour dâassises de la Charente, 29 mars 1933 Il est 17 heures 45, le 10 dĂ©cembre 1932. La journĂ©e de travail de M. Adrien Lavauzelle sâachĂšve au moment oĂč le soleil dĂ©croĂźt dans le ciel. Le... Trois jours de dĂ©bauche, six heures de procĂšs 12 aoĂ»t 2017 ExĂ©cution, Deibler, Sarthe, AnnĂ©es 1910 Trois jours de dĂ©bauche, six heures de procĂšs Affaire Gustave Auxerre, Coulombiers Cour dâassises de la Sarthe, 10 dĂ©cembre 1912 A bien le regarder, Gustave nâa pas le pas hĂ©sitant et lâallure Ă©tourdie des ivrognes professionnels ». Sans doute quâaprĂšs... La petite Ă©vasion 10 mai 2017 ExĂ©cution, AnnĂ©es 1930, Deibler, Vaucluse La petite Ă©vasion Affaire Ange Quaranta et HonorĂ© Passeron, Cavaillon Cour dâassises du Vaucluse, 27-28 avril 1937 Affaire Gabriel Kamphaus, Entrechaux Cour dâassises du Vaucluse, 30 avril 1937 Affaire Ange Quaranta, Gabriel Kamphaus et HonorĂ© Passeron,... Les vendanges de la haine 13 aoĂ»t 2017 Condamnation, AnnĂ©es 1890, Gers, Auch Laujuzan Les vendanges de la haine Affaire Bernard BibĂ©, Laujuzan Cour d'assises du Gers, 23 janvier 1890 BibĂ© serre le papier entre les poings. Il ne permettra pas que cela se passe ainsi ! Et pourtant, il ne peut pas faire grand chose contre ses crĂ©anciers.... Monsieur Deibler, Drouot et la pyramide maudite 20 dĂ©cembre 2017 article, Paris, AnnĂ©es 2010 Pas d'affaire criminelle aujourd'hui, juste un article personnel touchant au mĂȘme sujet... "Monsieur Deibler, Drouot et la pyramide maudite".Ce pourrait ĂȘtre le titre d'un roman de gare, mais non. Voici quelques semaines, je me suis rendu Ă une vente... 758 questions 22 juillet 2015 Puy-de-DĂŽme, Allier, Indre, ExĂ©cution, Fusillade, AnnĂ©es 1940 758 questions Affaire SĂ©bastien Schartier et Nicolas Martin, Saint-Plaisir Cour dâassises du Puy-de-DĂŽme et de lâAllier, 12 janvier 1944 Affaire Jean-Baptiste Jonard, Catherine Schartier, SĂ©bastien Schartier et PĂ©tronille Springard, Epineuil-le-Fleuriel... Le mal-payĂ© 25 fĂ©vrier 2015 Dordogne, AnnĂ©es 1940, ExĂ©cution, Fusillade La maison d'arrĂȘt de PĂ©rigueux Le mal-payĂ© Affaire Jean ChĂ©rifert, Agonac Cour dâassises de la Dordogne, 29 juin 1946 VoilĂ cinq minutes que Mme Fraisse tape Ă la porte sans obtenir de rĂ©ponse. Bon, dâaccord sa mĂšre commence Ă prendre de lâĂąge, mais... Le fainĂ©ant 20 mars 2015 AnnĂ©es 1940, Vosges, Fusillade, ExĂ©cution, Parricide Le fainĂ©ant Affaire AndrĂ© Geny et RenĂ©e LefĂšvre, Dombrot-le-Sec Cour dâassises des Vosges, 26 septembre 1946 Le couple marche dâun bon pas sur la route qui, peu Ă peu sâobscurcit. AndrĂ© esquisse un sourire. Tant mieux. De nuit, personne du patelin ne... Le satyre Ă la bouteille de cidre 19 fĂ©vrier 2015 AnnĂ©es 1890, Deibler, Oise, Seine-et-Oise, ExĂ©cution Le satyre Ă la bouteille de cidre Affaire OnĂ©sime-Henri Basset, Breuil-le-Vert Cour dâassises de lâOise, 10 dĂ©cembre 1896 Cour dâassises de la Seine-et-Oise, 15 janvier 1897 Par cette journĂ©e dâĂ©tĂ©, Louise Millier, 13 ans, a des faux airs de petit Chaperon... Brocanteur bradĂ© "dans son jus" 29 mars 2015 AnnĂ©es 1940, Ardennes, ExĂ©cution, Desfourneaux Brocanteur bradĂ© dans son jus » Affaire Blanche Duplessy, Roger Jouart et Georges Mercier, Revin Cour dâassises des Ardennes, 18 novembre 1948 Bonsoir⊠» Le cafetier lĂšve les yeux du comptoir quâil est en train dâastiquer soigneusement. Le soir tombe... Tel un PĂšre NoĂ«l 11 mars 2015 Deibler, Oise, ExĂ©cution, AnnĂ©es 1880 Tel un pĂšre NoĂ«l Affaire Prosper Lavisse, Bailleval Cour dâassises de lâOise, 28 septembre 1888 Lâhomme nâa rien dâexceptionnel Ă premiĂšre vue, pourtant les convives sâarrĂȘtent de manger sitĂŽt son entrĂ©e dans le restaurant. Ceux qui ont la bouche pleine... Les problĂšmes derriĂšre soi 27 fĂ©vrier 2015 AnnĂ©es 1940, ExĂ©cution, Paris, Desfourneaux Les problĂšmes derriĂšre soi Affaire Michel RoblĂšs, Paris Cour dâassises de la Seine, 28 juin 1946 RoblĂšs ! Un copain, tu te sentiras moins seul⊠Câest ça, câest ça, câte bonne blague. » Le gardien Ă©touffe un rire et ouvre la porte. Le nouvel arrivant... Lutter mĂȘme si c'est en vain 05 avril 2015 AnnĂ©es 1900, Oise, Condamnation Lutter mĂȘme si câest en vain Affaire Ferdinand Leroy, Lamorlaye Cour dâassises de lâOise, 12 juin 1907 Ah, te revoilĂ ? » Ferdinand Octave Leroy ne relĂšve pas. VoilĂ dĂ©jĂ le quatriĂšme ou le cinquiĂšme visage connu quâil croise et qui lui fait la mĂȘme... Deux clĂ©mences pour Modeste⊠pas trois 04 mars 2015 ExĂ©cution, Oise, AnnĂ©es 1860 Deux clĂ©mences pour Modeste⊠pas trois Affaire ClĂ©ment-Modeste BelliĂšre, Saint-Germain-la-Poterie Cour dâassises de lâOise, 10 dĂ©cembre 1869 ⊠condamne BelliĂšre ClĂ©ment-Modeste Ă la peine de mort⊠» Modeste â puisquâon a chez lui lâhabitude de lâappeler... Celui qui n'aimait pas les prĂȘtres 01 mars 2015 ExĂ©cution, AnnĂ©es 1890, Nord, Deibler Celui qui nâaimait pas les prĂȘtres Affaire François-OnĂ©sime Baillet et Louis Dutilleul, Merlimont, Berck, Ronchin, Ascq, FouquiĂšres-lĂšs-BĂ©thune Cour dâassises du Nord, 6-7 juillet 1891 NOTA CETTE AFFAIRE A ĂTĂ PUBLIĂE EN 2007 DANS LE RECUEIL "TUEURS... Petit-Louis » le double assassinat de Coudiba 13 fĂ©vrier 2020 AnnĂ©es 1920, Deibler, ExĂ©cution, Landes Petit-Louis » le double assassinat de Coudiba Affaire Bernard Louis Bordes, BĂ©lis Cour dâassises des Landes, 26-27 avril 1923 NB Ce texte, paru en 2006 dans "Les Grandes Affaires Criminelles de Gascogne", vous est ici proposĂ© dans une version corrigĂ©e....
Assisesdes Bouches-du-RhÎne: La cour d'assises a condamné Catherine Guay à cinq ans de prison, dont trois avec sursis et mise à l'épreuve, pour le
Archives Marseille, 12 dĂ©cembre. - Un passif de 3 milliards 200 millions de francs de l'Ă©poque, une faillite retentissante avec deux mille crĂ©anciers, une information pĂ©nale ouverte aboutissant Ă l'origine Ă huit inculpations pour abus de confiance, recel, banqueroute frauduleuse et complicitĂ©, une cascade de procĂ©dures diverses, tant au tribunal de commerce qu'au tribunal civil. C'Ă©tait, en novembre 1957, l'affaire Jacquet-Francillon, agent de change de onze ans de vicissitudes diverses, la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne avait, mardi et mercredi, Ă en connaĂźtre enfin le fond, ayant Ă juger l'un des inculpĂ©s, mais un seul, Lucien Bonmartin, remisier en Bourse, considĂ©rĂ© dĂšs les origines comme l'un des responsables de cette catastrophe financiĂšre, mais qui, bien naturellement, du fait de sa position d'accusĂ© solitaire, allait chercher Ă se prĂ©senter comme un les autres ne sont plus lĂ , ou il n'y sent pas encore. L'un, que l'on pouvait croire au dĂ©part le principal, c'est-Ă -dire M. NoĂ«l Jacquet-Francilion, est dĂ©cĂ©dĂ© aprĂšs plusieurs annĂ©es de dĂ©tention prĂ©ventive. D'autres ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de non-lieu. Enfin, deux des personnages qui, avec le temps, sont apparus comme les instigateurs et les animateurs principaux. Camille et Joseph Olive, sont absents, le premier faisant l'objet d'une expertise psychiatrique en raison de son comportement en prison, oĂč il promet des chapeaux de cardinal Ă qui vient le voir, l'autre s'Ă©tant rĂ©fugiĂ© en Uruguay et devant, ce jeudi, ĂȘtre jugĂ© par contumace. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Mais, pour les neuf JurĂ©s de la cour d'assises, il fallait bien expliquer cette situation peu commune et les raisons d'une aussi longue attente. L'explication tient, semble-t-il, dans la bĂ©vue commise au dĂ©part. AprĂšs la clĂŽture de l'information pĂ©nale - conduite d'abord par M. Delmas-Goyon, qui ne put la terminer, ayant Ă©tĂ©, entre temps, nommĂ© Ă Paris, - les inculpĂ©s avaient Ă©tĂ© renvoyĂ©s par son successeur, en 1959, devant le tribunal correctionnel de Marseille. A cette audience l'une des parties civiles, qui n'est d'ailleurs pas prĂ©sente aujourd'hui, fit observer que M. Jacquet-Francilion Ă©tant agent de change, c'est-Ă -dire officier ministĂ©riel, l'affaire relevait automatiquement de la cour d'assises. Le tribunal correctionnel se dĂ©clara, dans ces conditions, incompĂ©tent, et il fallut recourir Ă la procĂ©dure d'assises. La cour d'Aix-en-Provence commença par confirmer le jugement d'incompĂ©tence du tribunal correctionnel. Un premier pourvoi en cassation fut formĂ© et admis. On se retrouva ainsi devant la cour de Montpellier, dont l'arrĂȘt fut Ă son tour cassĂ©, et le dossier fut finalement renvoyĂ© Ă Dijon, dont la cour ne retint alors comme accusĂ©s dĂ©finitifs que NoĂ«l Jacquet-Francilion, Camille et Joseph Olive et, enfin, Lucien Bonmartin. Puis NoĂ«l Jacquet-Francilion, mis en libertĂ© provisoire en raison de son Ă©tat de santĂ©, mourut. AprĂšs quoi Camille Olive, bĂ©nĂ©ficiant lui aussi de la libertĂ© provisoire, disparut. On devait le retrouver en 1967 seulement Ă Rome, oĂč la police italienne l'arrĂȘtait pour une affaire de grivĂšlerie dans un palace. La France obtint sans difficultĂ© l'extradition et l'on pensait alors pouvoir le juger en compagnie de Lucien Bonmartin, puisqu'ils restaient les deux seuls inculpĂ©s que la justice avait sous la main. Mais voici que Camille Olive, Ă la prison des Baumettes, se comporta d'une façon telle qu'on douta de son intĂ©gritĂ© mentale. Des experts ayant demandĂ© Ă l'observer en milieu psychiatrique avant de se prononcer dĂ©finitivement, on ne voulut pas cependant faire languir plus longtemps Lucien Bonmartin, qui, lui, acceptait le dĂ©bat. Et c'est ainsi que ce dernier s'est retrouvĂ© seul accusĂ© de cette session extraordinaire des assises des Bouches-du-RhĂŽne. Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Aixen-Provence - Une femme au caractĂšre difficile, travailleuse, mais "une mĂšre aimante": c'est le portrait que le clan Pastor a dressĂ© vendredi devant la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne SociĂ©tĂ© Le procĂšs de la tuerie des Marronniers s'est ouvert mardi devant la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne, oĂč Ange Toussaint Federici comparaĂźt pour l'assassinat de trois hommes en avril 2006 dans un bar de Marseille. Le procĂšs de la tuerie des Marronniers s'est ouvert mardi devant la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne, oĂč Ange Toussaint Federici comparaĂźt pour l'assassinat de trois hommes en avril 2006 dans un bar de premiĂšre matinĂ©e d'audience devait ĂȘtre consacrĂ©e Ă la dĂ©signation des jurĂ©s, Ă la lecture de l'ordonnance de mise en accusation et aux premiĂšres auditions des parties civiles. Le verdict est attendu de 50 ans et seul Ă comparaĂźtre, l'accusĂ© est le chef prĂ©sumĂ© de la bande des bergers braqueurs de Venzolasca Haute-Corse. EscortĂ© par le GIPN Ă son arrivĂ©e au tribunal, vĂȘtu d'une veste grise et d'un col roulĂ© noir, il s'est prĂ©sentĂ© Ă la cour comme "agriculteur".Federici avait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă 20 ans de rĂ©clusion en 1999 pour une sĂ©rie d'attaques de banques dans le sud de la France, une peine amĂ©nagĂ©e par la 4 avril 2006 au soir, un commando de huit Ă dix individus lourdement armĂ©s et encagoulĂ©s avait fait irruption au bar des Marronniers, dans le 13e arrondissement de Marseille, et ouvert le feu sur quatre hommes qui regardaient un match de football Ă la tĂ©lĂ©vision. Deux avaient Ă©tĂ© tuĂ©s sur le coup, un troisiĂšme avait succombĂ© dans la nuit et le quatriĂšme avait seulement Ă©tĂ© blessĂ© Ă un les dĂ©cĂ©dĂ©s, Farid Berrahma, 39 ans, figure grandissante du milieu de la rĂ©gion marseillaise. SoupçonnĂ© de trafic de drogue international et de rĂšglements de comptes particuliĂšrement violents, il Ă©tait aussi connu de la police pour exploiter des machines Ă sous autour de l'Etang de Berre, en concurrence avec Federici, dont un proche avait Ă©tĂ© abattu deux semaines des tĂ©moins, un des membres du commando avait aussi Ă©tĂ© blessĂ© dans la fusillade des Marronniers. Une expertise ADN des traces de sang sur les lieux a permis d'identifier Federici. Ce dernier admet sa prĂ©sence dans le bar, mais comme simple client et victime collatĂ©rale, niant toute implication dans la tuerie que l'accusation place dans un contexte de guerre entre deux bandes criminelles rivales. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Tuerie des Marronniers Ange Toussaint Federici devant les assises des Bouches-du-RhĂŽneLeprocĂšs de Pascal Payet s'ouvre ce matin devant la Cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne, Ă Aix-en-Provence. SpĂ©cialiste de l'Ă©vasion par hĂ©licoptĂšre, ce braqueur multirĂ©cidiviste s'Ă©tait
Julien Gleise, 24 ans, dĂ©jĂ condamnĂ© Ă 18 ans de rĂ©clusion criminelle pour une double tentative de meurtre Ă Marseille, comparaissait depuis jeudi pour une autre tentative d'homicide sur une jeune femme qui l'avait "mal regardĂ©". Un incident survenu vendredi s'est soldĂ© par le report du procĂšs. AprĂšs une longue attente, l'audience a dĂ©marrĂ© en fin de matinĂ©e vendredi, Julien Gleise se prĂ©sentant dans le box, le visage tumĂ©fiĂ© et le pantalon dĂ©chirĂ©. Selon son avocat, Me Christophe Bass, Julien Gleise a Ă©tĂ© "tabassĂ©" par les surveillants de la prison de Luynes Bouches-du-RhĂŽne lors de son extraction tĂŽt vendredi matin. "M. Gleise a voulu se doucher, on lui a laissĂ© 5 minutes et on l'a sorti manu militari", a dĂ©clarĂ© Me Bass, estimant que "l'on ne comparaĂźt pas devant une cour d'assises en s'Ă©tant fait tabasser le matin. Un procĂšs reportĂ© sine dieL'accusĂ© et son avocat ont demandĂ© le report du procĂšs. "Je ne rejoins pas la dĂ©fense sur le terme "tabassĂ©", a fait valoir l'avocat gĂ©nĂ©ral Olivier Couvignou. Il a demandĂ© la poursuite du procĂšs aprĂšs qu'un mĂ©decin eut examinĂ© l'accusĂ© et conclu qu'il Ă©tait physiquement en Ă©tat de comparaĂźtre. "L'accusĂ© souffre de douleurs au niveau du visage" a annoncĂ© la prĂ©sidente de la cour, Jacqueline Faglin. Julien Gleise se plaignant Ă©galement de violents maux de tĂȘtes, la cour a jugĂ© que les conditions de bon dĂ©roulement du procĂšs n'Ă©taient pas rĂ©unies "compte tenu de la lourde peine qu'il encourt".C'est vrai que j'ai la gĂąchette facile Dans ce nouveau procĂšs, la victime, Karima, 22 ans, avait Ă©tĂ© agressĂ© par Julien Gleise Ă proximitĂ© de son domicile, parce qu'elle l'avait "mal regardĂ©" selon lui. Il Ă©tait alors revenu, armĂ© d'un 357 magnum et avait tirĂ© sur elle, Ă quelques mĂštres et de dos alors qu'elle s'enfuyait, la blessant griĂšvement Ă la jambe. Avant sa condamnation Ă 18 ans de rĂ©clusion, Julien Gleise qui reconnaĂźt avoir "la gĂąchette facile" et affirme avoir tirĂ© "sans vouloir tuer", avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© condamnĂ© Ă 16 reprises dont plusieurs fois pour menaces de mort.
Assisesdes Bouches-du-RhĂŽne - Lynchage aux Baumettes : de 14 Ă 20 ans de prison Les jurĂ©s ont retenu l'intention homicide mais exclu l'idĂ©e d'un guet-apens tendu Ă Ramses Aly El Sayed dansSociĂ©tĂ© Une mĂšre de famille de 38 ans a Ă©tĂ© condamnĂ©e jeudi par la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne Ă deux ans de prison pour avoir tuĂ© en octobre 2008 le bĂ©bĂ© qu'elle venait de mettre au monde dans un bois. Une mĂšre de famille de 38 ans a Ă©tĂ© condamnĂ©e jeudi par la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne Ă deux ans de prison pour avoir tuĂ© en octobre 2008 le bĂ©bĂ© qu'elle venait de mettre au monde dans un bois. Les jurĂ©s n'ont pas suivi les rĂ©quisitions de l'avocate gĂ©nĂ©rale, Martine Assonion, qui avait rĂ©clamĂ© au terme de quatre jours d'audience cinq ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis. Ils ont en revanche assorti la condamnation de 10 ans de suivi socio-judiciaire et d'une obligation de soins. Sophie Villaron, qui s'est fait stĂ©riliser Ă sa demande pendant sa dĂ©tention prĂ©ventive, "a besoin d'un suivi socio-judiciaire suffisamment long pour se soigner mĂȘme si le risque de rĂ©itĂ©ration est Ă exclure", a affirmĂ© dans son rĂ©quisitoire Mme Assonion. En octobre 2008, cette mĂšre de famille de trois enfants avait Ă©tĂ© mise en examen pour meurtre sur mineur de quinze ans aprĂšs la dĂ©couverte par deux promeneurs Ă Orgon Bouches-du-RhĂŽne du cadavre d'un nouveau-nĂ© dans un sous-bois distant d'Ă peine 200 mĂštres de son domicile. Aux enquĂȘteurs, elle avait racontĂ© que, se sachant enceinte, elle avait, par peur de la rĂ©action de son compagnon, prĂ©fĂ©rĂ© cacher cette grossesse. Sentant des contractions, elle Ă©tait partie accoucher dans les bois oĂč elle avait, pour "l'empĂȘcher de crier", mis sa main sur la bouche du bĂ©bĂ© jusqu'Ă ce qu'il s'arrĂȘte de respirer. Pour les experts psychiatres et psychologues qui se sont succĂ©dĂ© Ă la barre, Sophie Villaron fait preuve d'"immaturitĂ© affective" et sa personnalitĂ© est caractĂ©risĂ©e par un "complexe d'infĂ©rioritĂ© et un malaise relationnel". L'avocat de la dĂ©fense, Me Christophe Bass, a expliquĂ© jeudi que sa cliente a Ă©tĂ© "dans un enfermement psychologique pendant 35 ans", demandant des "soins efficaces" Ă la place d'un "retour en prison". La jeune femme de 38 ans, sans profession, a connu au total six grossesses, dont trois seulement sont arrivĂ©es Ă terme, et une seule a Ă©tĂ© dĂ©sirĂ©e, pour son deuxiĂšme fils, nĂ© en 2001. Son compagnon, pĂšre de deux de ses trois enfants, s'est portĂ© partie civile dans ce procĂšs. Sophie Villaron a dĂ©ja effectuĂ© 13 mois de dĂ©tention provisoire. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Assises des Bouches-du-RhĂŽne une mĂšre infanticide condamnĂ©e Ă deux ans de prison 1 CommentaireBouchesdu-RhĂŽne : toute l'actualitĂ© en direct, soyez informĂ© des Ă©vĂ©nements, de la politique, de la vie des villes et des territoires, des loisirs et des sports tout au long de la journĂ©e
Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Un procĂšs qui s'ouvre demain vendredi Ă Aix-en-Provence amĂšne devant la Cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne deux aveugles, Maximilien Levesque et son amie Anne Barbini. Ils sont accusĂ©s d'avoir tuĂ© le 13 aoĂ»t 1958 Albert Barbini, le mari d'Anne, aveugle comme eux. Ainsi va-t-on assister Ă un dĂ©bat d'oĂč sera absent le regard, ce regard qui fait la vie d'un procĂšs contradictoire, qui est l'une des premiĂšres particularitĂ©s auxquelles on s'attache quand on dĂ©couvre un inculpĂ©, dont il peut se servir pour donner Ă ses rĂ©pliques certains accents. C'est le mĂȘme regard, quel qu'il soit, que trouvent d'ordinaire devant eux prĂ©sident, jurĂ©s, procureur tĂ©moins, qui lĂ sera absent. Il l'Ă©tait de la mĂȘme façon au moment du crime. Sans cette particularitĂ© extraordinaire l'affaire serait banale, et seulement lamentable comme le furent ses mobiles. Elle s'est dĂ©roulĂ©e Ă Marseille oĂč Ă©taient mariĂ©s Anne et Albert Barbini, aveugles l'un et l'autre. Il semble que ce fut un curieux couple, assez misĂ©rable dans son comportement et assez vite dĂ©suni. Ils vivaient cependant ensemble en 1958, partageant une chambre Ă l'Institut dĂ©partemental des aveugles de Marseille. C'est lĂ qu'Anne Barbini rencontra Maximilien Levesque, garçon de vingt-trois ans, portant lui aussi la canne blanche mais dont la nuit n'Ă©tait pas totale au moment des faits. Un dixiĂšme de vision lui permettait encore de distinguer vaguement. Pour cet homme, Anne Barbini a rapidement Ă©prouvĂ© des sentiments passionnĂ©s. Pour lui elle a demandĂ© le divorce et obtenu avec une pension mensuelle de 6 000 francs le droit de loger dans une chambre nouvelle oĂč elle sera seule et libre. Cependant le soir mĂȘme de cette dĂ©cision elle veut retirer de la chambre, oĂč reste le mari, ce qu'elle considĂšre comme ses biens. Elle se heurte Ă une porte fermĂ©e, entre par une fenĂȘtre. Le mari n'est pas lĂ . Mais en cherchant ce qu'elle entend reprendre elle aurait constatĂ© la disparition de certains objets. Alors elle s'en fut chercher Maximilien Levesque pour la soutenir dans l'explication qu'elle se promettait d'avoir avec le mari. S'agissait-il d'administrer une simple correction ? L'idĂ©e de meurtre Ă©tait-elle nĂ©e dĂšs cet instant ? Ce sera l'objet de la discussion, cette discussion sans regards qui puissent se croiser. Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.