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ESCAPE FROM NEW YORK En raison d'une Ă©norme hausse de la criminalitĂ©, le gouvernement prend la dĂ©cision de transformer New York en centre de dĂ©tention perpĂ©tuelle. Une fois Ă l'intĂ©rieur, les prisonniers sont livrĂ©s Ă eux-mĂȘmes et il n'est plus question d'en ressortir ! Suite Ă une prise d'otages, l'avion prĂ©sidentiel est dĂ©tournĂ© avant de s'Ă©craser Ă l'intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre d'incarcĂ©ration. PressĂ© par le temps, la dĂ©cision est prise d'envoyer un dangereux criminel Ă l'intĂ©rieur de la prison pour ramener discrĂštement le prĂ©sident et ses prĂ©cieux documents. AprĂšs FOG, John Carpenter aurait du rĂ©aliser PHILADELPHIA EXPERIMENT pour Avco Embassy. Mais n'Ă©tant pas satisfait du scĂ©nario, il propose Ă la maison de production un scĂ©nario qu'il traĂźne depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ et qui devient ESCAPE FROM NEW YORK soit NEW YORK 1997 en version française. Tout comme HALLOWEEN et FOG, la majeure partie de NEW YORK 1997 se dĂ©roule de nuit et comme pour les deux films prĂ©cĂ©dents, c'est Dean Cundey qui s'occupe de la photo du film sur lequel ils expĂ©rimentent de nouveaux objectifs qui ont l'avantage d'obtenir une plus grande profondeur de champ et surtout d'ĂȘtre adaptĂ©s aux tournages nocturnes. Autre Ă©lĂ©ment clef dans la rĂ©alisation de NEW YORK 1997, Joe Alves s'occupe de prĂ©parer le terrain. Ancien collaborateur de Steven Spielberg sur LES DENTS DE LA MER et RENCONTRES DU TROISIEME TYPE, ce directeur artistique passera Ă la rĂ©alisation pour LES DENTS DE LA MER 3. Sur NEW YORK 1997, il s'occupera donc essentiellement de transformer des paysages contemporains de Saint Louis pour qu'ils ressemblent Ă une version chaotique de New York. Pas mal d'ingĂ©niositĂ© de son cĂŽtĂ© ainsi que la mise en scĂšne de John Carpenter permettent de crĂ©er l'illusion avec un petit budget de six millions de dollars. Au final, le film sera un succĂšs qui sera inĂ©vitablement repris pour quelques copies sur celluloĂŻd, que ce soit de façon directe comme l'amusant 2019 APRES LA CHUTE DE NEW YORK ou indirecte tel que l'Ă©vasion de la chambre d'hĂŽtel dans NEMESIS. Toujours de FOG, John Carpenter reprend aussi Adrienne Barbeau et Tom Atkins mais il lui manque l'acteur pour interprĂ©ter le rĂŽle principal ! Pour incarner l'anti-hĂ©ros Snake Plissken, John Carpenter pense Ă Kurt Russell avec qui il a dĂ©jĂ travaillĂ© sur la mini-sĂ©rie, distribuĂ©e en version courte dans les salles de cinĂ©ma françaises, LE ROMAN D'ELVIS. Un peu incrĂ©dule face Ă un acteur jusque-lĂ cantonnĂ© Ă des interprĂ©tations un peu trop lisses, la production aurait prĂ©fĂ©rĂ© imposer Charles Bronson qui aurait Ă©tĂ© intĂ©ressĂ© par le rĂŽle. Mais John Carpenter soutient mordicus Kurt Russell. Suite Ă ce tournage, les deux hommes deviendront amis et ils se retrouveront pour THE THING, LES AVENTURES DE JACK BURTON et LOS ANGELES 2013, la suite mal perçue de NEW YORK 1997. Pour lui donner la rĂ©plique, ils engagent Lee Van Cleef, figure lĂ©gendaire du Western que ce soit pour Sergio Leone LE BON, LA BRUTE ET LE TRUANDâŠ, le personnage de SABATA ou une flopĂ©e de Westerns amĂ©ricains plus traditionnels. Au moment de NEW YORK 1997, son heure de gloire est passĂ©e et il lui faut malheureusement plus tard cachetonner ici ou lĂ , mĂȘme Ă la tĂ©lĂ©vision dans une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e oĂč il incarne un ninja poursuivi par Sho Kosugi. Enfin, NEW YORK 1997 se pare de Donald Pleasence, Ernest Borgnine, Harry Dean Stanton et mĂȘme de Isaac Hayes, compositeur, entre autre, du thĂšme musical de SHAFT. Season Hubley, Ă©pouse Ă l'Ă©poque de Kurt Russell, vient donner la rĂ©plique Ă son mari dans un rĂŽle assez bref. Et pour ceux qui ne le saurait pas, Jamie Lee Curtis est mĂȘme de la partie puisqu'elle prĂȘte sa voix lors de la prĂ©sentation de la prison au dĂ©but du film. AprĂšs les Ă©vĂšnements du 11 septembre, il y eut des rumeurs concernant la modification de films et NEW YORK 1997 faisait partie du lot. Une rumeur entretenue par la modification de MEN IN BLACK II ou la disparition du Teaser de SPIDER-MAN qui mettait en vedette les tours jumelles. Des AmĂ©ricains ont du voir avec le crash volontaire d'un avion dans un immeuble au dĂ©but du film et l'utilisation du World Trade Center dans le scĂ©nario, de mauvais souvenirs Ă effacer. Heureusement, ces rumeurs se sont avĂ©rĂ©es fausses et John Carpenter revient d'ailleurs rapidement lĂ -dessus dans sa petite prĂ©sentation parmi les supplĂ©ments. A l'origine, John Carpenter avait tournĂ© toute une sĂ©quence d'un casse rĂ©alisĂ© par Snake Plissken avant que celui-ci ne soit apprĂ©hendĂ© dans le mĂ©tro. JugĂ© trop longue et ralentissant l'entrĂ©e dans le vif du sujet, cette sĂ©quence disparaĂźt totalement avant que l'on en retrouve des morceaux, sans piste sonore, sur le Laserdisc de New Line. Depuis, l'intĂ©gralitĂ© de la sĂ©quence a Ă©tĂ© retrouvĂ©e, bande-son incluse, et il serait prĂ©vu de la rajouter au film pour une future Ă©dition sur DVD. L'Ă©dition française ne fait pas vraiment mention de ce passage d'une dizaine de minutes, bien que rapidement Ă©voquĂ© dans la prĂ©sentation de John Carpenter, et pas la moindre image n'est visible non plus ! Au fil des ans, le personnage de Snake Plissken est devenu une vĂ©ritable icĂŽne. Anti-hĂ©ros qui n'agit que pour lui-mĂȘme, Snake Plissken s'inscrit naturellement dans un systĂšme oĂč la vie humaine n'a plus beaucoup d'importance. Pas vraiment du cĂŽtĂ© du bien, Snake Plissken apparaĂźt pourtant bien plus humain qu'un PrĂ©sident des Etats-Unis, incarnĂ© par Donald Pleasence, antipathique mais probablement pas si Ă©loignĂ© de la plupart des personnes qui nous gouvernent. L'univers de NEW YORK 1997 n'a rien de rose et ne fait pas montre de manichĂ©isme. La fin de NEW YORK 1997 ne se lance pas non plus dans le happy-end mĂȘme si sa conclusion est des plus jouissives. Celle-ci sera encore dĂ©cuplĂ©e dans le final mĂ©morable de LOS ANGELES 2013 quinze ans plus tard ! NEW YORK 1997 est un film d'anticipation critique envers la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine. Mais tout cela se fond dans un vĂ©ritable film d'action oĂč l'on suit le pĂ©riple d'un Snake Plissken qui va se faire taper dessus, mitrailler, et devra souffrir pour atteindre son but. Des ingrĂ©dients qui font recette comme c'est le cas d'une autre icĂŽne du cinĂ©ma avec le John McClane de la sĂ©rie des DIE HARD PIEGE DE CRISTAL et ses deux suites. L'aspect politique du film s'efface donc au profit de l'efficacitĂ© rigoureuse du film d'action. En rĂ©alisant un vrai/faux remake avec LOS ANGELES 2013 version comics-book», John Carpenter se permettra de pousser le bouchon beaucoup plus loin dans sa critique de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine. TF1 VidĂ©o avait dĂ©jĂ sorti sa propre version de NEW YORK 1997 sur DVD. Le cadre n'Ă©tait pas exactement respectĂ© et, comme on peut le voir sur les images, le nouveau transfert rĂ©alisĂ© par Studio Canal dĂ©couvre un peu plus d'images sur les cĂŽtĂ©s pour retrouver le cadrage en format large d'origine. Les couleurs trĂšs froides, limite clinique, du disque TF1 sont remplacĂ©es par des couleurs bien plus chaudes et une teinte plus proche des intentions d'origine. NĂ©anmoins, l'image n'est pas exempte de dĂ©fauts et la compression se fait sentir essentiellement dans les arriĂšre-plans. Le disque contient la piste sonore anglaise en Dolby d'origine, codĂ©e sur deux canaux et que l'on peut dĂ©coder en ProLogic, mais aussi de nouveaux mixages en Dolby Digital Ce choix est disponible que ce soit pour la version originale ou le doublage français. Dans un cas comme dans l'autre, si l'on gagne en clartĂ© et en dynamisme, les pistes sonores n'ont pas Ă©tĂ© modifiĂ©es de façon radicale pour respecter les bandes-son d'origine, Ă l'exception peut-ĂȘtre d'une mise en retrait de certains dialogues sur la version anglaise. Certains effets, comme des coups de feu, pourront ainsi paraĂźtre un peu Ă©touffĂ©s voire trĂšs Ă©tranges pour ceux qui sont habituĂ©s Ă Ă©couter des films rĂ©cents en multi-canaux. Mais au moins, personne ne s'est amusĂ© Ă jouer les apprentis sorciers ! Concernant le doublage français, il semble ĂȘtre en simple stĂ©rĂ©o et manque un peu de spatialisation. On retrouve ce problĂšme sur le mixage dans une moindre mesure mais ce mixage ne parvient pas Ă donner la mĂȘme impression de rĂ©alisme que la version anglaise. Parmi les supplĂ©ments, on peut regretter l'absence d'un commentaire audio. Celui-ci existait pourtant bel et bien sur le Laserdisc amĂ©ricain et donnait la parole au rĂ©alisateur mais aussi Ă l'interprĂšte de Snake Plissken. Pour qui a eu le plaisir de l'Ă©couter, cela paraĂźtra encore plus dĂ©cevant de ne pas retrouver les deux hommes nous parler du film avec nombre d'anecdotes amusantes comme la sĂ©quence trop rĂ©aliste au goĂ»t de Kurt Russell du combat sur le ring puisque le catcheur face Ă lui ne faisait pas semblant ! Il est probable que New Line, Ă©diteur du Laserdisc Ă l'Ă©poque, n'a pas laissĂ© Ă©chapper ce bonus tout comme des scĂšnes coupĂ©es du casse qui devait ouvrir le film ou une interview de Carpenter Ă propos du film. L'interview de Carpenter, prĂ©sente sur le Laserdisc, sera remplacĂ©e ici par une autre rĂ©alisĂ©e spĂ©cialement pour le DVD français. Le rĂ©alisateur prĂ©sente rapidement la genĂšse du film et parle au passage du challenge de montrer visuellement Ă l'Ă©cran un New York abandonnĂ© Ă des prisonniers sans foi ni loi. En dehors de cette petite prĂ©sentation, on retrouvera trois bandes-annonces mais celle du disque français, prĂ©sentĂ©e en format large, n'est pas sur ce disque. Enfin, deux galeries de photos permettent de dĂ©couvrir des affiches internationales du film ainsi que divers clichĂ©s photographiques. Quelques filmographies plus tard, vous en aurez terminĂ© avec les supplĂ©ments spĂ©cifiques Ă NEW YORK 1997. Dernier supplĂ©ment, le disque contient un petit documentaire qui donne la parole Ă divers rĂ©alisateurs et acteurs pour nous donner leur opinion concernant John Carpenter. Ce sont donc, entre autre, Vincenzo Natali CUBEâŠ, Jaume Balaguero LA SECTE SANS NOM et DARKNESS qui parle d'ailleurs en français, Eric Valette MALEFIQUE, Doug Headline BROCELIANDE, Brian Yuzna SOCIETY, LE RETOUR DES MORTS-VIVANTS 3⊠ou George Corraface qui se succĂšdent en exprimant leur admiration pour Mr. Carpenter. L'acteur George Corraface, le seul Ă avoir travaillĂ© directement avec John Carpenter, a d'ailleurs quelques anecdotes plutĂŽt amusantes dont l'une d'elles nous prouve que des diffĂ©rences de budget peuvent modifier considĂ©rablement le casting d'une colombe. Nous attendions une Ă©dition plus impressionnante de NEW YORK 1997 sur DVD aprĂšs le disque un peu vide de TF1 VidĂ©o. A l'arrivĂ©e, il y a de quoi ĂȘtre partagĂ© entre le plaisir de revoir le film accompagnĂ© de quelques supplĂ©ments sympathiques la prĂ©sentation de John Carpenter et le documentaire et l'impression que l'Ă©dition dĂ©finitive se trouve encore bien Ă©loignĂ©e ! 4 news 635 critiques Film & VidĂ©o 2 critiques Livres On aime Snake Plissken Les acteurs La prĂ©sentation de John Carpenter Le documentaire On n'aime pas Quelques soucis de compression Une Ă©dition qui n'est hĂ©las pas aussi complĂšte comme on pouvait l'espĂ©rer Mon compte Se connecter S'inscrire Notes des lecteurs Votez pour ce film Vous n'ĂȘtes pas connectĂ© ! 7,88 24 votes Ma note - Autres critiques L'Ă©dition vidĂ©o Editeur Support DVD Double couche Audio English Dolby Digital English Dolby Digital StĂ©rĂ©o Surround Francais Dolby Digital Francais Dolby Digital StĂ©rĂ©o Supplements PrĂ©sentation par John Carpenter 10mn38 Carpenter vu par⊠Documentaire â 21mn06 Bandes-annonces Teaser 1 Teaser 2 Trailer Galerie de photos Photos de tournage Photos de production Filmographies John Carpenter Kurt Russell Lee Van Cleef Donald Pleasence Adrienne Barbeau Menus Autres Ă©ditions vidĂ©o
Escapefrom New York: Directed by John Carpenter. With Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Donald Pleasence. In 1997, when the U.S. president crashes into Manhattan, now a giant maximum
Titre Original Escape From New York De John Carpenter Avec Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Adrienne Barbeau AnnĂ©e 1981 Pays Etats-Unis Genre Science-Fiction RĂ©sumĂ© En 1997, Manhattan est devenu une immense Ăźle-prison ou trois millions de dĂ©tenus sont organisĂ©s en bandes rivales. A la suite dâun attentat, lâavion du PrĂ©sident des Etats-Unis se crashe dans le pĂ©nitencier. Le chargĂ© de sĂ©curitĂ© Bob Hauk dĂ©cide dâenvoyer un prisonnier pour le rĂ©cupĂ©rer. Ce dĂ©tenu sâappelle Snake Plissken. LĂąchĂ© Ă lâintĂ©rieur, il doit se frayer un chemin en Ă©vitant les loubards et les cannibales qui peuplent Manhattan. Snake nâa que quelques heures pour rĂ©cupĂ©rer le prĂ©sident, Ă©viter un incident diplomatique catastrophique et surtout⊠dĂ©samorcer les mini-bombes quâon lui a implantĂ©es dans le corps Ă son insu. Avis Quand John Carpenter fait un film, il y a toujours des messages sous-jacents. Ainsi, Prince des TĂ©nĂšbres nâest pas seulement un film angoissant, mais il est aussi un tollĂ© contre lâĂ©glise et la religion au sens large. Invasion Los Angeles nâest pas seulement un film sur une invasion extraterrestre, mais une critique acerbe du systĂšme publicitaire et du gouvernement. The Thing nâest pas quâun film dâhorreur puisquâil montre la paranoĂŻa des gens face Ă lâinconnu, et la confiance quâĂ lâhomme en lâhomme. Bref, tous ses films ont un cĂŽtĂ© politique et possĂšde une critique cachĂ©e trĂšs virulente envers le systĂšme, ou encore envers la culture de masse. New-York 1997 ne fait pas exception Ă la rĂšgle puisquâil va proposer un univers futuriste trĂšs pessimiste et une vision de lâarmĂ©e ainsi que du gouvernement trĂšs nĂ©gative. On est tous dâaccord pour dire que New-York nâest pas devenu une citĂ© forteresse, mais le film datant de 1981 reste assez visionnaire et propose quelque chose de trĂšs inventif et peut-ĂȘtre de prĂ©visionnel pour un futur pas si Ă©loignĂ©. Et si on allait faire un tour du cĂŽtĂ© de Manhattan. Le scĂ©nario de ce mĂ©trage est assez simple dans sa structure, ainsi que dans son dĂ©roulement. Il est plus difficile dâaccĂ©der Ă la seconde lecture, avec le message que veut faire passer Carpenter. On va donc suivre le PrĂ©sident des Etats-Unis qui se crashe en plein dans la prison quâest devenue lâĂźle de Manhattan. Seulement, cette prison nâest soumise Ă aucune rĂšgle et la loi du plus fort rĂšgne en maĂźtre. Il devient urgent de libĂ©rer le prĂ©sident, dâautant plus quâil dĂ©tient un microfilm pour une confĂ©rence sur le devenir du monde. Les autoritĂ©s dĂ©cident alors dâenvoyer un condamnĂ©, Snake Plissken, ancien vĂ©tĂ©ran de lâarmĂ©e pour sauver le prĂ©sident. Sa rĂ©compense ? La libertĂ© mais pour quâil accepte, on lui injecte des micro-bombes dans le sang qui exploseront au bout de 24h sâil ne revient pas avec le prĂ©sident vivant. DĂšs le dĂ©part du film, le ton est donnĂ©. On aura droit Ă de lâaction, mais on voit trĂšs rapidement le message de Carpenter le gouvernement est pourri jusquâĂ la moelle. Le fait que Plissken se retrouve dos au mur est la dĂ©monstration dâun gouvernement tyrannique auquel le hĂ©ros ne peut faire face. Encore une fois, les thĂšmes prĂ©fĂ©rĂ©s du cinĂ©aste sont agglutinĂ©s dans ce mĂ©trage avec une force impressionnante. Ainsi, la minoritĂ© sâoppose Ă la majoritĂ© et parfois, la nature humaine dispose de ressource insoupçonnĂ©e. Lâautre point fort du film, câest lâambiance qui rĂšgne dans ce film. DĂšs le dĂ©part, on ressent une grande froideur dans les dĂ©cors, presque une rigiditĂ© absolue du cĂŽtĂ© civilisĂ© ». Seulement, le chaos qui rĂšgne de lâautre cĂŽtĂ© du mur donne un sentiment dâisolement alors quâil y a plein de prisonniers. Les couleurs et les lumiĂšres sont finement choisis, puisque le maĂźtre utilise des tons bleus, et la seule lumiĂšre jaune qui est exploitĂ©e se retrouve sur le ring ou Snake combat le gros porc, donnant un sentiment dâurgence et de chaleur. Tout demeure trĂšs austĂšre, dâun cĂŽtĂ© comme de lâautre et donne un sentiment de morositĂ©, voir mĂȘme de fin du monde assez dĂ©licate. Rends-moi mon Ćil ! Carpenter sait sâentourer dâacteurs de talent et la nature de ses films y est surement pour quelque chose. On retrouve des acteurs de talent et notamment deux acteurs qui ont dĂ©jĂ officiĂ© pour lui. En hĂ©ros charismatique et musclĂ©, nous avons droit Ă Kurt Russell, hĂ©ros de The Thing qui campe un Snake Plissken qui se passe de commentaire. Incarnant une classe naturelle et une assurance dĂ©stabilisante, Kurt Russell est Ă fond dans son rĂŽle et joue Ă la perfection le hĂ©ros qui sâen les bat les couilles de tout et qui se retrouve confrontĂ© Ă une autoritĂ© qui ne lui plait pas. Son personnage inspirera dâailleurs le jeu vidĂ©o avec Metal Gear Solid et son hĂ©ros borgne Solid Snake. On retrouve aussi Donald Pleasence, dĂ©jĂ vu dans Halloween et Prince des TĂ©nĂšbres, qui joue ici le prĂ©sident des Etats-Unis et qui le fait avec une certaine froideur, donnant un personnage dĂ©testable que lâon aime voir souffrir. Il le joue formidablement bien mettant en avant un cĂŽtĂ© dĂ©shumanisĂ© incroyable, et ajoutant un Ă©lan de haine envers ce personnage censĂ© reprĂ©senter le peuple avec son je mâen foutisme sur la fin du mĂ©trage. On retrouve aussi de grand acteur comme Lee Van Cleef, jouant le chef de lâarmĂ©e, un salaud de premiĂšre qui abuse de son pouvoir et qui se fiche des vies humaines, prĂ©fĂ©rant le rĂ©sultat et sa carriĂšre. LĂ encore, rien Ă dire sur son jeu de comĂ©dien. CĂŽtĂ© fĂ©minin, on nâa pas grand-chose Ă se mettre sous la dent, si ce nâest Adrienne Barbeau et câest un beau morceau, dĂ©jĂ vu dans The Fog, qui joue la pute de luxe dâun dĂ©tenu et qui joue fort bien son rĂŽle, se rĂ©vĂ©lant Ă la fin. Seul le mĂ©chant mâa semblĂ© peu convaincant, trop gentil et pas assez dans lâexcĂšs, qui se fait voler la vedette par Romero, son subalterne. On retrouve dâailleurs deux rĂ©fĂ©rences du cinĂ©ma avec Romero et Cronenberg. Reste aussi Cabbie, le regrettĂ© Ernest Borgnine et Brain, jouĂ© par Henry Dean Stanton, qui sont tous les deux formidables. Les effets spĂ©ciaux restent corrects et le film nâa pas trop vieilli. On aimera encore les quelques passages gores comme le coup de massue derriĂšre le crĂąne ou encore la mort dâAdrienne Barbeau. Au final, New-York 1997 est certainement lâun des meilleurs films de Carpenter. Critiquant ouvertement le gouvernement et le systĂšme carcĂ©ral, Carpenter vise encore une fois des principes qui lui sont chers et les exploite de façon intelligente. Sâentourant dâacteurs talentueux, avec un Kurt Russell habitĂ© par son rĂŽle, Big John propose un film froid, nerveux et diablement efficace. Un film quâil faut possĂ©der si lâon aime Carpenter et si lâon est fan des films dâaction intelligents avec un hĂ©ros hautement charismatique. Note 16/20 [youtube]
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