🩒 Convention Collective Nationale De La Production Agricole Et Des Cuma

AprĂšstrois ans de travail et de nĂ©gociation, la CFTC-AGRI s'est fĂ©licitĂ©e de la signature unanime de la nouvelle convention collective nationale « production agricole / CUMA » le 15 septembre 2020. Elle entrera en vigueur le 1er avril 2021 (arrĂȘtĂ© d'extension publiĂ© au Journal Officiel du 10 janvier 2021).Ce texte national constituera le pilier d’une
CongĂ©s maternitĂ©, paternitĂ© et adoptiona CongĂ© de maternitĂ©La durĂ©e du congĂ© de maternitĂ© varie en fonction du nombre d'enfants dĂ©jĂ  Ă  charge avant la naissance de l'enfant, dans les conditions suivantes DurĂ©e du congĂ© de maternitĂ© selon le nombre d'enfants dĂ©jĂ  Ă  chargeStatut de l'enfant Ă  naĂźtreDurĂ©e du congĂ© prĂ©natalDurĂ©e du congĂ© postnatalDurĂ©e totale du congĂ© de maternitĂ©1er enfant6 semaines10 semaines16 semaines2e enfant6 semaines10 semaines16 semaines3e enfant ou plus8 semaines18 semaines26 semainesLa durĂ©e du congĂ© de maternitĂ© varie en fonction du nombre d'enfants Ă  naĂźtre, dans les conditions suivantes DurĂ©e du congĂ© de maternitĂ© selon le nombre d'enfants Ă  naĂźtreNombre d'enfants Ă  naĂźtreDurĂ©e du congĂ© prĂ©natalDurĂ©e du congĂ© postnatalDurĂ©e totale du congĂ© de maternitĂ©212 semaines22 semaines34 semaines3 ou plus24 semaines22 semaines46 semainesLa mĂšre peut renoncer Ă  une partie de son congĂ©, mais elle doit impĂ©rativement cesser de travailler au moins 8 semaines dont 6 aprĂšs l' rĂ©serve de l'avis favorable du mĂ©decin elle peut demander Ă  rĂ©duire le congĂ© prĂ©natal, dans la limite de 3 semaines. Dans ce cas, le congĂ© postnatal est augmentĂ© de la mĂȘme dĂ©but du congĂ© prĂ©natal peut ĂȘtre avancĂ© – soit en cas de naissance d'un 3e enfant dans la limite de 2 semaines ; – soit en cas de naissances multiples dans la limite de 4 semaines.Si le congĂ© prĂ©natal est avancĂ©, le congĂ© postnatal est rĂ©duit de la mĂȘme cas d'accouchement prĂ©maturĂ©La durĂ©e totale du congĂ© de maternitĂ© reste identique le congĂ© prĂ©natal est Ă©courtĂ© et le congĂ© postnatal est rallongĂ© d' une pĂ©riode de repos supplĂ©mentaire est prĂ©vue si – l'enfant naĂźt plus de 6 semaines avant la date prĂ©vue ; – et que son hospitalisation est ce cas, le congĂ© de maternitĂ© est prolongĂ© d'une durĂ©e Ă©gale au nombre de jours compris entre la date effective de l'accouchement et la date de dĂ©but du congĂ© prĂ©natal initialement cas d'accouchement tardifLe congĂ© prĂ©natal est prolongĂ© jusqu'Ă  la date effective de l'accouchement, sans que le repos postnatal ne soit rĂ©duit pour congĂ© maternitĂ© reste dĂ» si l'enfant dĂ©cĂšde Ă  la naissance ou en raison d'une interruption de grossesse gestation d'au moins 22 semaines d'amĂ©norrhĂ©e et enfant d'au moins 500 grammes.b CongĂ© de paternitĂ©Le congĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant est ouvert au pĂšre de l'enfant, s'il est salariĂ©. Cependant, si la mĂšre de l'enfant vit en couple mariage, Pacs, concubinage avec une autre personne, elle-mĂȘme salariĂ©e, cette derniĂšre peut Ă©galement bĂ©nĂ©ficier du congĂ© est ouvert sans condition d'anciennetĂ©, et quel que soit le type de contrat du travail CDI, CDD ou contrat temporaire.Le salariĂ© avertit son employeur au moins 1 mois avant la date de dĂ©but du congĂ©. DĂšs lors que ce dĂ©lai est respectĂ©, l'employeur ne peut pas s'opposer Ă  la demande du durĂ©e du congĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant est fixĂ©e Ă  11 jours calendaires consĂ©cutifs 18 jours calendaires en cas de naissance multiple. La durĂ©e de ce congĂ© est augmentĂ©e de 30 jours en cas d'hospitalisation de l' bĂ©nĂ©ficiaire peut prendre moins de congĂ© s'il le congĂ© peut succĂ©der au congĂ© de naissance de 3 jours ou ĂȘtre pris congĂ© doit dĂ©buter dans un dĂ©lai de 4 mois suivant la naissance de l'enfant notamment pour avoir droit Ă  indemnisation par la MSA, mais il peut prendre fin au-delĂ  de ce CongĂ© d'adoptionLa durĂ©e lĂ©gale du congĂ© d'adoption varie en fonction du nombre d'enfants adoptĂ©s, du nombre d'enfants dĂ©jĂ  Ă  charge avant adoption et de l'Ă©ventuelle rĂ©partition du congĂ© entre les parents DurĂ©e du congĂ© d'adoptionNombre d'enfants adoptĂ©sNombre d'enfants dĂ©jĂ  Ă  chargeDurĂ©e du congĂ© pris par un seul parentDurĂ©e du congĂ© rĂ©parti entre les 2 parents salariĂ©s10 ou 110 semaines10 semaines + 11 jours2 ou plus18 semaines18 semaines + 11 jours2 ou plusPeu importe le nombre22 semaines22 semaines + 18 joursLorsque le congĂ© d'adoption est rĂ©parti entre les 2 parents, il ne peut ĂȘtre fractionnĂ© qu'en 2 pĂ©riodes maximum, dont la plus courte est au moins Ă©gale Ă  11 jours ou 18 jours en cas d'adoptions multiples. Ces 2 pĂ©riodes peuvent se suivre ou ĂȘtre prises congĂ© dĂ©bute Ă  la date d'arrivĂ©e de l'enfant au foyer. Cependant, il peut dĂ©buter plus tĂŽt, dans la limite de 7 jours consĂ©cutifs prĂ©cĂ©dant l'arrivĂ©e de l'enfant au CongĂ©s pour Ă©vĂ©nements familiauxTout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, sur justificatif, de congĂ© exceptionnel ainsi fixĂ© 1. Pour le mariage du salariĂ© ou pour la conclusion d'un Pacs 4 jours. 2. Pour le mariage d'un enfant 1 jour. 3. Pour chaque naissance survenue au foyer du salariĂ© ou pour l'arrivĂ©e d'un enfant placĂ© en vue de son adoption 3 jours. 4. Pour le dĂ©cĂšs d'un enfant 7 jours ouvrĂ©s. 5. Pour le dĂ©cĂšs du conjoint, du concubin ou du partenaire liĂ© par un Pacs, du pĂšre, de la mĂšre, du beau-pĂšre, de la belle-mĂšre, d'un frĂšre ou d'une sƓur 3 jours. 6. Pour l'annonce de la survenue d'un handicap chez un enfant 2 congĂ©s lĂ©gaux pour Ă©vĂ©nements familiaux n'entraĂźnent pas de rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration et sont assimilĂ©s Ă  du temps de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e du congĂ© payĂ© annuel. Ces congĂ©s doivent ĂȘtre pris dans un dĂ©lai raisonnable, concomitant avec l'Ă©vĂ©nement ayant donnĂ© lieu Ă  congĂ©. Ainsi, sauf cas de force majeure, au-delĂ  d'un dĂ©lai de 15 jours ce congĂ© n'a plus lieu d' Autres congĂ©s familiauxLe congĂ© pour enfant malade est ouvert Ă  tout salariĂ© s'occupant d'un enfant malade ou accidentĂ©, de moins de 16 ans, dont il assume la charge. Un certificat mĂ©dical doit constater la maladie ou l'accident. La durĂ©e du congĂ© est fixĂ©e Ă  3 jours par est portĂ©e Ă  5 jours par an lorsque l'enfant a moins de 1 an ou si le salariĂ© a la charge de 3 enfants de moins de 16 congĂ© n'est pas ailleurs, les salariĂ©s peuvent bĂ©nĂ©ficier, sous conditions fixĂ©es par la loi, de divers congĂ©s dont le congĂ© postnatal, le congĂ© parental d'Ă©ducation, le congĂ© de prĂ©sence CongĂ© de deuilLes salariĂ©s subissant le dĂ©cĂšs d'un enfant de moins de 25 ans ou d'une personne Ă  charge effective et permanente de moins de 25 ans ont droit Ă  un congĂ© de durĂ©e est de 8 jours ouvrables qui peut ĂȘtre prise dans un dĂ©lai de 1 an et fractionnĂ©. Le salariĂ© est tenu d'informer son employeur 24 heures avant le dĂ©but de chaque pĂ©riode d' congĂ© est pris en charge par la MSA sous forme d'indemnitĂ©s CongĂ©s diversLes salariĂ©s peuvent, sous conditions fixĂ©es par la loi, de divers congĂ©s dont le congĂ© sabbatique, le congĂ© pour crĂ©ation d'entreprise, le congĂ© de formation Ă©conomique, sociale ou syndicale, le congĂ© formation du conseiller du salariĂ©, le congĂ© de formation du conseiller prud'homme, le congĂ© de mobilitĂ© volontaire sĂ©curisé  Conventioncollective nationale de la production agricole et CUMA du 15 septembre 2020 - Textes AttachĂ©s - Avenant n° 2 du 18 mai 2021. Etendu par arrĂȘtĂ© du 8 sept. 2021 JORF 14 sept. 2021gedragsproblemen hond larissa rodriguez documentary; À partir du 1er avril 2021, une convention collective nationale couvrant toutes les entreprises et les Une convention nationale a Ă©tĂ© signĂ©e le 15 septembre 2020. L’arrĂȘtĂ© d’extension ayant Ă©tĂ© publiĂ© au Journal Officiel en janvier 2021, elle entrera en vigueur au 1er avril 2021 et non au 1er janvier 2021. Elle s’appliquera de maniĂšre obligatoire dans les exploitations agricoles et les CUMA et va induire des changements dans la relation entre employeur et salariĂ©. La convention collective nationale agricole n’efface pas les 140 conventions collectives territoriales existantes, les deux conventions sectorielles et les accords nationaux interbranches. La convention collective nationale dĂ©finit un cadre minimum qui vient s’interposer entre la loi et les accords locaux. Champ d’application – le territoire français – la production agricole exploitations et entreprises agricoles ayant une activitĂ© dĂ©finie Ă  l’article 1°et 4°du code rural et les CUMA. Une grande partie des dispositions des conventions collectives locales vont se retrouver dans la convention collective nationale qui est l’aboutissement d’un cadre imposĂ© par les pouvoirs publics. La convention nationale a vocation Ă  prĂ©valoir sur toutes les conventions locales. NĂ©anmoins, les dispositions des conventions dĂ©partementales vont, de leur cĂŽtĂ©, avoir vocation Ă  continuer Ă  s’appliquer dans l’entreprise selon la rĂšgle du plus favorable» et sauf exception. Incidences en paie Ce qui change IntitulĂ© de la nouvelle convention collective Nouvelle classification du salariĂ© Nom du mĂ©tier Taux horaire et catĂ©gorie socio- professionnelle Ă  adapter. Ce qui reste Les dispositions qui n’existent pas dans la convention collective nationale – primes anciennetĂ©, 13Ăšme mois
 et indemnitĂ©s diverses prime de panier, saquette
 – avantages en nature logement
 Les dispositions plus favorables ou Ă©quivalentes. Le changement le plus important est de positionner vos salariĂ©s dans la nouvelle grille de classification. Les Ă©tapes de la valorisation dans l’emploi Etape 1 rĂ©unir tous les Ă©lĂ©ments qui vont permettre de qualifier objectivement les compĂ©tences requises pour l’emploi que l’on souhaite valoriser ». Etape 2 identifier, au sein de chacun des 5 critĂšres, le degrĂ© qui correspond le mieux Ă  l’exigence de l’emploi. Etape 3 calculer le coefficient. Etape 4 dĂ©terminer le palier et, par consĂ©quent, le salaire minimum rĂ©munĂ©ration brute de cet emploi. Etape 5 vĂ©rifier la catĂ©gorie socio-professionnelle. A vous de jouer ! Avant de dĂ©marrer ce travail de classification, munissez-vous des documents suivants Contrat de travail et avenant Bulletin de paie Fiche de poste Offre d’emploi dĂ©posĂ©e pour le poste. Vous devez valoriser l’emploi, et non la personne qui l’occupe. Il s’agit de regarder les missions significatives, habituelles et inhĂ©rentes Ă  l’emploi. Chaque critĂšre doit ĂȘtre Ă©valuĂ©. Vous additionnez le nombre de points que vous avez trouvĂ© dans chaque tableau. Vous le situez dans le palier et trouvez ainsi le taux horaire de votre salariĂ©. Puis, vous faites de mĂȘme pour dĂ©terminer la catĂ©gorie socio-professionnelle. Si votre salariĂ© a un salaire supĂ©rieur Ă  celui que vous trouvez, vous lui maintenez. Si son salaire est infĂ©rieur, vous devrez l’augmenter au 1er janvier 2021. Les autres dispositions PĂ©riode d’essai La convention collective nationale prĂ©voit les dispositions suivantes sur la durĂ©e ouvriers et techniciens 2 mois ; agents de maĂźtrise 3 mois et cadres 4 mois et sur la possibilitĂ© de renouveler la pĂ©riode d’essai une fois pour tous. Temps de trajet La convention collective nationale dĂ©termine les rĂšgles concernant les temps de dĂ©placement. Elle rappelle le principe que la part de temps de dĂ©placement professionnel comprise dans l’horaire de travail est considĂ©rĂ©e comme du temps de travail effectif et est rĂ©munĂ©rĂ©e comme tel. ». Qu’en est-il des dĂ©placements en dehors de l’horaire de travail ? – Le temps normal de trajet entre le domicile et le lieu habituel de travail n’est pas considĂ©rĂ© comme du temps de travail effectif. NĂ©anmoins, si le trajet entre le domicile et le lieu habituel de travail ou un autre lieu de travail vient augmenter ce temps habituel, l’employeur doit verser une compensation financiĂšre Ă©gale Ă  la moitiĂ© du salaire horaire x temps de dĂ©placement qui dĂ©passe le temps normal habituel ou repos Ă©quivalent. – Le grand dĂ©placement est celui qui ne permet pas au salariĂ© de rentrer Ă  son domicile le soir le salariĂ© percevra, dans ce cas, une indemnitĂ© d’éloignement Ă©gale Ă  5 MG minimum garanti, soit 5 x € en 2021 par nuit d’absence. Attention Ă  bien vĂ©rifier les spĂ©cificitĂ©s locales. Travail de nuit La convention collective nationale rappelle la dĂ©finition lĂ©gale du travailleur de nuit. Il s’agit de tout travail effectuĂ© au cours d’une pĂ©riode d’au moins 9 heures consĂ©cutives comprenant l’intervalle entre minuit et 5 heures et commençant au plus tĂŽt Ă  21 heures et s’achevant au plus tard Ă  7 heures. Si le travail de nuit est rĂ©gulier, le salaire horaire du salariĂ© est majorĂ© de 20 %, Si le travail de nuit est exceptionnel, la majoration du taux horaire est de 25 %. Contrat intermittent L’accord national du 23 dĂ©cembre 1981 sur la durĂ©e du travail dans les exploitations et entreprises agricoles prĂ©voit dans son article que les employeurs agricoles peuvent conclure des contrats de travail intermittents afin de pourvoir des emplois permanents soumis soit Ă  des variations saisonniĂšres ou de production, soit Ă  des contraintes saisonniĂšres ou extĂ©rieures de commercialisation, ou conclus dans le cadre de services de remplacement, comportant par nature une alternance de pĂ©riodes travaillĂ©es et de pĂ©riodes non travaillĂ©es. Dans le respect de ce principe gĂ©nĂ©ral et des autres dispositions de l’accord national prĂ©citĂ© relatives au contrat de travail intermittent, dans les exploitations et entreprises couvertes par la prĂ©sente convention collective, les emplois pouvant ĂȘtre pourvus par un tel contrat de travail sont les emplois des diffĂ©rentes familles de mĂ©tiers de la production agricole et des CUMA, y compris ceux de l’exploitation, de la prestation, de la transformation, de la commercialisation, des fonctions administratives. Document Unique L’obligation en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ© est rappelĂ©e dans la convention collective nationale. Elle couvre les thĂšmes suivants Élaboration et mise Ă  jour du Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels Mise en place des Ă©quipements de protection individuelle ResponsabilitĂ© de l’entreprise et sanction Information Ă  faire quand embauche des jeunes. Retraite supplĂ©mentaire Un accord spĂ©cifique sur ce sujet devrait voit le jour pour le 1er juillet 2021. Tous les salariĂ©s, quelle que soit leur catĂ©gorie socioprofessionnelle en bĂ©nĂ©ficieront. La cotisation devrait ĂȘtre prise en charge pour moitiĂ© entre l’employeur et le salariĂ©. Nous reviendrons sur ce dispositif dĂšs que ce texte sera paru.
CCNProduction agricole/CUMA : nouvelle grille de salaires nĂ©gociĂ©e en juin 2022. 20 juin 2022 . La CFTC-AGRI est signataire de la nouvelle grille de salaires Production agricole/CUMA nĂ©gociĂ©e en juin 2022. AprĂšs deux rĂ©unions de nĂ©gociation, l’intersyndicale CFTC-CFE-CGC-FO et CGT obtient donc une augmentation de [] Lire
ï»żConvention collective nationale IDCC 7024Production agricole et CUMA LaConvention Collective Nationale de la production agricole et des CUMA entrera en vigueur le 1er avril 2021. Pour rappel, l’entrĂ©e en vigueur du nouveau texte est prĂ©vue le 1er jour du trimestre civil suivant la parution de son arrĂȘtĂ© d’extension. À ce jour et jusqu’au 31 mars 2021, il convient de continuer Ă  appliquer Classification quel raccordement entre l’ancienne et la nouvelle grille ? Il n’y a pas de correspondance entre l’ancienne grille de classification et la nouvelle car c’est un changement radical de mĂ©thode. Il appartiendra Ă  l’employeur de peser chaque emploi de son entreprise et de le positionner dans la nouvelle grille en s’appuyant sur le guide paritaire et / ou sur le rĂ©seau FNSEA. L’obligation de l’employeur est de respecter le minimum de rĂ©munĂ©ration de la nouvelle grille et de maintenir le montant de la rĂ©munĂ©ration horaire antĂ©rieure, si celle-ci est supĂ©rieure Ă  ce minimum. Que se passe-t-il si l’employeur n’a pas classĂ© ses emplois et positionnĂ© ses salariĂ©s durant le mois d’avril 2021 ? L’employeur qui n’a pas classĂ© ses emplois et positionnĂ© ses salariĂ©s lors de l’entrĂ©e en vigueur de la CCN continue de verser les rĂ©munĂ©rations sur la base de la classification antĂ©rieure. Puis il procĂšdera aux rĂ©gularisations des rĂ©munĂ©rations lorsqu’il aura effectuĂ© le classement et le positionnement. Dans l’intervalle, l’employeur s’expose Ă  un contentieux, qui pourra en outre conduire Ă  des dommages intĂ©rĂȘts. Peut-on attribuer plus de points prĂ©vus que la grille de classification nationale ? La FNSEA le dĂ©conseille fortement. La grille de classification a Ă©tĂ© construite pour permettre une cohĂ©rence dans son application et favoriser l’évolution des parcours professionnels. Vouloir accorder des points supplĂ©mentaires risque de mettre Ă  mal le dispositif et nuire Ă  son efficacitĂ© et avoir un impact sur les salaires, le statut du salariĂ©s
La dĂ©nomination de l’emploi c’est-Ă -dire le nom du mĂ©tier est Ă  mentionner sur le bulletin de paie possibilitĂ© de s’appuyer sur le guide des mĂ©tiers de l’ANEFA, 
. Quid d’une prime d’anciennetĂ© basĂ©e sur un % du niveau 4 de la CCT locale ? Toutes les dispositions de l’accord territorial liĂ©es Ă  l’ancienne classification deviennent obsolĂštes. DĂšs lors, une prime dont la dĂ©termination est attachĂ©e Ă  un niveau de l’ancienne classification n’est plus applicable. Elle est figĂ©e dans son montant Ă  la date d’entrĂ©e en vigueur de la CCN. Le montant de salaire que touchait le salariĂ© prime incluse doit donc ĂȘtre maintenu. Quelle est la date de l’entrĂ©e en vigueur de la CCN ? La date d’entrĂ©e en vigueur est le premier jour du trimestre civil suivant la parution de l’arrĂȘtĂ© d’extension au Journal Officiel de la CCN. L’arrĂȘtĂ© d’extension est paru au JO le 10 janvier 2021, la CCN sera applicable au 1er avril 2021. Pourquoi ne pas avoir accordĂ© un dĂ©lai d’application pour l’entrĂ©e en vigueur de la CCN ? Il n’y a pas dĂ©lai d’application, Ă  1 an par exemple, car les organisations syndicales de salariĂ©s n’auraient jamais signĂ© une telle grille de salaires particuliĂšrement pour les deux premiers niveaux. Il a fallu faire des choix politiques et donc ne pas prĂ©voir de dĂ©lai d’appropriation. La FNSEA a sensibilisĂ© l’administration le ministĂšre de l’agriculture sur le nĂ©cessaire temps d’appropriation de cette nouvelle convention par les employeurs, car il sera difficile aux entreprises d’ĂȘtre toutes Ă  jour au 1er avril 2021. Cette dĂ©marche peut Ă©galement ĂȘtre effectuĂ©e auprĂšs des DIRECCTE. EngagĂ©een 2016, la nĂ©gociation d’une convention collective nationale pour la production agricole (reprĂ©sentĂ©e par la Fnsea) et les cuma (reprĂ©sentĂ©es par la FNCuma) s’est poursuivie avec plus de 10 commissions en 2018. Objectif : signer une convention collective nationale commune aux salariĂ©s de la production agricole et Actuellement, les conditions de travail des salariĂ©s de la production agricole et des Cuma coopĂ©ratives d’utilisation de matĂ©riel agricole relĂšvent d’accords territoriaux conventions collectives dĂ©partementales ou rĂ©gionales et d’accords professionnels. À compter du 1er avril 2021, tous ces salariĂ©s se verront appliquer une convention collective nationale, permettant en particulier une harmonisation de leur classification et des salaires minima. Qui est concernĂ© ? Cette nouvelle convention collective nationale s’adresse, sur l’ensemble du territoire français - aux entreprises et exploitations ayant une activitĂ© de culture ou d’élevage ;- aux Ă©tablissements dirigĂ©s par un exploitant agricole en vue de la transformation, du conditionnement et de la commercialisation des produits agricoles lorsque ces activitĂ©s constituent le prolongement de l’acte de production ;- aux structures d’accueil touristique, notamment d’hĂ©bergement et de restauration ;- aux Ă©tablissements de pisciculture et Ă  la pĂȘche Ă  pied professionnelle ;- aux Cuma. DĂšs lors, elle ne s’applique pas aux entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers, aux centres Ă©questres, aux entraĂźneurs de chevaux de course, aux champs de courses, aux parcs zoologiques et aux Ă©tablissements de conchyliculture. Que contient-elle ? La convention contient plusieurs avancĂ©es sociales s’agissant notamment du travail du nuit, du temps de dĂ©placement ou encore des indemnitĂ©s de dĂ©part Ă  la retraite. Mais son apport majeur est l’instauration de grilles de classification des emplois et de salaires minima. Une classification Ă©tablie sur la base de 5 critĂšres la technicitĂ©, l’autonomie, la responsabilitĂ©, le management et le relationnel. Et pour aider les employeurs Ă  s’y retrouver, plusieurs outils outil de classification, pack pĂ©dagogique
 sont mis Ă  leur disposition sur le site En complĂ©ment pour connaĂźtre les dispositions des accords territoriaux et professionnels qui continuent Ă  s’appliquer, les employeurs peuvent solliciter leur FĂ©dĂ©ration DĂ©partementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles FDSEA. ArrĂȘtĂ© du 2 dĂ©cembre 2020, JO du 10 janvier 2021 Convention collective nationale Production agricole/Cuma, 15 septembre 2020

Laconvention collective nationale de la Production agricole et des CUMA du 15 septembre 2020 (mise en vigueur 1er avril 2021 –extension 10.01.21) Morgan OYAUX –Directeur des Affaires sociales –FNSEA Anne-Sophie Forget –Cheffe Service Emploi et relations sociales - FNSEA 9 dĂ©cembre 2021. La France, une terre agricole Orientation

La conclusion de cette convention nationale rĂ©pond aux exigences lĂ©gales de restructuration de l’interbranche agricole il s’agit de crĂ©er un dispositif conventionnel national commun Ă  toutes les rĂ©gions et Ă  toutes les activitĂ©s professionnelles des branches professionnelles production agricole » et Cuma ». Or, ces secteurs d’activitĂ© sont dĂ©jĂ  couverts » par un accord national spĂ©cifique Ă  la durĂ©e du travail, l’accord du 23 dĂ©cembre 1981. Sur ce point, la nouvelle convention collective indique expressĂ©ment que les dispositions de l’accord de 1981 restent le cadre de rĂ©fĂ©rence en la nouvelle convention nationale a Ă©galement vocation Ă  prĂ©valoir sur les nombreuses conventions locales en vigueur dans le secteur de la production agricole. Pour autant, elle prĂ©voit expressĂ©ment que les dispositions des conventions locales continuent Ă  s’appliquer dans l’entreprise si elles sont plus favorables pour les salariĂ©s. Non Ă©tendue, elle s’appliquera Ă  compter du 1er jour du trimestre civil suivant la publication au Journal Officiel de son arrĂȘtĂ© d’extension. Elle institue le travail de nuit dans le secteur, et apporte des prĂ©cisions sur certaines dispositions relatives Ă  la durĂ©e du travail. Travail de nuit La convention collective nationale fournit un cadre pour le travail de nuit. Selon celle-ci, la pĂ©riode de nuit commence Ă  21 heures et se termine Ă  7 heures, mais, dans ces limites, elle peut ĂȘtre modifiĂ©e par accord de branche ou d’entreprise. Le salariĂ© est considĂ©rĂ© comme travailleur de nuit dĂšs lors qu’il accomplit – soit au moins 2 fois par semaine, 3 heures de travail quotidien entre 21 heures et 6 heures ; – soit 270 heures et plus de travail sur une pĂ©riode de 12 mois consĂ©cutifs entre 21 heures et 6 heures. Les heures de nuit ouvrent droit Ă  une majoration d’au moins 20 %, prise sous forme de repos compensateur. Il est Ă  noter que cette majoration s’additionne avec la majoration pour heure supplĂ©mentaire. Enfin, en cas de travail exceptionnel de nuit, c’est-Ă -dire en cas de travail d’au moins 9 heures consĂ©cutives comprenant l’intervalle entre minuit et 5 heures, le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie d’une majoration de 25 %, qui peut ĂȘtre prise sous forme de repos compensateur ou sous forme de compensation salariale. Cette majoration ne se cumule pas avec les majorations pour heures supplĂ©mentaires. DĂ©placements La convention collective nationale prĂ©voit les compensations dont bĂ©nĂ©ficie le salariĂ© lorsque, Ă  sa prise de poste, celui-ci se rend directement sur le lieu d’exĂ©cution du travail et que ce temps de trajet dĂ©passe le temps normal de trajet entre le domicile et le lieu de travail. Dans ce cas, le salariĂ© doit bĂ©nĂ©ficier d’une compensation financiĂšre fixĂ©e par le contrat de travail ou par accord collectif. A dĂ©faut, cette contrepartie financiĂšre correspond Ă  la moitiĂ© du salaire horaire multipliĂ© par le temps de dĂ©placement qui dĂ©passe le temps normal individuel de trajet entre le domicile et le lieu de travail. Par ailleurs, en cas de grand dĂ©placement, c’est-Ă -dire si le salariĂ© ne peut rentrer chez lui le soir, il a droit, en plus de la prise en charge par l’employeur de l’hĂ©bergement et de la restauration, Ă  une indemnitĂ© d’éloignement Ă©gale Ă  5 fois le minimum garanti soit 5 X euros = 18,25 € par nuit d’absence du domicile. CCN Production agricole, 15 sept. 2020, non Ă©tendue – Site Editions LĂ©gislatives 02/11/2020
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Unenouvelle convention collective est programmée pour les métiers de la production agricole et les Cuma qui appliquent jusqu'à maintenant une convention collective départementale ou régionale (Polyculture Elevage de la Sarthe, de la Mayenne). En 2021, certains métiers de la production agricole seront dotés d'une convention collective
9 mars 2021 ActualitĂ©s Sociales Actuellement, les conditions de travail des salariĂ©s de la production agricole et des Cuma coopĂ©ratives d’utilisation de matĂ©riel agricole relĂšvent d’accords territoriaux conventions collectives dĂ©partementales ou rĂ©gionales et d’accords professionnels. À compter du 1er avril 2021, tous ces salariĂ©s se verront appliquer une convention collective nationale, permettant en particulier une harmonisation de leur classification et des salaires minima. Qui est concernĂ© ?Cette nouvelle convention collective nationale s’adresse, sur l’ensemble du territoire français - aux entreprises et exploitations ayant une activitĂ© de culture ou d’élevage ;- aux Ă©tablissements dirigĂ©s par un exploitant agricole en vue de la transformation, du conditionnement et de la commercialisation des produits agricoles lorsque ces activitĂ©s constituent le prolongement de l’acte de production ;- aux structures d’accueil touristique, notamment d’hĂ©bergement et de restauration ;- aux Ă©tablissements de pisciculture et Ă  la pĂȘche Ă  pied professionnelle ;- aux lors, elle ne s’applique pas aux entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers, aux centres Ă©questres, aux entraĂźneurs de chevaux de course, aux champs de courses, aux parcs zoologiques et aux Ă©tablissements de conchyliculture. Que contient-elle ?La convention contient plusieurs avancĂ©es sociales s’agissant notamment du travail du nuit, du temps de dĂ©placement ou encore des indemnitĂ©s de dĂ©part Ă  la retraite. Mais son apport majeur est l’instauration de grilles de classification des emplois et de salaires minima. Une classification Ă©tablie sur la base de 5 critĂšres la technicitĂ©, l’autonomie, la responsabilitĂ©, le management et le relationnel. Et pour aider les employeurs Ă  s’y retrouver, plusieurs outils outil de classification, pack pĂ©dagogique
 sont mis Ă  leur disposition sur le site . En complĂ©ment pour connaĂźtre les dispositions des accords territoriaux et professionnels qui continuent Ă  s’appliquer, les employeurs peuvent solliciter leur FĂ©dĂ©ration DĂ©partementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles FDSEA. ArrĂȘtĂ© du 2 dĂ©cembre 2020, JO du 10 janvier 2021 Convention collective nationale Production agricole/Cuma, 15 septembre 2020
Unenouvelle Convention Collective entre en vigueur le 1er avril pour la production agricole et les Cuma. L’ensemble des employeurs est dans l’obligation de calculer le nouveau coefficient pour chacun de ses salariĂ©s. Il reste de la place pour la formation du 3 mars prochain. Une nouvelle grille sera alors applicable. Plus de dĂ©tails ici
La nouvelle convention collective nationale de la production agricole et des Cuma a Ă©tĂ© publiĂ©e au Journal officiel du 10 janvier 2021. Établissant notamment une grille de salaires minimum, son application obligatoire sur les feuilles de paye entrera en vigueur au mois d’avril. Le point sur le sujet avec Trois ans de nĂ©gociation La convention collective nationale qui va encadrer tous les salariĂ©s de la production agricole 235 000 salariĂ©s permanents et 900 000 saisonniers a fait l’objet de trois ans de nĂ©gociation. Aujourd’hui, ce nouveau cadre social commun effacera les diffĂ©rences d’un territoire Ă  l’autre pour un mĂȘme mĂ©tier. Ce principe d’harmonisation a d’ailleurs Ă©tĂ© saluĂ© par la FNSEA en charge de l’emploi. Jusque-lĂ , les salariĂ©s agricoles français dĂ©pendaient de 141 conventions collectives territoriales, et deux conventions collectives sectorielles pour l’aquaculture et l’accouvage. L’une des nouveautĂ©s du texte est l’introduction des grilles de salaires minimum, ainsi qu’une classification des emplois qui prend mieux en compte les compĂ©tences des salariĂ©s, dans le but de favoriser l’évolution professionnelle. Une Ă©tape historique du dialogue social en agriculture Il est prĂ©vu que les conventions territoriales et sectorielles, en particulier si elles sont mieux-disantes, continuent Ă  exister en complĂ©ment de la convention nationale, ceci dans le but de garder un dialogue social territorial riche. Cette derniĂšre classe ainsi tous les emplois, les compĂ©tences et leurs Ă©volutions. A noter que tous les syndicats de salariĂ©s du secteur CFDT, CGT, FO, CFTC et CFE-CGC ont signĂ© cet accord qualifiĂ© d’historique. En effet, dans un communiquĂ© sĂ©parĂ©, la FGA-CFDT estime que la crĂ©ation de la convention collective nationale est historique et trĂšs structurante du dialogue social en agriculture. Des avancĂ©es sociales ont Ă©tĂ© obtenues concernant la prise en charge des dĂ©placements des salariĂ©s, du travail de nuit, ou encore des indemnitĂ©s de dĂ©part en retraite ». L’introduction d’articles relatifs au tĂ©lĂ©travail ou encore au droit Ă  la dĂ©connexion a Ă©galement Ă©tĂ© saluĂ©e par les syndicats, qui estiment que ces sujets ne sont pas forcĂ©ment pris en compte dans leur secteur d’activitĂ©. MĂȘme son de cloche concernant la crĂ©ation concomitante d’un rĂ©gime de retraite supplĂ©mentaire pour les non-cadres en production agricole. Report de l’entrĂ©e en vigueur de la convention nationale au 1er avril Initialement prĂ©vue pour le 1er janvier 2021, l’entrĂ©e en vigueur de la nouvelle convention collective des salariĂ©s de Cuma et de la production agricole a Ă©tĂ© repoussĂ©e au 1er avril 2021. En cause, l’arrĂȘtĂ© d’extension de cette convention collective qui n’est pas paru au Journal officiel au 31 dĂ©cembre 2020. En effet, l’arrĂȘtĂ© n’a Ă©tĂ© publiĂ© au JO que le 10 janvier 2021. Une information confirmĂ©e par le service juridique de la FĂ©dĂ©ration nationale des Cuma, qui prĂ©cise que l’entrĂ©e en vigueur de la convention collective nationale de la production agricole et des Cuma est donc repoussĂ©e au 1er avril 2021 ». Ainsi, les responsables de Cuma employeur disposent de trois mois supplĂ©mentaires pour se prĂ©parer Ă  cette entrĂ©e en vigueur, notamment du point de vue de l’application de la nouvelle classification des emplois. Navigation de l’article 2wĂ©binaires sur la nouvelle convention collective nationale des salarié·es de la production agricole et CUMA sont organisĂ©es ces jeudi 17 et vendredi 18 dĂ©cembre 2020, en collaboration avec les fĂ©dĂ©r Lire la suite de l'article. Une nouvelle convention collective pour les salarié·es de Cuma . 02 DĂ©cembre 2020 Une convention collective unique La nouvelle convention collective nationale pour l’agriculture, nĂ©gociĂ©e par l’ensemble des partenaires sociaux en septembre 2020, entrera en vigueur le 1er avril, trois mois aprĂšs la date initialement prĂ©vue. AprĂšs trois annĂ©es de discussions, ce texte est perçu comme une avancĂ©e historique en agriculture ». La Convention collective nationale CCN est une avancĂ©e historique en agriculture », c’est ce qu’indique Terres et Territoires, reprenant les propos de Franck Tivierge, du syndicat FDA-CFDT, dans un article du 7 janvier 2021. La nouvelle convention devrait ĂȘtre appliquĂ©e Ă  partir du 1er avril pour tous les salariĂ©s de la production agricole et des Cuma, soit environ un million de personnes. Elle devait initialement entrer en vigueur le 1er janvier 2021 mais a Ă©tĂ© repoussĂ©e de trois mois. Un dĂ©lai dĂ» Ă  un problĂšme technique », a expliquĂ© Frank Tivierge Ă  Agra Presse. Le texte doit entrer en application le premier jour du trimestre civil suivant sa publication au Journal officiel ». Or au 31 dĂ©cembre, il n’était toujours pas paru au JO. Pas moins de trois annĂ©es de nĂ©gociation ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour parvenir Ă  ce nouveau texte. Les discussions entre partenaires sociaux agricoles salariĂ©s CFDT, CFTC, CGC, CGT et FO et patronaux ont rĂ©uni cinq syndicats de salariĂ©s et deux syndicats d’employeurs FNSEA et la FNCuma. Une base nationale commune La nouvelle convention collective nationale pour l’agriculture Ă©tablit une classification des emplois agricoles en prenant en compte les compĂ©tences et les responsabilitĂ©s inhĂ©rentes aux postes. Elle prĂ©cise aussi certaines conditions relatives aux dĂ©placements de salariĂ©s, au travail de nuit, aux indemnitĂ©s de dĂ©part Ă  la retraite, au tĂ©lĂ©travail et au droit Ă  la dĂ©connexion. L’accord trouvĂ© fin septembre sur une convention collective nationale permet d’avoir une base nationale commune » de normes pour l’ensemble des secteurs de la production agricole, de l’élevage aux productions vĂ©gĂ©tales, et y compris des secteurs comme l’aquaculture ou l’accouvage souligne Thomas Ligavan, en charge de la commission employeurs Ă  la FRSEA Bretagne, dans la revue Terra. Le journal agricole breton prĂ©sente les principaux points de cette base normative nationale commune aux agriculteur ». Elle publie notamment la nouvelle grille des rĂ©munĂ©rations horaires en 2021. Un nouvel Ă©lan pour le dialogue social » se rĂ©jouit JĂ©rĂŽme Volle L’article de Jean DubĂ© est complĂ©tĂ© par l’interview de JĂ©rĂŽme Volle, prĂ©sident de la Commission Employeurs de la FNSEA. Pour le reprĂ©sentant syndical viticulteur ardĂ©chois, il s’agit lĂ  d’un accord historique ». Lire l’intĂ©gralitĂ© de l’article Nouvelle convention collective nationale pour l’agriculture en 2021 » dans Terra. Lire aussi Convention collective nationale "Une avancĂ©e historique en agriculture" » dans Terres et Territoires.
dĂ©cidĂ©de modifier l’annexe 1 modifiĂ© tel qu’issu de la Convention collective nationale de la Production agricole et des CUMA du 15 septembre 2020. Dans la mesure oĂč la prĂ©sente onvention a voation Ă  s’appliquer essentiellem ent auprĂšs de trĂšs petites entreprises, les partenaires sociaux estiment que ces dispositions leur sont
La Convention collective nationale a Ă©tĂ© signĂ©e le 15 septembre 2020 par les partenaires sociaux du secteur agricole. Elle entrera en vigueur le 1er avril et va s’appliquer Ă  toutes les entreprises de la production agricole et des Cuma, sur tout le territoire français. Pas moins de trois annĂ©es de nĂ©gociations entre tous les partenaires sociaux reprĂ©sentatifs ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour toucher au but. Mais lĂ  voilĂ  la nouvelle Convention collective nationale CCN pour l’agriculture entrera en vigueur le 1er avril. Cette convention qui s’applique sur tout le territoire français s’adresse Ă  toutes les entreprises de la production agricole et des Cuma. DĂ©cryptage. Un socle commun Il y a trop de conventions collectives, c’est le constat dressĂ© en France dans le secteur agricole. Le texte rĂ©pond aux exigences des pouvoirs publics et Ă  la loi El Khomri » du 8 aoĂ»t 2016 qui oblige les partenaires sociaux Ă  rĂ©duire le nombre de conventions collectives. Objectif trouver le meilleur compromis. La convention nationale a vocation Ă  prĂ©valoir sur toutes les conventions locales. Elle a Ă©tĂ© construite sur un socle commun de dispositions, adaptĂ© Ă  toutes les activitĂ©s de la branche. L’arrĂȘtĂ© d’extension de la CCN est paru au Journal Officiel dĂ©but 2021. Nouveau dispositif de retraite supplĂ©mentaire ParallĂšlement les partenaires sociaux ont nĂ©gociĂ© la mise en place des dispositions concernant la retraite supplĂ©mentaire pour les salariĂ©s agricoles. Le nouveau dispositif entrera en application le 1er juillet 2021. Un panel d'outils Ă  la disposition des entreprises Pour toutes questions Ă  propos de la CCN, le rĂ©seau FNSEA dispose d’un panel d’outil pour aider les entreprises. Plus de renseignements sur le site Lire aussi SalariĂ© la convention collective nationale pour l’agriculture en vigueur le 1er avril ».
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Applicable Ă  compter du 1 avril 2021, une convention collective nationale instaure une classification et une grille de salaires minima pour tous les salariĂ©s de la production agricole et des les conditions de travail des salariĂ©s de la production agricole et des Cuma coopĂ©ratives d’utilisation de matĂ©riel agricole relĂšvent d’accords territoriaux conventions collectives dĂ©partementales ou rĂ©gionales et d’accords professionnels. À compter du 1 avril 2021, tous ces salariĂ©s se verront appliquer une convention collective nationale, permettant en particulier une harmonisation de leur classification et des salaires nouvelle convention collective nationale s’adresse, sur l’ensemble du territoire français - aux entreprises et exploitations ayant une activitĂ© de culture ou d’élevage ;- aux Ă©tablissements dirigĂ©s par un exploitant agricole en vue de la transformation, du conditionnement et de la commercialisation des produits agricoles lorsque ces activitĂ©s constituent le prolongement de l’acte de production ;- aux structures d’accueil touristique, notamment d’hĂ©bergement et de restauration ;- aux Ă©tablissements de pisciculture et Ă  la pĂȘche Ă  pied professionnelle ;- aux lors, elle ne s’applique pas aux entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers, aux centres Ă©questres, aux entraĂźneurs de chevaux de course, aux champs de courses, aux parcs zoologiques et aux Ă©tablissements de convention contient plusieurs avancĂ©es sociales s’agissant notamment du travail du nuit, du temps de dĂ©placement ou encore des indemnitĂ©s de dĂ©part Ă  la retraite. Mais son apport majeur est l’instauration de grilles de classification des emplois et de salaires minima. Une classification Ă©tablie sur la base de 5 critĂšres la technicitĂ©, l’autonomie, la responsabilitĂ©, le management et le relationnel. Et pour aider les employeurs Ă  s’y retrouver, plusieurs outils outil de classification, pack pĂ©dagogique
 sont mis Ă  leur disposition sur le site En complĂ©ment pour connaĂźtre les dispositions des accords territoriaux et professionnels qui continuent Ă  s’appliquer, les employeurs peuvent solliciter leur FĂ©dĂ©ration DĂ©partementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles FDSEA. Circulaireset instructions; Accords collectifs. Accords de branche et conventions collectives; Accords d'entreprise; Publications officielles. Bulletins officiels; Bulletins officiels des conventions collectives; Journal officiel; DĂ©bats parlementaires; Questions Ă©crites parlementaires; Documents administratifs; Autour de la loi Vous aimerez aussi Body Connectez-vous Ă  votre compte pour profiter de votre abonnement Body Choisissez votre formule et crĂ©ez votre compte pour accĂ©der Ă  tout l'Union agricole Les plus lus 04 aoĂ»t 2022 Petite commune de prĂšs de 1 300 habitants, idĂ©alement situĂ©es Ă  quelques kilomĂštres de Rouen 15 km, Pissy-PĂŽville se prĂ©pare le
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Conventioncollective nationale production agricole et CUMA. Du 15 septembre 2020. Date d’effet . SignĂ©e le 15 septembre 2020 pour une entrĂ©e en application au 1er Avril 2021. La nouvelle convention n’efface pas les conventions territoriales existantes : ces derniĂšres deviennent des accords territoriaux qui se superposent Ă  la nouvelle convention.
Une convention collective nationale pour l’agriculture une nĂ©gociation constructive entre partenaires sociaux ! CommuniquĂ© FNSEA 22 septembre 2020 Les partenaires sociaux de la production agricole ont signĂ© le 21 septembre 2020, une nouvelle convention collective nationale de la production agricole et des CUMA, aprĂšs plus de 3 annĂ©es d’intenses nĂ©gociations. CĂŽtĂ© salariĂ©, les partenaires signataires sont les 5 syndicats reprĂ©sentatifs pour le secteur agricole, CFDT, CGT, FO, CTFC, CGC, et cĂŽtĂ© patronal la FNSEA et la FNCUMA. La mise en application effective de cette convention est attendue pour le 1er janvier 2021. Parmi les nombreuses dispositions de cette convention collective, trois dispositifs sont particuliĂšrement importants Une classification basĂ©e sur des compĂ©tences et des critĂšres classants technicitĂ©, responsabilitĂ©, management, relationnel, autonomie ; Une grille nationale de salaires minima ; Un renouvellement de la nĂ©gociation collective territoriale. Cette convention collective promeut une nouvelle approche en termes de classification des emplois basĂ©e sur les compĂ©tences afin de favoriser l’évolution professionnelle des salariĂ©s. Elle Ă©tablit Ă©galement une grille nationale fixant les salaires minima. AssemblĂ©egĂ©nĂ©rale de la FR CUMA Nouvelle Aquitaine L’AG du rĂ©seau Cuma Nouvelle Aquitaine s’est tenue le jeudi 30 juin. Ce rendez-vous est l'occasion de faire le point sur les actions de 2021 et les
Applicable Ă  compter du 1 avril 2021, une convention collective nationale instaure une classification et une grille de salaires minima pour tous les salariĂ©s de la production agricole et des Cuma. Actuellement, les conditions de travail des salariĂ©s de la production agricole et des Cuma coopĂ©ratives d’utilisation de matĂ©riel agricole relĂšvent d’accords territoriaux conventions collectives dĂ©partementales ou rĂ©gionales et d’accords professionnels. À compter du 1er avril 2021, tous ces salariĂ©s se verront appliquer une convention collective nationale, permettant en particulier une harmonisation de leur classification et des salaires est concernĂ© ?Cette nouvelle convention collective nationale s’adresse, sur l’ensemble du territoire français - aux entreprises et exploitations ayant une activitĂ© de culture ou d’élevage ;- aux Ă©tablissements dirigĂ©s par un exploitant agricole en vue de la transformation, du conditionnement et de la commercialisation des produits agricoles lorsque ces activitĂ©s constituent le prolongement de l’acte de production ;- aux structures d’accueil touristique, notamment d’hĂ©bergement et de restauration ;- aux Ă©tablissements de pisciculture et Ă  la pĂȘche Ă  pied professionnelle ;- aux lors, elle ne s’applique pas aux entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers, aux centres Ă©questres, aux entraĂźneurs de chevaux de course, aux champs de courses, aux parcs zoologiques et aux Ă©tablissements de contient-elle ?La convention contient plusieurs avancĂ©es sociales s’agissant notamment du travail du nuit, du temps de dĂ©placement ou encore des indemnitĂ©s de dĂ©part Ă  la retraite. Mais son apport majeur est l’instauration de grilles de classification des emplois et de salaires minima. Une classification Ă©tablie sur la base de 5 critĂšres la technicitĂ©, l’autonomie, la responsabilitĂ©, le management et le relationnel. Et pour aider les employeurs Ă  s’y retrouver, plusieurs outils outil de classification, pack pĂ©dagogique
 sont mis Ă  leur disposition sur le site En complĂ©ment pour connaĂźtre les dispositions des accords territoriaux et professionnels qui continuent Ă  s’appliquer, les employeurs peuvent solliciter leur FĂ©dĂ©ration DĂ©partementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles FDSEA. ArrĂȘtĂ© du 2 dĂ©cembre 2020, JO du 10 janvier 2021 Convention collective nationale Production agricole/Cuma, 15 septembre 2020
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