Le Lundi 28 mars 2022 Pour ĂȘtre acheminĂ©e depuis les centres de production vers les consommateurs, lâĂ©lectricitĂ© emprunte -le rĂ©seau public de transport dâĂ©lectricitĂ©, destinĂ© Ă transporter des quantitĂ©s importantes dâĂ©nergie sur de longues distances ; -le rĂ©seau public de distribution, destinĂ© Ă acheminer lâĂ©lectricitĂ© en moins grande quantitĂ© et sur de courtes distances. Le dĂ©veloppement et la modernisation des rĂ©seaux Ă©lectriques, pour accueillir les Ă©nergies renouvelables, constitueront un Ă©lĂ©ment essentiel de la transition Ă©nergĂ©tique. Le rĂ©seau public de transport d'Ă©lectricitĂ© Le rĂ©seau de transport dâĂ©lectricitĂ© a vocation Ă acheminer des quantitĂ©s importantes dâĂ©lectricitĂ© sur de grandes distances, entre les rĂ©gions et vers les pays voisins. RTE est le gestionnaire du rĂ©seau public de transport dâĂ©lectricitĂ© français. Ce rĂ©seau est constituĂ© de la quasi-totalitĂ© des lignes exploitĂ©es Ă une tension supĂ©rieure Ă 50 kV sur le territoire mĂ©tropolitain continental, ce qui reprĂ©sente plus de km de lignes, quelques 4000 postes Ă©lectriques et 47 interconnexions RTE garantit Ă tous les utilisateurs du rĂ©seau de transport dâĂ©lectricitĂ© un traitement Ă©quitable dans la transparence et sans discrimination, sous le contrĂŽle de la Commission de RĂ©gulation de lâĂnergie CRE. Les clients de RTE sont des producteurs dâĂ©lectricitĂ©, des consommateurs industriels, des distributeurs dâĂ©lectricitĂ©, des entreprises ferroviaires, des traders » et fournisseurs qui achĂštent et revendent de lâĂ©lectricitĂ©. Le rĂ©seau achemine lâĂ©lectricitĂ© entre les producteurs dâĂ©lectricitĂ© et les consommateurs industriels directement raccordĂ©s au rĂ©seau ou les distributeurs dâĂ©lectricitĂ©. Le courant produit est portĂ© Ă un niveau de tension de 400 kV, ce qui permet de le transporter sur de longues distances en minimisant les pertes. Le courant est ensuite transformĂ© en 225 kV, puis 90 ou 63 kV pour lâalimentation rĂ©gionale et locale en Ă©lectricitĂ©. RTE est garant du bon fonctionnement et de la sĂ»retĂ© du systĂšme Ă©lectrique. Il adapte Ă tout moment la production et la consommation sur le rĂ©seau, car lâĂ©lectricitĂ© ne peut ĂȘtre stockĂ©e en quantitĂ© importante Ă des conditions Ă©conomiques acceptables. L'insertion de grandes quantitĂ©s d'Ă©nergies renouvelables modifie en profondeur les flux sur le rĂ©seau de transport d'Ă©lectricitĂ©, ce qui nĂ©cessite de lâadapter pour rĂ©ussir la transition Ă©nergĂ©tique. Une plus grande intĂ©gration entre les rĂ©seaux europĂ©ens contribue Ă©galement Ă renforcer le systĂšme Ă©lectrique. Dans son schĂ©ma dĂ©cennal, RTE rĂ©pertorie les projets qu'il propose de rĂ©aliser et de mettre en service dans les trois prochaines annĂ©es et prĂ©sente les principales infrastructures de transport dâĂ©lectricitĂ© Ă envisager dans les dix ans Ă venir. Au-delĂ , il esquisse les possibles besoins dâadaptation du rĂ©seau selon diffĂ©rents scĂ©narios de transition Ă©nergĂ©tique. Il s'appuie Ă©galement sur le bilan prĂ©visionnel de lâĂ©quilibre entre lâoffre et la demande dâĂ©lectricitĂ© . Les rĂ©seaux publics de distribution d'Ă©lectricitĂ© Les gestionnaires de rĂ©seaux Les rĂ©seaux de distribution acheminent lâĂ©lectricitĂ© sur de plus courtes distances, pour une alimentation de la consommation locale, mais aussi le raccordement de nombreux producteurs dâĂ©lectricitĂ© de petite et moyenne puissance, jusqu'Ă 12 MW. Ces rĂ©seaux sont constituĂ©s dâouvrages de moyenne tension entre 1 kV et 50 kV et dâouvrages de basse tension infĂ©rieure Ă 1 kV. Dans le cadre de la transition Ă©nergĂ©tique et du dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables, 80% des nouvelles installations de production sont raccordĂ©es aux rĂ©seaux de distribution d'Ă©lectricitĂ©. Cette nouvelle dimension des rĂ©seaux de distribution d'Ă©lectricitĂ© va nĂ©cessiter davantage d'intelligence dans la gestion du rĂ©seau et de solutions techniques associĂ©es, communĂ©ment appelĂ©es smart grids ». Ces Ă©volutions permettront une meilleure intĂ©gration des Ă©nergies renouvelables, mais aussi des points de recharge pour vĂ©hicules Ă©lectriques, ainsi quâune plus grande efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et une optimisation des investissements rĂ©alisĂ©s sur les rĂ©seaux. L'organisation de la distribution dâĂ©lectricitĂ© est de la compĂ©tence des collectivitĂ©s locales, autoritĂ©s organisatrices de la distribution dâĂ©lectricitĂ© AODE, gĂ©nĂ©ralement par lâintermĂ©diaire de syndicats dâĂ©lectrification intercommunaux. En France, la distribution de lâĂ©lectricitĂ© est assurĂ©e, soit sous le rĂ©gime de la concession de service public, soit sous celui de la gestion directe par les communes. En matiĂšre de concession de service public, la commune, dĂ©tentrice du pouvoir concĂ©dant, dĂ©lĂšgue Ă un concessionnaire la mission de distribuer lâĂ©lectricitĂ© sur son territoire. La commune dispose du pouvoir concĂ©dant soit de façon directe, soit en le dĂ©lĂ©guant Ă un syndicat intercommunal. Dans ce cas, le syndicat dispose le plus souvent de lâensemble des prĂ©rogatives normalement dĂ©volues au concĂ©dant, en particulier du cahier des charges de concession et assure le contrĂŽle du bon accomplissement des missions de service public fixĂ©es au concessionnaire par le cahier des charges. Le modĂšle de cahier des charges constitue un document de rĂ©fĂ©rence sur lequel les collectivitĂ©s concĂ©dantes sâappuient pour la nĂ©gociation et lâĂ©laboration de leurs contrats de concession. Enedis est, sur 95% du territoire mĂ©tropolitain, le concessionnaire obligĂ© des AODE pour la gestion de leurs rĂ©seaux de distribution dâĂ©lectricitĂ©. Il exploite 1,3 million de km de lignes, presque postes de distribution moyenne et basse tension et plus de 2000 postes sources haute et moyenne tension et dessert 35 millions de clients. Par ailleurs, les rĂ©gies, les sociĂ©tĂ©s dâĂ©conomie mixtes, les coopĂ©ratives dâusagers et les sociĂ©tĂ©s dâintĂ©rĂȘt collectif agricole concessionnaires dâĂ©lectricitĂ©, et existant avant 1946, ont conservĂ© leur compĂ©tence de gestionnaire des rĂ©seaux publics de distribution dans leur zone de desserte. 150 entreprises locales de distribution » ELD desservent actuellement environ 5% du territoire mĂ©tropolitain. L'article L121-29 du code de l'Ă©nergie instaure un fonds de pĂ©rĂ©quation de lâĂ©lectricitĂ© FPE ayant pour vocation de compenser, en partie, lâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des conditions dâexploitation rĂ©sultant de la disparitĂ© des rĂ©seaux et de la structure des consommations, alors que les tarifs sont les mĂȘmes sur tout le territoire. Les distributeurs ayant des charges excessives perçoivent, selon une clĂ© de rĂ©partition, ce que versent les distributeurs les mieux lotis articles R121-44 et suivants du code de l'Ă©nergie Ă©lectricitĂ© de Mayotte assure la gestion des rĂ©seaux de distribution dâĂ©lectricitĂ© dans la collectivitĂ© dĂ©partementale de Mayotte ; EDF-SEI assure la gestion des rĂ©seaux de distribution dâĂ©lectricitĂ© dans les autres collectivitĂ©s dâOutre-mer et en Corse. Les gestionnaires des rĂ©seaux de distribution sont chargĂ©s dâassurer la conception, la construction, lâentretien des rĂ©seaux, ainsi que lâaccĂšs Ă ces derniers dans des conditions non discriminatoires ; ils doivent veiller Ă lâefficacitĂ© et Ă la sĂ»retĂ© des rĂ©seaux. LâĂ©lectrification rurale et le FACĂ FACĂ - accĂšs rĂ©servĂ© Lorsquâelles assurent la maĂźtrise dâouvrage des travaux de dĂ©veloppement du rĂ©seau conformĂ©ment Ă lâarticle du code de lâĂ©nergie, les autoritĂ©s organisatrices de la distribution publique dâĂ©lectricitĂ© peuvent recevoir des aides pour la rĂ©alisation des travaux portant sur les ouvrages ruraux de ce rĂ©seau. Aux termes de l'article L. 2224-31 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, ces aides, regroupĂ©es au sein dâun compte d'affectation spĂ©ciale du budget de l'Etat, le CAS FACĂ Financement des aides aux collectivitĂ©s pour l'Ă©lectrification rurale, ont ainsi pour objet de participer au financement principalement de travaux d'Ă©lectrification rurale dont la maĂźtrise d'ouvrage est assurĂ©e par les collectivitĂ©s territoriales et leurs Ă©tablissements publics de coopĂ©ration en matiĂšre de distribution publique d'Ă©lectricitĂ©. Les aides sont majoritairement utilisĂ©es pour financer des dĂ©penses de renforcement amĂ©lioration de la qualitĂ© de la distribution et de sĂ©curisation des rĂ©seaux rĂ©sorption des fils nus, particuliĂšrement vulnĂ©rables aux intempĂ©ries, ainsi que des dĂ©penses liĂ©es Ă la rĂ©duction de lâimpact visuel des rĂ©seaux sur l'environnement mise en souterrain des lignes en particulier ; mais Ă©galement d'opĂ©rations de maĂźtrise de la demande d'Ă©lectricitĂ© ou de production dĂ©centralisĂ©e Ă partir dâĂ©nergies renouvelables, dont la maĂźtrise d'ouvrage est assurĂ©e dans les mĂȘmes conditions, si ces opĂ©rations permettent d'Ă©viter, dans de bonnes conditions technico-Ă©conomiques, des solutions dâextension ou de renforcement des rĂ©seaux qui se rĂ©vĂ©leraient plus coĂ»teuses ; et enfin dâopĂ©rations de production dâĂ©lectricitĂ© Ă partir d'installations de proximitĂ© en zone non interconnectĂ©e, lorsque ces opĂ©rations, justifiĂ©es au plan technico-Ă©conomique, permettant dâĂ©viter des solutions d'extension des rĂ©seaux qui se rĂ©vĂ©leraient plus coĂ»teuses. Le financement du CAS FACĂ repose sur une contribution due par les gestionnaires des rĂ©seaux publics de distribution, mais ce coĂ»t est, in fine, imputĂ© sur le consommateur d'Ă©lectricitĂ©. La qualitĂ© de l'Ă©lectricitĂ© LâamĂ©lioration de la qualitĂ© constitue une action prioritaire entreprise sur les rĂ©seaux de distribution depuis le milieu des annĂ©es 2000, sous lâimpulsion des pouvoirs publics et des autoritĂ©s organisatrices de la distribution d'Ă©lectricitĂ©, Les articles D322-2 et suivants du code de l'Ă©nergie et leur arrĂȘtĂ© d'application du 24 dĂ©cembre 2007 fixent les principes et la procĂ©dure permettant une Ă©valuation pertinente du niveau de qualitĂ© sur les rĂ©seaux de distribution. L'article L. 322-12 du code de l'Ă©nergie oblige le gestionnaire de rĂ©seau de distribution Ă consigner une somme dâargent entre les mains dâun comptable public, lorsque le niveau de qualitĂ© de lâĂ©lectricitĂ© nâest pas atteint en matiĂšre dâinterruption de lâalimentation les articles R. 322-11 et suivants fixent la procĂ©dure et le niveau des consignations. Les tarifs dâutilisation des rĂ©seaux publics dâĂ©lectricitĂ© prĂ©voient une rĂ©gulation incitative de la qualitĂ© de lâalimentation Ă©lectrique. Celle-ci se traduit par un bonus ou un malus en fonction de la performance du gestionnaire de rĂ©seaux mesurĂ©e par rapport Ă une valeur de rĂ©fĂ©rence annuelle. Les compteurs communicants Linky La mise en Ćuvre des nouveaux compteurs Linky doit permettre de mieux connaĂźtre les consommations des usagers et dâamĂ©liorer la qualitĂ© du service rendu au consommateur. Les relevĂ©s seront effectuĂ©s Ă distance et ne nĂ©cessiteront donc plus la prĂ©sence du client. Ils seront plus frĂ©quents et permettront des facturations sur la base de donnĂ©es rĂ©elles et non plus de donnĂ©es estimĂ©es. Le compteur permettra de simplifier certaines opĂ©rations changements de contrat, de fournisseur. le compteur pourra favoriser lâĂ©mergence de services de maĂźtrise des consommations, et lâapparition de nouvelles offres tarifaires, notamment afin dâinciter Ă la maĂźtrise de la consommation Ă la pointe. Pour la confidentialitĂ© des donnĂ©es, la protection de la vie privĂ©e et la sĂ©curitĂ© du systĂšme de comptage, la CNIL a Ă©tĂ© Ă©troitement associĂ©e Ă lâensemble des travaux et a pu proposer diffĂ©rentes mesures qui ont contribuĂ© Ă renforcer le cadre de protection du consommateur. DĂ©libĂ©ration n°2012-404 du 15 novembre 2012 de la CNIL et la communication en date du 30 novembre 2015. Le dispositif prĂ©voit donc des actions de pĂ©dagogie auprĂšs du consommateur afin de les sensibiliser sur leurs droits Ă disposer de leurs donnĂ©es ; toutes les garanties nĂ©cessaires permettant dâassurer une gestion sĂ©curisĂ©e des donnĂ©es conservĂ©es dans les systĂšmes dâinformation gestions de habilitations, traçabilitĂ© des donnĂ©es, cadre des conditions de collecte et dâutilisation de la courbe de charge, etc. Le projet Linky sâappuie sur une architecture informatique complexe, qui doit ĂȘtre prĂ©servĂ©e contre tout acte de malveillance. Ă cette fin, ENEDIS travaille en collaboration avec lâAgence nationale de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes dâinformation ANSSI afin que toutes les mesures de protection nĂ©cessaire soient prises. Questions / RĂ©ponses sur les compteurs Linky L'accĂšs et le raccordement aux rĂ©seaux publics d'Ă©lectricitĂ© L'article L121-4 du code de l'Ă©nergie dispose que "la mission de dĂ©veloppement et d'exploitation des rĂ©seaux publics de transport et de distribution d'Ă©lectricitĂ© consiste Ă assurer [âŠ] 2° le raccordement et l'accĂšs, dans des conditions non discriminatoires, aux rĂ©seaux publics de transport et de distribution." Les schĂ©mas rĂ©gionaux de raccordement au rĂ©seau des Ă©nergies renouvelables S3RENR RĂ©gis par les articles L321-7 et L342 du code de lâĂ©nergie et D342-22 et suivants, les S3RENR permettent de rĂ©server, au bĂ©nĂ©fice des Ă©nergies renouvelables, pour une pĂ©riode de 10 ans, les capacitĂ©s de raccordement estimĂ©es nĂ©cessaires pour atteindre les objectifs fixĂ©s par les schĂ©mas rĂ©gionaux du climat, de l'air, et de l'Ă©nergie SRCAE. ElaborĂ©s par le gestionnaire de rĂ©seau de transport, en accord avec les gestionnaires de rĂ©seau de distribution concernĂ©s puis approuvĂ©s par le PrĂ©fet, les S3RENR peuvent couvrir lâensemble dâune rĂ©gion ou ĂȘtre divisĂ©s en volets gĂ©ographiques particuliers. Ces schĂ©mas mutualisent entre tous les producteurs dâĂ©nergie renouvelable les coĂ»ts des ouvrages Ă©lectriques Ă crĂ©er, au moyen dâune quote-part identique pour tous les producteurs et associĂ©e Ă chaque S3RENR ou Ă chaque volet particulier si cette option est mobilisĂ©e. Cette mutualisation permet dâĂ©viter les effets de barriĂšre et dâaubaine rĂ©sultant de lâapplication du droit commun antĂ©rieur Ă la crĂ©ation des S3RENR, qui faisait reposer lâintĂ©gralitĂ© du financement sur le premier producteur dont le raccordement nĂ©cessitait la crĂ©ation dâun ouvrage. Les ouvrages Ă©lectriques Ă renforcer sont, quant Ă eux, financĂ©s par les gestionnaires de rĂ©seau. Comme dans le rĂ©gime de raccordement ordinaire, les ouvrages propres » aux producteurs, câest-Ă -dire les ouvrages depuis lâinstallation de production jusquâaux ouvrages du S3REnR, sont financĂ©s par les producteurs. Les schĂ©mas prĂ©voient une procĂ©dure dâadaptation permettant dâajuster rapidement les schĂ©mas existants au rythme de dĂ©ploiement des Ă©nergies renouvelables, sâil est plus rapide que prĂ©vu ; une procĂ©dure de rĂ©vision pour les modifications plus substantielles. un plafonnement du versement effectuĂ© par les producteurs dâĂ©nergie renouvelable pour leur raccordement dans les dĂ©partements et rĂ©gions dâoutre-mer, ce qui favorise le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables dans ces territoires disposant dâun potentiel particuliĂšrement intĂ©ressant. Le tarif d'utilisation des rĂ©seaux publics d'Ă©lectricitĂ© Les mĂ©thodes utilisĂ©es pour Ă©tablir les tarifs d'utilisation des rĂ©seaux publics de transport et de distribution d'Ă©lectricitĂ© sont fixĂ©es par la Commission de rĂ©gulation de l'Ă©nergie. Les tarifs dâutilisation des rĂ©seaux publics dâĂ©lectricitĂ© TURPE sont calculĂ©s afin que les recettes des gestionnaires de ces rĂ©seaux couvrent les charges engagĂ©es pour lâexploitation, le dĂ©veloppement et lâentretien des rĂ©seaux. Il est prĂ©vu par les articles L341-2 et suivants du code de l'Ă©nergie Le tarif dâutilisation des rĂ©seaux publics dâĂ©lectricitĂ© TURPE est applicable Ă tous les utilisateurs des rĂ©seaux publics dâĂ©lectricitĂ© et respecte quelques grands principes le paiement Ă lâinjection ou au soutirage, est indĂ©pendant de la distance parcourue, on parle alors de tarification timbre poste » ; la pĂ©rĂ©quation tarifaire, qui impose que les tarifs soient identiques sur tout le territoire ; la couverture des coĂ»ts engagĂ©s par les gestionnaires de rĂ©seaux. Les rĂšgles techniques de raccordement aux rĂ©seaux publics Les rĂšgles diffĂšrent suivant qu'il s'agit de un rĂ©seau de distribution se raccordant Ă un autre rĂ©seau ; une installation de production se raccordant au rĂ©seau de transport ou de distribution ; une installation de consommation se raccordant au rĂ©seau de transport ou de distribution. 1. Raccordement des rĂ©seaux de distribution Ă dâautres rĂ©seaux Pour le raccordement dâun rĂ©seau public de distribution dâĂ©lectricitĂ© au rĂ©seau public de transport dâĂ©lectricitĂ© ou Ă un autre rĂ©seau de distribution, le texte en vigueur est l'arrĂȘtĂ© du 6 octobre 2006. Raccordement des installations de production et de consommation dâĂ©lectricitĂ© aux rĂ©seaux publics Ces raccordements sont dĂ©sormais organisĂ©s par les articles D342-5 Ă D342-14-1 du code de lâĂ©nergie. Seuls ne sont pas concernĂ©es les installations de consommation infĂ©rieures Ă 36 kVA, et les installations de productions dans les zones non interconnectĂ©es dont la puissance installĂ©e est infĂ©rieure Ă 20 MW. Ces dispositions sâappliquent sinon Ă toute opĂ©ration de raccordement dâinstallation de production centrale thermique, hydroĂ©lectricitĂ©, cycles combinĂ©s, Ă©oliennes, systĂšmes photovoltaĂŻques ... ou de consommation aux rĂ©seaux publics dâĂ©lectricitĂ©. Ces dispositions peuvent s'appliquer aussi aux installations dĂ©jĂ raccordĂ©es Ă ces rĂ©seaux, notamment en cas de modification substantielle. 2. Sâagissant des installations de production Deux arrĂȘtĂ©s de mĂȘme date fixant les prescriptions particuliĂšres de raccordement en fonction du type de rĂ©seau lâarrĂȘtĂ© du 23 avril 2008 relatif aux prescriptions techniques de conception et de fonctionnement pour le raccordement Ă un rĂ©seau public de distribution dâĂ©lectricitĂ© en basse tension ou en moyenne tension dâune installation de production dâĂ©nergie Ă©lectrique ; lâarrĂȘtĂ© du 23 avril 2008 relatif aux prescriptions techniques de conception et de fonctionnement pour le raccordement au rĂ©seau public de transport dâĂ©lectricitĂ© dâune installation de production dâĂ©nergie Ă©lectrique. Les contrĂŽle des installations de production est organisĂ© par les articles D342-16 et 17 du code de lâĂ©nergie. Deux arrĂȘtĂ©s prĂ©cisant les modalitĂ©s particuliĂšres de contrĂŽle des performances des installations raccordĂ©es, en fonction de la tension du rĂ©seau lâarrĂȘtĂ© du 29 mars 2010 prĂ©cisant les modalitĂ©s du contrĂŽle des performances des installations de production raccordĂ©es en basse tension aux rĂ©seaux publics de distribution ; lâarrĂȘtĂ© du 6 juillet 2010 prĂ©cisant les modalitĂ©s du contrĂŽle des performances des installations de production raccordĂ©es aux rĂ©seaux publics dâĂ©lectricitĂ© en moyenne tension HTA et en haute tension HTB Le contrĂŽle des performances des installations raccordĂ©es en basse tension est organisĂ© par les articles D342-18 et suivants du code de lâĂ©nergie, qui concerne autant la production que la consommation. Lâorganisme de contrĂŽle est le CONSUEL Le contrĂŽle des performances des installations raccordĂ©es en moyenne et haute tension fait appel Ă la "documentation technique de rĂ©fĂ©rence" du rĂ©seau publiĂ©es par les gestionnaires du rĂ©seau aprĂšs concertation avec les utilisateurs professionnels pour ce qui concerne les modalitĂ©s dĂ©taillĂ©es des contrĂŽles Ă effectuer. 3. Sâagissant des installations de consommation Pour le raccordement au rĂ©seau public de distribution, câest lâarrĂȘtĂ© du 17 mars 2003 qui fixe les conditions de conception et de fonctionnement. Pour le raccordement au rĂ©seau public de transport, câest l'arrĂȘtĂ© du 4 juillet 2003 qui fixe les conditions de conception et de fonctionnement. Le contrĂŽle des installations de basse tension raccordĂ©es au rĂ©seau de distribution reste rĂ©gi par les articles D342-18 et suivants du code de lâĂ©nergie. SĂ©curitĂ© d'approvisionnement en Ă©lectricitĂ© Interconnexions Ă©lectriques â manuel des procĂ©duresSoussection 9 : Disposition applicable aux consommateurs rĂ©sidant dans un Etat membre de l'Union europĂ©enne (Article L121-24) Naviguer dans le sommaire du l'application des dispositions de l'article R. 224-22, on entend par piĂšces issues de l'Ă©conomie circulaire 1° Les composants et Ă©lĂ©ments qui sont commercialisĂ©s par les centres de traitement de vĂ©hicules hors d'usage VHU agréés mentionnĂ©s au 3° de l'article R. 543-155 du code de l'environnement ou par des installations autorisĂ©es conformĂ©ment aux dispositions de l'article R. 543-161 du mĂȘme code, aprĂšs avoir Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s en vue de leur rĂ©utilisation au sens des dispositions de l'article L. 541-1-1 de ce code ; 2° Les composants et Ă©lĂ©ments remis en Ă©tat conformĂ©ment aux spĂ©cifications du fabricant commercialisĂ©s sous la mention â Ă©change standard â telle que dĂ©finie Ă l'article 4 du dĂ©cret n° 78-993 du 4 octobre 1978 pris pour l'application de la loi du 1er aoĂ»t 1905 sur les fraudes et falsifications en matiĂšre de produits ou de services en ce qui concerne les vĂ©hicules automobiles. composants et Ă©lĂ©ments Ă©numĂ©rĂ©s au I sont commercialisĂ©s sous rĂ©serve de respecter la rĂ©glementation spĂ©cifique les rĂ©gissant, ainsi que l'obligation gĂ©nĂ©rale de sĂ©curitĂ© dĂ©finie par l'article L. 421-3.
Lesdispositions du présent chapitre ne sont pas applicables : 1° Aux biens vendus sur saisie ou par autorité de justice ; 2° Aux biens d'occasion vendus aux enchÚres publiques au sens des articles L. 320-1 et suivants du code de commerce dÚs lors que les consommateurs ont la faculté d'y assister en personne ; 3° Aux ventes d'animaux
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Masterclass Role playVous avez toujours entendu le mot RP sans jamais vraiment savoir ce que c'Ă©tait ? On vous donne toutes les cartes pour ĂȘtre incollable sur le RP dans les jeux videosMasterclass Role Play - Part 1Masterclass Role Play - Part 2Masterclass Role Play - Part 3
I-AprĂšs l'article L. 541-9 du code de l'environnement, il est insĂ©rĂ© un article L. 541-9-1 ainsi rĂ©digĂ© : « Art. L. 541-9-1.-Afin d'amĂ©liorer l'information des consommateurs, les producteurs et importateurs de produits gĂ©nĂ©rateurs de dĂ©chets informent les consommateurs, par voie de marquage, d'Ă©tiquetage, d'affichage ou par tout autre procĂ©dĂ© appropriĂ©, sur leursCHAPITRE PREMIER PRATIQUES COMMERCIALES RĂGLEMENTĂES Section 1. â PublicitĂ© 1 [...] 2 Art. L. 121-8. La publicitĂ© qui met en comparaison des biens ou services en utilisant soit la citation ou la reprĂ©sentation de la marque de fabrique, de commerce ou de service d'autrui, soit la citation ou la reprĂ©sentation de la raison sociale ou de la dĂ©nomination sociale, du nom commercial ou de l'enseigne d'autrui n'est autorisĂ©e que si elle est loyale, vĂ©ridique et qu'elle n'est pas de nature Ă induire en erreur le consommateur. Elle doit ĂȘtre limitĂ©e Ă une comparaison objective qui ne peut porter que sur des caractĂ©ristiques essentielles, significatives, pertinentes et vĂ©rifiables de biens ou services de mĂȘme nature et disponibles sur le marchĂ©. Lorsque la comparaison porte sur les prix, elle doit concerner des produits identiques vendus dans les mĂȘmes conditions et indiquer la durĂ©e pendant laquelle sont maintenus les prix mentionnĂ©s comme siens par l'annonceur. La publicitĂ© comparative ne peut pas s'appuyer sur des opinions ou des apprĂ©ciations individuelles ou collectives. 3 Art. L. 121-9. â Aucune comparaison ne peut avoir pour objet principal de tirer avantage de la notoriĂ©tĂ© attachĂ©e Ă une marque. Aucune comparaison ne peut prĂ©senter des produits ou des services comme l'imitation ou la rĂ©plique de produits ou services revĂȘtus d'une marque prĂ©alablement dĂ©posĂ©e. 4 Art. L. 121-10. â Pour les produits qui bĂ©nĂ©ficient d'une appellation d'origine contrĂŽlĂ©e, la comparaison n'est autorisĂ©e que si elle porte sur des produits bĂ©nĂ©ficiant chacun de la mĂȘme appellation. 5 Art. L. 121-11. â Il est interdit de faire figurer des annonces comparatives telles que dĂ©finies aux articles L. 121-8 et L. 121-9 sur des emballages, des factures, des titres de transport, des moyens de paiement ou des billets d'accĂšs Ă des spectacles ou Ă des lieux ouverts au public. 6 Art. L. 121-12. â L'annonceur pour le compte duquel la publicitĂ© dĂ©finie aux articles L. 121-8 et L. 121-9 est diffusĂ©e doit ĂȘtre en mesure de prouver l'exactitude de ses allĂ©gations, indications ou prĂ©sentations. Avant toute diffusion, il communique l'annonce comparative aux professionnels visĂ©s, dans un dĂ©lai au moins Ă©gal Ă celui exigĂ©, selon le type de support retenu, pour l'annulation d'un ordre de publicitĂ©. 7 Art. L. 121-13. â Les insertions rĂ©alisĂ©es dans la presse pour une publicitĂ© dĂ©finie aux articles L. 121-8 et L. 121-9 ne donnent pas lieu Ă l'application de l'article 13 de la loi du 29 juillet 1881 sur la libertĂ© de la presse et de l'article 6 de la loi n° 82-652 du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle. 8 Art. L. 121-14. â Sans prĂ©judice de l'application de l'article 1382 du Code civil, les infractions aux dispositions des articles L. 121-8 Ă L. 121-12 sont, le cas Ă©chĂ©ant, punies des peines prĂ©vues, d'une part, aux articles L. 121-1 Ă L. 121-7 et, d'autre part, aux articles 422 et 423 du Code pĂ©nal. 9 Un dĂ©cret en Conseil d'Ătat prĂ©cise en tant que de besoin les modalitĂ©s d'application des articles L. 121-8 Ă L. 121-13. Section 2. â Ventes Ă distance 10 Art. L. 121-16. â Pour toutes les opĂ©rations de vente Ă distance, l'acheteur d'un produit dispose d'un dĂ©lai de sept jours francs Ă compter de la livraison de sa commande pour faire retour de ce produit au vendeur pour Ă©change ou remboursement, sans pĂ©nalitĂ©s Ă l'exception des frais de retour. 11 Si ce dĂ©lai expire normalement un samedi, un dimanche ou un jour fĂ©riĂ© ou chĂŽmĂ©, il est prorogĂ© jusqu'au premier jour ouvrable suivant. 12 Art. L. 121-17. â Les rĂšgles relatives Ă la responsabilitĂ© du dirigeant de droit ou de fait d'un service de radiodiffusion sonore ou de tĂ©lĂ©vision sont dĂ©finies par le II de l'article 3 de la loi n° 88-21 du 6 janvier 1988 relative aux opĂ©rations de tĂ©lĂ©promotion avec offre de vente dites de âtĂ©lĂ©achatâ reproduit ci-aprĂšs 13 II. â Le dirigeant de droit ou de fait d'un service de radiodiffusion sonore ou de tĂ©lĂ©vision dĂ©fini Ă l'article 2 de la prĂ©sente loi qui aura programmĂ© et fait diffuser ou distribuer une Ă©mission en violation des rĂšgles fixĂ©es en vertu du mĂȘme article sera puni d'une amende de 6 000 F Ă 500 000 F. 14 Dans le cas de rĂ©cidive, l'auteur de l'infraction pourra ĂȘtre puni d'une amende de 100 000 F Ă 1 000 000 F ». 15 Art. L. 121-18. â Dans toute offre de vente d'un bien ou de fourniture d'une prestation de services qui est faite Ă distance Ă un consommateur, le professionnel est tenu d'indiquer le nom de son entreprise, ses coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques ainsi que l'adresse de son siĂšge et, si elle est diffĂ©rente, celle de l'Ă©tablissement responsable de l'offre. 16 Art. L. 121-19. â Les infractions aux dispositions de l'article L. 121-18, ainsi que le refus du vendeur de changer ou de rembourser un produit retournĂ© par l'acheteur dans les conditions visĂ©es Ă l'article L. 121-16 sont constatĂ©es et poursuivies conformĂ©ment aux dispositions du titre VI de l'ordonnance n° 86-1243 du 1er dĂ©cembre 1986 relative Ă la libertĂ© des prix et de la concurrence. 17 Art. L. 121-20. â Les rĂšgles relatives Ă la fixation des rĂšgles de programmation des Ă©missions sont dĂ©finies par l'article 2 de la loi n° 88-21 du 6 janvier 1988 prĂ©citĂ©e reproduit ci-aprĂšs 18 Art. 2. â Le Conseil supĂ©rieur de l'audiovisuel fixe les rĂšgles de programmation des Ă©missions consacrĂ©es en tout ou partie Ă la prĂ©sentation ou Ă la promotion d'objets, de produits ou de services offerts directement Ă la vente par des services de radiodiffusion sonore et de tĂ©lĂ©vision autorisĂ©s en vertu de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative, Ă la libertĂ© de communication. » Section 3. â DĂ©marchage 19 Art. L. 121-21. â Est soumis aux dispositions de la prĂ©sente section quiconque pratique ou fait pratiquer le dĂ©marchage, au domicile d'une personne physique, Ă sa rĂ©sidence ou Ă son lieu de travail, mĂȘme Ă sa demande, afin de lui proposer l'achat, la vente, la location, la location-vente ou la location avec option d'achat de biens ou la fourniture de services. 20 Est Ă©galement soumis aux dispositions de la prĂ©sente section le dĂ©marchage dans les lieux non destinĂ©s Ă la commercialisation du bien ou du service proposĂ© et notamment l'organisation par un commerçant ou Ă son prof it de rĂ©unions ou d'excursions afin de rĂ©aliser les opĂ©rations dĂ©finies Ă l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. 21 Art. L. 121-22. â Ne sont pas soumises aux dispositions des articles L. 121-23 Ă L. 121-29 les activitĂ©s pour lesquelles le dĂ©marchage fait l'objet d'une rĂ©glementation par un texte lĂ©gislatif particulier. 22 Ne sont pas soumis aux dispositions des articles L. 121-23 Ă L. 121-28 23 1° Les ventes Ă domicile de denrĂ©es ou de produits de consommation courante faites par des professionnels ou leurs prĂ©posĂ©s au cours de tournĂ©es frĂ©quentes ou pĂ©riodiques dans l'agglomĂ©ration oĂč est installĂ© leur Ă©tablissement ou dans son voisinage, ainsi que par les personnes titulaires de l'un des titres de circulation prĂ©vus par la loi n° 69-3 du 3 janvier 1969 relative Ă l'exercice des activitĂ©s ambulantes et au rĂ©gime applicable aux personnes circulant en France sans domicile ni rĂ©sidence fixe ; 24 2° La vente des produits provenant exclusivement de la fabrication ou de la production personnelle du dĂ©marcheur ou de sa famille ainsi que les prestations de services liĂ©es Ă une telle vente et effectuĂ©es immĂ©diatement par eux-mĂȘmes ; 25 3° Le service aprĂšs-vente constituĂ© par la fourniture d'articles, piĂšces dĂ©tachĂ©es ou accessoires, se rapportant Ă l'utilisation du matĂ©riel principal ; 26 4° Les ventes, locations ou locations-ventes de biens ou les prestations de services lorsqu'elles ont un rapport direct avec les activitĂ©s exercĂ©es dans le cadre d'une exploitation agricole, industrielle, commerciale ou artisanale ou de toute autre profession. 27 Art. L. 121-23. â Les opĂ©rations visĂ©es Ă l'article L. 121-21 doivent faire l'objet d'un contrat dont un exemplaire doit ĂȘtre remis au client au moment de la conclusion de ce contrat et comporter, Ă peine de nullitĂ©, les mentions suivantes 28 Noms du fournisseur et du dĂ©marcheur ; Adresse du fournisseur ; Adresse du lieu de conclusion du contrat ; DĂ©signation prĂ©cise de la nature et des caractĂ©ristiques des biens offerts ou des services proposĂ©s ; Conditions d'exĂ©cution du contrat, notamment les modalitĂ©s et le dĂ©lai de livraison des biens, ou d'exĂ©cution de la prestation de services ; Prix global Ă payer et modalitĂ©s de paiement ; en cas de vente Ă tempĂ©rament ou de vente Ă crĂ©dit, les formes exigĂ©es par la rĂ©glementation sur la vente Ă crĂ©dit, ainsi que le taux nominal de l'intĂ©rĂȘt et le taux effectif global de l'intĂ©rĂȘt dĂ©terminĂ© dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 313-1 ; FacultĂ© de renonciation prĂ©vue Ă l'article L. 121-25, ainsi que les conditions d'exercice de cette facultĂ© et, de façon apparente, le texte intĂ©gral des articles L. 121-23, L. 121-24, L. 121-25 et L. 121-26. 29 Art. L. 121-24. â Le contrat visĂ© Ă l'article L. 121-23 doit comprendre un formulaire dĂ©tachable destinĂ© Ă faciliter l'exercice de la facultĂ© de renonciation dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 121-25. Un dĂ©cret en Conseil d'Ătat prĂ©cisera les mentions devant figurer sur ce formulaire.
ArticleL121-4 du Code de la consommation : consulter gratuitement tous les Articles du Code de la consommation. Le Code de la consommation regroupe les lois relatives au droit de la
Par Paul Benelli et Virgile Servant Volquin euros. Câest le montant de la transaction que Nabilla Benattia a conclu avec la DGCCRF Direction gĂ©nĂ©rale de la Concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes pour une opĂ©ration dâinfluence litigieuse diffusĂ©e en 2018. Lâinfluenceuse avait fait la promotion dâun service de formation au trading de crypto-monnaies proposĂ© par un site internet sans mentionner explicitement que cette communication Ă©tait intĂ©ressĂ©e et non pas le fruit dâune expĂ©rience personnelle. Selon lâautoritĂ©, cela est assimilable Ă une pratique commerciale trompeuse. Nabilla a coopĂ©rĂ© avec la DGCCRF pour aboutir Ă cette transaction dâun montant calculĂ© par rapport aux bĂ©nĂ©fices retirĂ©s de lâopĂ©ration. Elle sâest dâailleurs fendue dâun tweet sur le rĂ©seau social Twitter pour justifier ses actions Lâabsence dâun statut spĂ©cifique Influenceur Lâinfluenceuse a raison de signaler que son activitĂ© ne dispose pas dâune rĂ©glementation stricte ». Pour rappel, une activitĂ© rĂ©glementĂ©e est une activitĂ© pour laquelle une loi ou un rĂšglement dĂ©termine les conditions dâaccĂšs, dâexercice ou dâexploitation. Dans le domaine des mĂ©dias, les activitĂ©s suivantes sont rĂ©glementĂ©es La production, distribution, importation et exportation de films LâĂ©tablissement et lâutilisation des stations radioĂ©lectriques privĂ©es LâactivitĂ© dâinfluence, depuis son lancement en 2011/2012, a connu depuis un vĂ©ritable boom Ă©conomique. En 2021, le marchĂ© de lâinfluence est estimĂ© Ă 15 milliards dâeuros et est en voie de consolidation. En effet, selon une Ă©tude de LâArgus de la Presse Un internaute sur trois suit au moins un influenceur sur les rĂ©seaux sociaux Trois followers sur quatre ont dĂ©jĂ effectuĂ© un achat sous influence » 62% des followers ont entre 18 et 24 ans La jeunesse du public, qui dĂ©laisse dâailleurs les mĂ©dias traditionnels comme la tĂ©lĂ©vision au bĂ©nĂ©fice des rĂ©seaux sociaux pourrait pousser le lĂ©gislateur Ă se pencher sur la question et Ă encadrer plus strictement les acteurs du secteur. En lâabsence de rĂ©glementation dĂ©diĂ©e, il est important de prĂ©voir trĂšs spĂ©cifiquement dans les contrats de partenariat les obligations des parties et notamment de lâinfluenceur. Nous vous dĂ©taillons les points cruciaux de la rĂ©daction dâun contrat de partenariat dans cette vidĂ©o Lâapplication du code de la consommation au marketing dâinfluence Ce quâoublie Nabilla Benattia, câest quâen dĂ©pit de lâabsence dâun statut spĂ©cifique, les autres dispositions protectrices des consommateurs trouvent toujours Ă sâappliquer. A ce titre, il faut bien sĂ»r rappeler que les influenceurs sont susceptibles dâengager leur responsabilitĂ© pour les contenus quâils publient. Lâinfluenceur a par exemple Une obligation de transparence quant au caractĂšre publicitaire du contenu quâil diffuse Une responsabilitĂ© liĂ©e au contenu diffusĂ© LâAutoritĂ© de rĂ©gulation professionnelle de la publicitĂ© a par ailleurs publiĂ© le 12 septembre 2019 une infographie identifiant les bonnes pratiques Ă adopter en tant quâinfluenceur, en collaboration avec son adhĂ©rent Influence4You. Ainsi, la non-mention du caractĂšre publicitaire dâun post sur un rĂ©seau social expose lâinfluenceur Ă deux ans dâemprisonnement et euros dâamende. En effet, lâarticle L121-3 du code de la consommation prĂ©voit que Une pratique commerciale est Ă©galement trompeuse si, compte tenu des limites propres au moyen de communication utilisĂ© et des circonstances qui l'entourent, elle omet, dissimule ou fournit de façon inintelligible, ambiguĂ« ou Ă contretemps une information substantielle ou lorsqu'elle n'indique pas sa vĂ©ritable intention commerciale dĂšs lors que celle-ci ne ressort pas dĂ©jĂ du contexte. » Câest sur ce fondement que la DGCCRF a sanctionnĂ© Mme Nabilla Benattia. Lâamende retenue - la premiĂšre pour ce type de situation - semble ĂȘtre proportionnelle au produit de lâopĂ©ration, mais il nâest pas impossible que les amendes tendent Ă ĂȘtre plus sĂ©vĂšres, notamment en cas de rĂ©cidive. Rajoutons que le caractĂšre trompeur de la pratique commerciale est prĂ©sumĂ© par les juges depuis un arrĂȘt de la Cour de cassation du 28 janvier 2020, dans un objectif affirmĂ© de protection du consommateur. Des rĂšgles spĂ©ciales pour la publicitĂ© sur les produits financiers PrĂ©cisons enfin que des rĂšgles supplĂ©tives ont vocation Ă sâappliquer pour certains types de publicitĂ©. Ainsi, en matiĂšre de produits financiers, ce qui se rapproche de la publicitĂ© diffusĂ©e par Nabilla Benattia, lâarticle L533-12-7 du Code monĂ©taire et financier interdit tout sollicitation directe ou indirecte par voir Ă©lectronique pour les produits prĂ©sentant une des caractĂ©ristiques suivantes Lorsque le risque maximal liĂ© Ă ce produit nâest pas connu lors de sa souscription Lorsque le risque de perte est supĂ©rieur au montant de lâapport financier initial Lorsque le risque de perte rapportĂ© aux avantages Ă©ventuels correspondants nâest pas raisonnablement comprĂ©hensible au regard de la nature particuliĂšre du contrat financier proposĂ©. La diffusion par un influenceur dâun post publicitaire sur un produit financier de crypto-monnaies, qui est susceptible de prĂ©senter un des caractĂšres susvisĂ©s, lâexpose Ă un risque juridique accru. A fortiori sâil dissimule la sociĂ©tĂ© qui lâa commandé⊠De maniĂšre analogue, la publicitĂ© en matiĂšre dâalcool, de tabac, de mĂ©dicaments et de produits dĂ©rivĂ©s reste fortement encadrĂ©e. Il convient Ă chacun de sâinterroger sur les rĂšgles spĂ©cifiques applicables Ă certains produits pour limiter le risque lors de la diffusion dâun post sponsorisĂ©. *** Vous vous interrogez sur les droits et obligations des influenceurs ? Vous souhaitez obtenir davantage dâinformations quant au rĂ©gime de responsabilitĂ© applicable aux professionnels du marketing ? Vous souhaitez conclure un contrat de partenariat avec un influenceur ? Pour ĂȘtre accompagnĂ© dans vos dĂ©marches ou pour tout renseignement complĂ©mentaire, nâhĂ©sitez pas Ă contacter le Cabinet HAAS Avocats ici. ArticleL121-24 Version en vigueur du 27 juillet 1993 au 14 juin 2014 CrĂ©ation Loi 93-949 1993-07-26 annexe JORF 27 juillet 1993 Le contrat visĂ© Ă l'article L. 121-23 doit comprendre un formulaire dĂ©tachable destinĂ© Ă faciliter l'exercice de la facultĂ© de renonciation dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 121-25. Le Code de la consommation regroupe les lois relatives au droit de la consommation français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de la consommation ci-dessous Article L221-24 EntrĂ©e en vigueur 2016-07-01 Lorsque le droit de rĂ©tractation est exercĂ©, le professionnel rembourse le consommateur de la totalitĂ© des sommes versĂ©es, y compris les frais de livraison, sans retard injustifiĂ© et au plus tard dans les quatorze jours Ă compter de la date Ă laquelle il est informĂ© de la dĂ©cision du consommateur de se les contrats de vente de biens, Ă moins qu'il ne propose de rĂ©cupĂ©rer lui-mĂȘme les biens, le professionnel peut diffĂ©rer le remboursement jusqu'Ă rĂ©cupĂ©ration des biens ou jusqu'Ă ce que le consommateur ait fourni une preuve de l'expĂ©dition de ces biens, la date retenue Ă©tant celle du premier de ces professionnel effectue ce remboursement en utilisant le mĂȘme moyen de paiement que celui utilisĂ© par le consommateur pour la transaction initiale, sauf accord exprĂšs du consommateur pour qu'il utilise un autre moyen de paiement et dans la mesure oĂč le remboursement n'occasionne pas de frais pour le professionnel n'est pas tenu de rembourser les frais supplĂ©mentaires si le consommateur a expressĂ©ment choisi un mode de livraison plus coĂ»teux que le mode de livraison standard proposĂ© par le professionnel. ArticleL121-22 du Code de la consommation - Est interdite toute publicitĂ© portant : 1° Sur une opĂ©ration commerciale soumise Ă autorisation ou Ă dĂ©claration au titre soit des articles L. 310-1 Ă L. 310-4 et L. 310-7 du code de commerce, soit des articles L. 752-1 et L. 752-16 du mĂȘme code, et qui n'a pas fait l'objet de cetteLorsque le droit de rĂ©tractation est exercĂ©, le professionnel rembourse le consommateur de la totalitĂ© des sommes versĂ©es, y compris les frais de livraison, sans retard injustifiĂ© et au plus tard dans les quatorze jours Ă compter de la date Ă laquelle il est informĂ© de la dĂ©cision du consommateur de se les contrats de vente de biens, Ă moins qu'il ne propose de rĂ©cupĂ©rer lui-mĂȘme les biens, le professionnel peut diffĂ©rer le remboursement jusqu'Ă rĂ©cupĂ©ration des biens ou jusqu'Ă ce que le consommateur ait fourni une preuve de l'expĂ©dition de ces biens, la date retenue Ă©tant celle du premier de ces professionnel effectue ce remboursement en utilisant le mĂȘme moyen de paiement que celui utilisĂ© par le consommateur pour la transaction initiale, sauf accord exprĂšs du consommateur pour qu'il utilise un autre moyen de paiement et dans la mesure oĂč le remboursement n'occasionne pas de frais pour le professionnel n'est pas tenu de rembourser les frais supplĂ©mentaires si le consommateur a expressĂ©ment choisi un mode de livraison plus coĂ»teux que le mode de livraison standard proposĂ© par le professionnel.
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