🐂 Panorama Les Hauteurs Nimbees De Brume

PanoramaHorizon Forbidden West, Les Couards : OĂč le trouver ? MGG France. Suivre. il y a 6 mois. Signaler. VidĂ©os Ă  dĂ©couvrir. VidĂ©os Ă  dĂ©couvrir. À suivre. 0:41. Panorama Horizon Forbidden West, Les Hauteurs NimbĂ©es de Brume : OĂč le trouver ? MGG France. 0:37. Panorama Horizon Forbidden West, MĂ©lopĂ©e : OĂč le trouver ? MGG France. 0:34. Panorama Par Emmanuelle FĂšre - le 22/04/2022 Ă  11h48Mis Ă  jour le 23/04/2022 Ă  11h22 Depuis prĂšs de trente ans, le photographe natif de Lecumberry a installĂ© son atelier rue Garat, oĂč il façonne des images inspirĂ©es des multiples rĂ©alitĂ©s du Pays basque, et du lien tissĂ© avec la nature Qui passe devant la vitrine de Patxi Laskarai, au numĂ©ro 7 de la rue Garat, a l’impression de voir des photographies de paysages. Ce sont en vĂ©ritĂ© des tĂ©moignages. Les panoramas aux rochers saillants, les arbres comme habitĂ©s, les eaux nimbĂ©es de brume surgissent d’oeuvres qui sont tout sauf des clichĂ©s fidĂšles de la rĂ©alitĂ©. Dans ces terres de mystĂšre, rĂ©vĂ©lĂ©es et façonnĂ©es par l’artiste aux yeux curieux d’enfant, l’ĂȘtre humain est apparemment absent, car il est partout. Patxi Laskarai dĂ©peint ce qui le fascine le rapport culturel des humains avec la nature...Qui passe devant la vitrine de Patxi Laskarai, au numĂ©ro 7 de la rue Garat, a l’impression de voir des photographies de paysages. Ce sont en vĂ©ritĂ© des tĂ©moignages. Les panoramas aux rochers saillants, les arbres comme habitĂ©s, les eaux nimbĂ©es de brume surgissent d’oeuvres qui sont tout sauf des clichĂ©s fidĂšles de la rĂ©alitĂ©. Dans ces terres de mystĂšre, rĂ©vĂ©lĂ©es et façonnĂ©es par l’artiste aux yeux curieux d’enfant, l’ĂȘtre humain est apparemment absent, car il est partout. Patxi Laskarai dĂ©peint ce qui le fascine le rapport culturel des humains avec la nature, depuis des temps immĂ©moriaux. Une photographie contemplative, mais non pas naturaliste. Un regard enchantĂ©, mais non pas esthĂ©tisant. Sur le fil. Les panoramas aux rochers saillants, les arbres comme habitĂ©s, les eaux nimbĂ©es de brume surgissent des oeuvres de Patxi Laskarai Patxi Laskarai Je photographie avec mes pieds, Ă  hauteur d’homme. Je ne crois pas Ă  la photographie du coeur »Le mont Okabe et ses fameux cromlechs, au-dessus de la forĂȘt d’Iraty, entre Basse-Navarre, Navarre et Soule, est le site le plus arpentĂ© par l’artiste natif de Lecumberry et habitant d’OssĂšs. Selon l’humeur, Patxi Laskarai monte dans ce “jentilen baratza”, le jardin des gentils, ces figures de la mythologie basque. Parfois sans intention, ou sans mĂȘme chercher les conditions de lumiĂšre idĂ©ales. Mais toujours en questionnant le lien entre la prĂ©sence des humains et la qualitĂ© des lieux. “Pourquoi ce site ? Pourquoi ces pierres Ă  cet endroit ?” Parfois il ne prend pas d’image, juste le temps. Il frĂ©quente la terre. Je photographie avec mes pieds, Ă  hauteur d’homme. Je ne crois pas Ă  la photographie du coeur Ă  la façon de Cartier-Bresson. Je suis ancrĂ© dans la terre jusqu’aux hanches », note le crĂ©ateur. Un lien tissĂ© Ă  l’enfance dans la ferme familiale. “Oublie tout ce que tu as appris” Patxi Laskarai exerce au numĂ©ro 7 de la rue Garat, un atelier boutique repris en 1996 du photographe Gabriel Martinez Emmanuelle FĂšre L’artiste luzien se souvient d’un premier appareil photo vers Ăąge de 16-’17 ans, et d’un goĂ»t pour le travail de l’image confirmĂ© par les rencontres. AprĂšs un baccalaurĂ©at Arts plastiques au lycĂ©e Cassin de Bayonne et deux ans d’histoire de l’art Ă  l’universitĂ© de Pau, Patxi Laskarai est initiĂ© au mĂ©tier de photographe trois ans durant chez un professionnel de Saint-Jean-Pied-de-Port. Lorsque le talentueux Luzien Gabriel Martinez dĂ©cide de passer la main en 1996, le jeune homme en est informĂ©, ainsi que de la possibilitĂ© de reprendre son atelier. La passation entre les deux hommes se fait en quelques mois, qui l’ont marquĂ© Ă  jamais. Gabriel Martinez m’a dit oublie tout ce que tu as appris, et fait ce que tu aimes. » Aujourd’hui, la part commerciale dĂ©veloppement, portraits permet Ă  Patxi Laskarai toute libertĂ© dans son art. Un arbre et ses multiples rĂ©alitĂ©s. Il n’y a pas de paysage unique. Il y a beaucoup de rĂ©alitĂ©s », selon le photographe Patxi Laskarai J’ai mis trente ans Ă  trouver mon style », note modestement l’artiste. DĂ©sormais, Patxi Laskarai sait d’intuition et quasi d’instinct l’image qui est dĂ©jĂ  gravĂ©e dans son imaginaire. Je fais une photo et je la vois comme elle sera. Il n’y a pas de paysage unique. Il y a beaucoup de rĂ©alitĂ©s. » Tout le travail technique, depuis la prise de vue, le dĂ©veloppement en prenant soin de provoquer des accidents » formels, parfois la superposition de plusieurs prises de vue, le choix du papier, participent de la composition. Il n’est pas rare que le photographe prenne trois-quarts d’heure pour effectuer, au sein du paysage de son choix, le rĂ©glage de l’appareil conçu Ă  façon par un ami, le photographe angloy, Abel Bourgeois. Il arrive que le photographe luzien sorte les nuits de pleine lune pour capturer le plus singulier relief sur les rochers, et les formes insoupçonnĂ©es dĂ©voilĂ©es. Le noir est certainement la plus belle couleur. » Mais Ă  son sens, le mystĂšre de la nature se manifeste en plein jour, accompagnĂ© par le chant des oiseaux, qu’il peut Ă©couter des heures durant. Ainsi va la grĂące. Un projet exposĂ© en juin Ă  Biarritz Pendant un an, Patxi Laskarai a participĂ© Ă  un projet artistique Ă  destination des enfants et adultes handicapĂ©s psychiques pris en charge par l’association mĂ©dico-sociale Caminante. Ce programme a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec les artistes-peintres et plasticiens souletins Gonzalo Etxebarria et Pette Etxebarria. Une collaboration qui ravit l’artiste luzien qui dit apprendre Ă©normĂ©ment de ses pairs.... Et du public de ces ateliers. Ils ont dĂ» mettre en scĂšne des photos Ă  partir du thĂšme de Robinson CrusoĂ©. Une sĂ©rie de portraits a Ă©tĂ© créée Ă  partir de leur imaginaire. Moi, j’étais l’appareil photo des idĂ©es qu’ils donnaient et qu’ils devaient justifier. Ce type de collaboration avec des personnes fragilisĂ©es m’intĂ©resse, j’apprends beaucoup. Les personnes ont un regard diffĂ©rent par rapport Ă  l’esthĂ©tique. Elles sont entiĂšrement dans leur vĂ©ritĂ©. » La sĂ©rie de photos sera exposĂ©e durant tout le mois de juin par Kazart, la Pop Up Galerie Biarritz de Francis Casillas, 8 rue Pellot Ă  Biarritz. Patxi Laskarai vient de finir une sĂ©rie de photographies sur les jardins familiaux d’Irun Patxi Laskarai
Dune hauteur de 1,5 à 3,5 mÚtres, les superbes ours bruns peuvent peser jusqu'à 700 kg. Pouvant vivre jusqu'à 30 ans, ils courent à 56 km/h en moyenne. Omnivore, l'ours brun est principalement nocturne, à part en Amérique du Nord. Le soir, participez à un safari d'observation de ces majestueux mammifÚres. Vous serez installés dans
iStockPhoto libre de droit de Des Flots De Brume SĂ©tendent Sur Les Hauteurs De MadĂšre Et GĂ©nĂšrent Une AtmosphĂšre Effrayante banque d'images et plus d'images libres de droit de ContrasteTĂ©lĂ©chargez dĂšs aujourd'hui la photo Des Flots De Brume SĂ©tendent Sur Les Hauteurs De MadĂšre Et GĂ©nĂšrent Une AtmosphĂšre Effrayante. Trouvez d'autres images libres de droits dans la collection d'iStock, qui contient des photos de Contraste facilement gm1164294853$9,99iStockIn stockDes flots de brume s'Ă©tendent sur les hauteurs de MadĂšre et gĂ©nĂšrent une atmosphĂšre effrayante - Image Libre de DroitDes flots de brume s'Ă©tendent sur les hauteurs de MadĂšre et gĂ©nĂšrent une atmosphĂšre effrayante - Photo de Contraste libre de droitsDescriptionWafts of mist are laying upon the highland of Madeira. There are some very old laurel trees and generate a magic athmosphereDes images de haute qualitĂ© pour tous vos projets$ avec un abonnement d’un mois10 images par moisTaille maximale 4351 x 3264 px 36,84 x 27,64 cm - 300 dpi - RVBRĂ©fĂ©rence de la photo 1164294853Date de chargement 29 juillet 2019Mots-clĂ©sContraste Photos,Nature Photos,Photographie Photos,Admirer le paysage Photos,Antique,Archipel de MadĂšre Photos,Au loin Photos,BeautĂ© de la nature Photos,Bizarre Photos,Blanc Photos,Branche - Partie d'une plante Photos,Brouillard Photos,Charmeur Photos,Ciel Photos,Conte de fĂ©e Photos,Couleur verte Photos,Destination de voyage Photos,Environnement Photos,Afficher toutFoire aux questionsQu’est-ce qu’une licence libre de droits ?Les licences libres de droits vous permettent de ne payer qu’une fois pour utiliser des images et des vidĂ©os protĂ©gĂ©es par un droit d’auteur dans des projets personnels ou commerciaux de maniĂšre continue, sans paiement supplĂ©mentaire Ă  chaque nouvelle utilisation desdits contenus. Cela profite Ă  tout le monde. C’est pourquoi tous les fichiers prĂ©sents sur iStock ne sont disponibles qu’en version libre de droits, y compris toutes les images et vidĂ©os types de fichiers libres de droits sont disponibles sur iStock ?Les licences libres de droits reprĂ©sentent la meilleure option pour quiconque a besoin de faire un usage commercial de photos. C’est pourquoi tous les fichiers proposĂ©s sur iStock, qu’il s’agisse d’une photo, d’une illustration ou d’une vidĂ©o, ne sont disponibles qu’en version libre de utiliser les images et vidĂ©os libres de droits ?Des publicitĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux aux panneaux d’affichage, en passant par les prĂ©sentations PowerPoint et longs mĂ©trages, vous aurez la libertĂ© de modifier, redimensionner et personnaliser tous les fichiers sur iStock, y compris toutes les images et vidĂ©os Contraste, pour les adapter Ă  vos projets. À l’exception des photos avec la mention RĂ©servĂ© Ă  un usage Ă©ditorial » qui ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©es que dans les projets Ă©ditoriaux et ne peuvent ĂȘtre modifiĂ©es, les possibilitĂ©s sont savoir plus sur les images libres de droits ou consulter la FAQ sur les photos.
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Pointde dĂ©part : la bergerie de la Font-Du-Griffe. Allez c’est parti pour une boucle de 11km autour du Mont Saint Baudille ! Elle est balisĂ©e en jaune. Depuis Castelnau-le-Lez on met un peu moins d’une heure Ă  rejoindre le point de dĂ©part de la randonnĂ©e qui n’est autre que la bergerie de la Font-du-Griffe. Une fois garĂ©s, on
Sur les hauteurs et dans la brume... Des paysages, des animaux, des pelegrinos, des fleurs, des balcons. Posts les plus consultés de ce blog
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ï»ż17 fĂ©vrier 2022 Ă  1712 Horizon Forbidden West ne pouvait pas se passer d’un petit panorama Ă  San Francisco mettant Ă  contribution le pont du Golden Gate mais il se peut que cette mission tire aussi profit d’une autre particularitĂ© de cet Ă©pisode comme on vous l’explique dans cet article qui sert de guide Ă  cette petite quĂȘte. OĂč trouver le panorama des hauteurs nimbĂ©es de brume dans Horizon Forbidden West ? Tout dĂ©marre sur une plage au nord de l’üle qu’est devenue San Francisco, celle qui se trouve juste Ă  l’est au pied du Golden Gate Bridge. Scannez l’antenne pour trouver une image du fameux pont que vous aurez du mal Ă  recrĂ©er sans vous mouiller. En effet, la solution se trouve dans l’eau, il faut donc aller pile au nord pour chercher le bĂątiment avec les arches de l’image. Un peu avant d’y arriver juste au sud du bĂątiment, vous devriez trouver Ă  l’est la petite corniche qui sert habituellement Ă  se propulser mais c’est ici surtout l’endroit oĂč se placer. Regardez vers le nord et aligner l’image du focus sur le bĂątiment en face pour terminer la mission. Retrouvez d’autres astuces et conseils dans notre guide dĂ©diĂ© Ă  Horizon Forbidden West avec notamment la liste des autres missions secondaires et activitĂ©s annexes.

Puisdescente vers le Lac Atitlan , lieu hautement emblĂ©matique du Guatemala. Celui-ci est nichĂ© entre 3 volcans Ă  1600 mĂštres d’altitude et offre de magnifiques panoramas. Les petits villages qui bordent le lac – souvent uniquement accessibles en bateau – perpĂ©tuent fĂȘtes et marchĂ©s ancrĂ©s dans les traditions locales.
Notre voyage en avion ayant Ă©tĂ© Ă©pique, je laisse la parole Ă  Charlotte qui a eu envie de le raconter c’est dans son jus, orthographe incluse
et je reprends le fil de mon journal de voyage ensuite Day 1 On se lĂšve Ă  6h de Lapenne village an ariĂšge , en gros Ă  9h on prends l’avion de Toulouse vers Paris, donc on arrive Ă  Paris Ă  11h30 et notre vol vers ShangaĂŻ est Ă  13h et on doit rĂ©cupĂ©rer nos bagages et rĂ©-enregistrer. Par chance nos bagages Ă©taient les premiers sur le tapis, donc ouf, on a couru , on est passĂ© devant tout le monde par manque de arrive et l’aĂ©oroport nous annonce que notre vol est retardĂ© d’une heure! Donc voilĂ  maman regarde son tĂ©lĂ©phone et Justine lui dit qu’il y a 3 cyclones en mĂȘme temps sur la zone et qu’ils ont fermĂ© l’aĂ©roport donc pas sĂ»r de partir. AprĂšs 2 heures Ă  attendre ils nous annoncent qu’on ne part pas et que notre vol est annulĂ© ! Donc ne venant pas de Paris, on avait nul part oĂč aller, et comme on avait prit un vol “indĂ©pendant ” de Toulouse vers Paris ben en gros on avait pas le droit d’avoir un hĂŽtel alors que tous les chinois en avaient, bref, on a parlĂ© pendant prĂšs d’une heure pour en avoir un avec un chinoi parlant Ă  peine français , donc aprĂšs 1h d’attente ils nous disent de prendre un bus Ă©tant Ă  l’opposĂ© de notre terminal Ă©videmment donc 30 minutes pour trouver et tout on prend la navette et on arrive Ă  notre hĂŽtel, Ă  peu prĂšs vers 18h, Ă©puisĂ©es aprĂšs plusieurs kilomĂštres parcourus en courant dans l’aĂ©roport ! Notre RDV pour demain est Ă  6h Ă  ce terminal. Day 2 6h on devait ĂȘtre au terminal sachant qu’on mettait une heure pour y aller avec la navette quoi, donc on se lĂšve Ă  5h, on dĂ©jeune Ă  5h30 et on part, encore une heure Ă  aller partout , bref ils nous disent de venir Ă  6h, et eux les agents de l’aĂ©roport se pointent Ă  8h, donc 2h d’attente avec nos bagages et tout. Bref, on arrive une queue sur 200 mĂštres pour enregister, et au bout d’un nombre incalculable d’heures on arrive enfin Ă  enregistrer mais toujours pas sĂ»r que notre vol parte et franchement on y croyait pas alors nos places d’origines Ă©tait maman hublot et moi coincĂ©e entre 3 chinois Ă  30 rangĂ©es d’écart de maman, mais on arrive Ă  changer pour des issues de secours rĂ©sulat au moins 2 mĂštres devant nous pour mettre nos jambes ” le rĂȘve”. Donc voilĂ  de bons films donc 12 heures de vol, on arrive enfin Ă  ShangaĂŻ sans turbulences ! Day 3 On arrive lĂ  bas 7h30 TOUT ÉCRIT EN CHINOI EVIDEMMENT on se dirige vers “transfer” vu qu’on devait repartir vers Taiwan, mais on devait changer notre billet puisque Ă  la base notre vol d’origine Ă©tait la veille, donc ils arrivent pas Ă  nous le changer , on attends 30 minutes , 200m finalement nous dire d’aller rĂ©cupĂ©rer nos bagages pour ensuite changer notre billet, on fait 200 m lĂ  oĂč il fallait passer Ă  la douane des frontiĂšres, on fait la queue 20 minutes, on moment de passer ils nous expliquent en anglais peu comprĂ©hensible qu’il faut d’abord changer notre vol, alors encore 200 m Ă  parcourir , lĂ  bas ils Ă©taient dĂ©bordĂ©s les pauvres En faite tout l’aĂ©roport de Shangai avait Ă©tĂ© fermĂ© la veille donc c’était des milliers de vol qu’ils avaient annulĂ© et donc c’était rĂ©element la merde quoi pour tout rĂ©organiser donc une femme part pour nous faire nos nouveaux billets donc encore une attente d’une heure. Bref elle revient et nous donne un papier Ă  donner aux agents de douanes, donc rebelotte encore 200 mĂštres Ă  se taper on Ă©tait 5 en tout ,ils regardent ce papier minable et nous disent qu’il y a un seul prĂ©nom dessus, on refait 500 mĂštres j’te jure je voulais mourir avec nos bagages cabine de 500 kilos ordi+ appareil photo + tous mes zooms on refait faire un papier pour chacun d’entre nous, il y avait une grande queue mais on passe devant tout le monde, bref on passe ils nous disent qu’il y a peut-ĂȘtre un vol mais qu’il faut se grouiller ! On passe enfin, donc tampons sur passeport, on court et on rĂ©cupĂšre nos bagages planquĂ©s dans un coin car ils les avaient enlevĂ© du tapis pour un arrivage d’un autre vol, et encore une queue de 5 minutes, ah non on se rend compte que c’est pas par lĂ  la sortie alors on sort, et lĂ  on doit encore faire 800 mĂštres, prendre plusieurs escalators et on arrive enfin Ă  l’étage “dĂ©part” on doit encore changer notre billet puis enregistrer les bagages. On aperçoit une queue de 300 mĂštres de chinois ce moment oĂč tu pries pour que ce ne soit pas ta file eh bien si, on se dit qu’on y arrivera jamais on essaye de le faire Ă  la ” chinoise ” c’est Ă  dire froder et passer devant tout le monde , mais Ă  5 avec un bagage par personnes ça fait pas trop ” discret” quoi , donc on se fait recaler et on nous dit d’aller au compte de l’agence China Eastern , alors lĂ  petite attente donc on fait la queue, au fur et Ă  mesure d’un moment c’est un peu parti en cacahuĂšte , les chinois crillaient, se faufillaient Ă  l’intĂ©rieur des bureaux alors la sĂ©curitĂ©, une fille tout menue d’à peine 1m60, est venue et lĂ  le calme est de suite revenu , donc bref on le refait Ă  la chinoise et on demande Ă  refaire notre billet, on apprends alors que ce n’est pas lĂ  qu’il faut ĂȘtre pour avoir de nouveaux billets, alors on va voir quelqu’un se trouvant prĂšs des comptoirs d’enregistrements et il nous dit alors que le n°16 c’est le “standby” c’est Ă  dire que des centaines de gens attendent que des places se libĂšrent pour aller Ă  Taiwan en plus des vols dĂ©jĂ  remplit et qu’il n’y a plus de places jusqu’au 15 juillet, on Ă©tait le 12 alors lĂ  on Ă©tait dĂ©sespĂ©rĂ©es, dĂ©jĂ  1 jour Ă  Paris de perdu on pouvait pas pire et bien si 
 Mais lĂ  on entends ” Taiwan Taiwan ” et on voit un guichet s’ouvir alors on a couru ,bousculĂ© les gens, on arrive enfin et on donne notre bout de papier minable avec uniquement notre nom dessus c’était censĂ© ĂȘtre un nouveau billet et notre ancienne carte d’embarquement, et lĂ  miracle elle nous demande de poser nos bagages alors lĂ  SOULAGEMENT , on va surement enbarquer CE QUI N’ÉTAIT PAS DU TOUT ENVISAGEABLE CAR TOUS LES VOLS AYANT ÉTÉ SUPPRIMÉS DES CENTAINES DE PERSONNES PASSAIENT PAR TAIWAN POUR ALLER À HONG-KONG PAR EXEMPLE , enfin bref happy happy. Donc lĂ  pas d’attente vu que le vol Ă©tait prĂ©vu Ă  11h mais vu le chao , on est parti Ă  15h. Donc voilĂ  on arrive enfin Ă  Taiwan Ă  17h et lĂ  on prend un bus pour retrouver ma soeur et rentrer Ă  son apart, on Ă©tait tellement fatiguĂ©es en plus il pleuvait sous 32° je te dis pas la chaleur Ă©pouventable. Donc on est enfin arrivĂ© avec je ne sais pas combiens de kilomĂštres dans les jambes et plusieurs jours sans dormir ou trĂšs peu . Je prĂ©cise qu’une femme française qui Ă©tait avec nous parlait parfaitement chinoi ce qui nous a sauvĂ© sinon on aurait rĂ©element Ă©tĂ© bloquĂ©es jusqu’au 15, voilĂ  voilĂ , sinon le soir et on resorti car 2 jours Ă  Taipei c’est court donc on en profite le maximum voilĂ , voilĂ  sinon je ne suis pas morte mais c’était un peu l’enfer quoi surtout que pour notre nuit Ă  Paris, l’aĂ©roport Ă  gardĂ© nos bagages donc en tout trois jours sans se brosser les dents et sans nouveaux vĂȘtements, je te dit pas nos gueules Ă  l’arivĂ©e ! RĂ©sumĂ© entre Lapenne 6h du mat le 10 juillet et Taipei 18h le 12 juillet on a dormi 5 heures Ă  l’hotel . Je reprends le fil 
 Dimanche 12 Juillet ShanghaĂŻ-Taipei Justine nous rejoint alors Ă  la station de mĂ©tro et nous prenons un taxi pour nous rendre Ă  son appartement et prendre une douche oh combien bienvenue ! Puis nous sortons manger, Justine nous montre le trajet de 7 minutes Ă  pied pour rejoindre la station de mĂ©tro la plus proche , oĂč nous achetons une carte illimitĂ©e pour trois jours. Il semble assez facile de se dĂ©placer car il n’y a que 5 lignes de couleurs diffĂ©rentes et Ă  la diffĂ©rence de Bangkok par exemple un seul rĂ©seau . Tout est hyper moderne et immaculĂ© . Charlotte qui avait un chewing-gum en bouche se fait d’ailleurs reprendre par la responsable car il est interdit de manger, boire ou mĂącher du chewing-gum dans le mĂ©tro . Tout est trĂšs fonctionnel 
et directif aussi ! Il y a un traçage au sol des files d’attente devant chaque wagon, des lumiĂšres qui clignotent pour indiquer de quel cĂŽtĂ© on sortira , des siĂšges rĂ©servĂ©s qui, nous dit Justine, peuvent rester vides mĂȘme en cas de grosse affluence 
A Taipei, j’avais envie de tester les restaurants Ă  thĂšme et donc ce soir nous allons au restaurant toilettes » 
Oui, nous mangeons sur des siĂšges de wc et nous sommes Ă©galement servies dans des mini wc .Quant Ă  toute la dĂ©coration, elle est trĂšs suggestive Ă©galement et l’obligatoire glace au chocolat du menu a une belle forme d’étron ! C’ est assez rigolo ! On mange assez tĂŽt Ă  TaĂŻwan, et c’est trĂšs bien, spĂ©cialement pour ce soir . Ne tenant plus debout, nous ne demandons pas notre reste une fois Ă  l’appartement et nous Ă©croulons ! Lundi 13 Juillet Taipei J’ai bien entendu Justine partir, mais nous sommes tellement fatiguĂ©es que nous faisons une grasse matinĂ©e et ne quittons l’appartement qu’à 11 h 30. On prend une espĂšce de petit-dĂ©jeuner dans une boulangerie, cafĂ© au lait et brioche, le cafĂ© est cher, comme en Chine avant de continuer en mĂ©tro vers le mĂ©morial de Tchang un grand bĂątiment de marbre blanc et dans le hall principal trĂŽne une statue de bronze de 25 tonnes du prĂ©sident qui a gouvernĂ© l’üle pendant prĂšs de trente ans. Deux soldats casquĂ©s et gantĂ©s montent la garde sur une estrade de part et d’autre du hall, et les yeux fixĂ©s devant eux ,ils sont si figĂ©s et inexpressifs que nous les prenons pour des statues de cire avant de les voir dĂ©glutir 
Il fait 34° dehors , avec un fort taux d’humiditĂ© , et nous regardons sans comprendre tout de suite un fonctionnaire aller de l’un Ă  l’autre des soldats pour rectifier la position d’une main ou la rectitude de la tĂȘte et surtout essuyer la sueur sur leur visage
Pauvres gardes ! On comprend pourquoi ils ne restent qu’une heure sur place ! On descend ensuite dans le mĂ©morial et avec une climatisation bienvenue visiter une exposition sur le rĂŽle du prĂ©sident et l’occupation japonaise, avant de remonter pour la relĂšve de la garde. C’est une cĂ©rĂ©monie assez curieuse, avec une chorĂ©graphie hyper rigide, un quasi-jonglage avec les fusils et quelques cris gutturaux
Puis nous nous promenons dans le joli parc qui entoure le monument, Ă  la recherche d’un jardin de pierres pointues sur lesquelles on doit marcher pour rĂ© Ă©quilibrer ses Ă©nergies 
Comme nous ne le trouvons pas, je mime notre recherche Ă  un jardinier et il comprend tout de suite ! Effectivement la marche sur les cailloux pointus est douloureuse et nous abandonnons assez vite 
.Puis comme le ciel est assez bleu et que nous ne sommes pas sĂ»res que cela dure, nous dĂ©cidons d’aller Ă  la tour Taipei 101, qui n’est plus avec ses 508 mĂštres et ses 101 Ă©tages le plus haut gratte-ciel du monde mais reste impressionnante . La vue d’en haut est certes grandiose, mais comme depuis d’autres gratte-ciel vus Ă  Bangkok ou Ă  Sydney .En revanche la montĂ©e au 88 Ă©tage en 30 secondes , sans aucun Ă -coup ni aucune sensation spĂ©cifique, est trĂšs Ă©tonnante de rapiditĂ© et de naturel ..Ce qui est spĂ©cial aussi est le fait que le bĂątiment soit conçu pour rĂ©sister Ă  des tremblements de terre de magnitude voyons Ă  l’intĂ©rieur la gigantesque sphĂšre de 8OO tonnes qui permet d’équilibrer les mouvements latĂ©raux du gratte-ciel lors des typhons . En reprenant encore le mĂ©tro, notre troisiĂšme visite sera pour le temple Longshan, grouillant de vie avec ses nombreuses cours remplies de pĂšlerins en priĂšre, de diseuses de bonne aventure
Puis nous retrouvons Justine qui nous emmĂšne dans un petit restaurant connu pour sa cuisine de Hangzhou , oĂč nous nous rĂ©galons de dumplings ou xiaolongbao . Mais je me sers de ce que je pensais ĂȘtre du thĂ© glacĂ© et s’avĂšre ĂȘtre une atroce boisson vinaigrĂ©e ! AprĂšs une telle journĂ©e, nous n’aspirons plus qu’à rentrer Ă  l’appartement mais une enseigne de massage sur le chemin du retour nous donne envie de confier Ă  des mains expertes nos pieds douloureux et Ă©chauffĂ©s .Ce sont des aveugles qui vont s’occuper de nous, dans un massage Ă  la chinoise, donc parfois un peu plus Ă©nergique que je ne l’aurais voulu ! rappel ne pas oublier de changer de page pour voir les photos lorsqu’il y en a plusieurs 
 Mardi 14 Juillet TaĂŻpei FĂȘte nationale aujourd’hui
et surtout derniĂšre matinĂ©e au bureau pour Justine ! Quant Ă  AmĂ©lie et moi, nous quittons la chambre un peu plus tĂŽt qu’hier pour profiter au maximum de la journĂ©e .Direction le mĂ©morial du docteur Sun Yat-Sen oĂč nous n’entrons pas, mais dĂ©ambulons dans le petit parc attenant que le guide annonçait comme le meilleur endroit pour les photos de la tour 101. Effectivement le reflet de la tour dans un petit lac entourĂ© de vĂ©gĂ©tation est assez sympa. Puis nous reprenons le mĂ©tro pour aller visiter deux temples, qui sont intĂ©ressants bien que trĂšs rĂ©cents. Le temple de Confucius a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© au 20Ăšme siĂšcle en remplacement d’un temple dĂ©truit par les Japonais et il est trĂšs sobre. Dans les salles, nous trouvons comme hier au mĂ©morial de Tchang Kai Chek plusieurs tampons Ă  la disposition des visiteurs, cela semble ĂȘtre trĂšs commun ici et plusieurs touristes locaux ont leur carnet de tampons. Autant le temple de Confucius est simple, autant celui de Bao An, Ă  deux pas, est richement ornĂ© .Dans les multiples salles, les peintures dans les bleus, rouges et verts, les dorures et les sculptures voisinent avec de bizarres statues noires. C’est vraiment un trĂšs joli temple que nous dĂ©couvrons avec plaisir. Puis nous voyons que nous avons encore le temps de prendre une autre ligne pour aller au musĂ©e national du palais. AprĂšs le mĂ©tro, il faut prendre un bus puisque la bĂątiment est tout en bout de ligne, quasiment dans la montagne, mais les explications sont clairement affichĂ©es en anglais, et nous y arrivons facilement. C’est un immense musĂ©e dont on ne voit qu’une infime partie, la majeure partie de la collection 650 000 piĂšces! Ă©tant conservĂ©e dans des galeries creusĂ©es dans la montagne. On dit d’ailleurs qu’il s’agit de la plus belle collection au monde d’art chinois, puisque c’est au dĂ©but de la dynastie Song, au XiĂšme siĂšcle, qu’elle a vu le jour ! Enrichie en permanence et pendant des siĂšcles de milliers de trĂ©sors , cette prestigieuse collection sera au XXIĂšme siĂšcle empaquetĂ©e dans 20 000 caisses et trimballĂ©e pendant 15 ans et sur 12 000 kilomĂštres pour Ă©viter qu’elle ne tombe aux mains de l’envahisseur japonais
Ayant lu tout cela et ayant dĂ©jĂ  visitĂ© en Chine de magnifiques musĂ©es, j’avais peut-ĂȘtre trop d’attentes .Je ne sais pas s’il s’agit de la plus belle collection au monde, il y a nĂ©anmoins comme Ă  Shanghai ou Ă  Xi’an de magnifiques collections , prĂ©sentĂ©es de façon trĂšs moderne .Impossible de tout voir en profondeur nous dĂ©cidons de nous laisser un peu porter par le hasard et nous admirons en particulier de merveilleux objets en jade, des piĂšces incroyablement raffinĂ©es 
 de la pĂ©riode de bronze , des porcelaines dĂ©licates 
Puis nous repartons retrouver Justine Ă  une sortie de mĂ©tro et nous allons boire un verre dans un quartier branchĂ© et dans un endroit incroyable dont j’avais vu les photos et oĂč je voulais aller. Cela ressemble aux docks rĂ©habilitĂ©s que nous avions visitĂ©s Ă  Shanghai. Il s’agit en l’occurrence d’un grand bĂątiment aux murs de briques, au sol recouvert d’anciens carreaux en ciment comme dans les vieilles maisons françaises, Ă  la charpente apparente, dĂ©corĂ© dans un style campagne-vintage-rĂ©cup que j’aime beaucoup. L’étage se prĂ©sente comme une vieille maison remplie de livres, d’anciennes machines Ă  Ă©crire ou appareils photo, de meubles blanchis ou dĂ©tournĂ©s, et si tout est Ă  vendre, c’est fort discret, car sans prix apparents. Mais en l’espĂšce nous nous contentons de boire deux biĂšres et un thĂ©, ce qui nous coĂ»te quand mĂȘme 814 dollars taĂŻwanais 28 euros . Nous partons ensuite vers le marchĂ© de nuit Huasi oĂč nous aurons trois bols de nouilles chinoises pour 90 dollars 3 euros ! Ce marchĂ© nous tentait car on y trouve encore des serpents dont les TaĂŻwanais Ă©taient autrefois friands .La consommation de leur sang et bile fait moins recette maintenant, mais on peut encore y voir des combats de serpents ou carrĂ©ment en manger dans certains restaurants. Nous voyons effectivement des reptiles gigantesques dans des vivariums Ă  l’entrĂ©e de restaurants mais nous sommes trois Ă  ĂȘtre peu tentĂ©es 
On prend plaisir en revanche Ă  se balader un moment dans les travĂ©es, Ă  retrouver l’ambiance de ces marchĂ©s d’Asie oĂč on trouve un peu de tout .Justine s’achĂšte un petit service Ă  thĂ© et un joli chapeau de paille, je trouve un adaptateur pour 3 euros et un petit chargeur portable. Nous nous couchons assez tard, ce qui me permet un petit skype avec la France 
 Mercredi 15 Juillet Taipei-Hualien Pas de contrainte horaire ce matin, donc on traĂźne un peu avant de refaire les sacs, nettoyer la chambre puisque Justine la quitte dĂ©finitivement et partir. Un taxi nous amĂšne Ă  la gare d’oĂč nous prenons trois billets vers Hualien, qui se trouve Ă  l’Est , Ă  environ trois heures sur la plaine cĂŽtiĂšre , et marquera le dĂ©but de notre pĂ©riple . Nous pourrions prendre le Taroko express, un TGV local, mais c’est assez cher et nous prĂ©fĂ©rons un train local pour 1020 dollars en tout .On a un petit peu d’attente dans la grande gare et les filles choisissent de manger au Mc Do ! Le train est ensuite confortable, mais il fait carrĂ©ment froid, la climatisation Ă©tant poussĂ©e Ă  son maximum. On est vite dans un paysage de montagnes recouvertes de forĂȘts et le train passe dans beaucoup de petites gares .Puis nous trouvons la mer Ă  notre gauche, et toujours la montagne Ă  notre droite, avec une vĂ©gĂ©tation tropicale. A Hualien, le taxi a un peu de mal Ă  trouver la guest-house que j’ai rĂ©servĂ©e hier sur elle est un peu excentrĂ©e mais la chambre est trĂšs confortable , avec une dĂ©coration trĂšs kitch de dizaines de petits nounours et de cƓurs
.La famille qui nous reçoit est adorable et prend un grand moment pour nous prĂ©senter les diffĂ©rentes options de notre visite de demain les gorges de Taroko. Le dĂ©part des gorges est Ă  une trentaine de kilomĂštres, et si ces magnifiques gorges de marbre ne font qu’une vingtaine de kilomĂštres de longueur, il y a plusieurs points Ă  voir et l’idĂ©al aurait Ă©videmment Ă©tĂ© d’avoir notre voiture pour pouvoir nous arrĂȘter quand nous le voulions. LĂ , la location d’une voiture avec chauffeur est trop onĂ©reuse, la dĂ©brouille totale en jonglant avec les bus bien compliquĂ©e et finalement je choisis l’option tour de la journĂ©e en minibus pour le prix total de 2100 dollars. On viendra donc nous chercher ici demain matin aprĂšs notre petit-dĂ©jeuner. Le propriĂ©taire a ensuite la gentillesse de nous emmener en ville et de nous indiquer un restaurant oĂč on fait des hot pot, des fondues au bouillon. Nous en choisissons les ingrĂ©dients un peu au hasard car Justine a du mal Ă  lire les caractĂšres taĂŻwanais, qui sont les caractĂšres chinois traditionnels, diffĂ©rents de ceux utilisĂ©s maintenant en Chine, mais le rĂ©sultat est goĂ»teux et sain . On nous amĂšne d’office une boisson granitĂ©e dont le goĂ»t n’est pas dĂ©sagrĂ©able, et qui me laisse sur la langue une saveur que j’ai du mal Ă  analyser, je pense Ă  de la chĂątaigne 
.En fait, il s’agit d’une boisson faite avec des haricots ! Jeudi 16 Juillet gorges de Taroko AprĂšs un petit-dĂ©jeuner vaguement occidental, c’est finalement le propriĂ©taire qui nous amĂšne en ville retrouver notre compagnie, nous sommes bien Ă©videmment les seules Ă©trangĂšres dans un bus d’asiatiques, et le guide ne parle pas anglais mais peu importe. L’entrĂ©e des gorges, qui comptent parmi les sept merveilles d’Asie, se trouve Ă  une trentaine de kilomĂštres de Hualien. Durant toute journĂ©e nous allons d’un point Ă  un autre dĂ©couvrant ces 20 kilomĂštres de route surplombant un canyon fermĂ© sur de hautes falaises de marbre. C’est le seul endroit dans le monde oĂč s’élĂšvent des falaises de marbre d’une telle importance, atteignant des centaines de mĂštres. De nombreux tunnels jalonnent la route qui offre vraiment des perspectives impressionnantes et qui n’a Ă©tĂ© ouverte sous sa forme actuelle qu’en 1960 un mausolĂ©e rend d’ailleurs hommage aux 450 ouvriers morts en la construisant. Le parc national compte, lui, des sommets de 3000 m dominant la riviĂšre Liwu qui serpente, nous Ă©voquant le Yang Tse bien que la couleur bleue soit ici moins soutenue. Le parc est aussi renommĂ© pour la faune qu’il abrite, 34 espĂšces de mammifĂšres comme le macaque de Formose, l’ours noir ou le chat lĂ©opard, 144 espĂšces d’oiseaux comme la fameuse pie bleue de Formose que Justine a vue une fois. Aujourd’hui nous avons la chance de voir un singe le fameux macaque? qui se laisse gentiment prendre en photo avant de s’éloigner 
En fin d’aprĂšs-midi, le bus nous emmĂšne en bord de mer admirer au dĂ©part du circuit panoramique de la cĂŽte Est, une cĂŽte merveilleusement dĂ©coupĂ©e , de trĂšs belles falaises tombant dans la mer .Cela fait penser Ă  la RĂ©union et Ă  la route du littoral, comme l’entrĂ©e dans les gorges de Taroko Ă©voquait aussi le dĂ©part vers Cilaos .Je ne peux qu’aller dans le sens de Justine qui trouvait TaĂŻwan et la RĂ©union semblables par de multiples aspects. Puis nous terminons le circuit par un arrĂȘt Ă  la grande plage de Chihsingtan qui offre un large panorama sur le Pacifique ; il n’y a aucun sable mais de jolies pierres marbrĂ©es et de minuscules gravillons de toutes les couleurs, noirs ou blancs, verts, ocres
.J’en ramasse de qui remplir un petit flacon . MĂȘme s’il est encore tĂŽt, nous mangeons en ville quand le bus nous y redĂ©pose ; cela ne pose pas de problĂšme car les TaĂŻwanais mangent tĂŽt et les restaurants rĂ© -ouvrent gĂ©nĂ©ralement Ă  17 h ! Je me laisse tenter par une autre fondue, Ă  la crĂšme et au fromage, c’est surprenant mais assez bon et le systĂšme des menus, oĂč on a d’office du thĂ© et un dessert , est une bonne idĂ©e .Puis la soirĂ©e peut ĂȘtre assez longue, pas besoin de mettre le rĂ©veil demain ! Vendredi 17 Juillet vers Taitung Effectivement nous ne nous levons que vers 9 heures et traĂźnons avec nos ordinateurs jusqu’au check-out de 11heures. Puis nous partons vers la gare routiĂšre, la route vers l’Est est si belle que le bus longeant la mer nous offrira de plus belles vues que le train, mĂȘme si nous devrons pour cela changer de bus en route. Cette fois-ci nous prenons une petite veste avec nous ! La boite de Justine nous a rĂ©servĂ© un hĂŽtel pour les cinq nuits Ă  venir, en Ă©change d’articles qu’elle Ă©crira sur les visites faites Ă  Taitung et sur Lanyu, l’üle des orchidĂ©es. Nous partons donc en bus vers Taitung, cela nous prend 4 heures au total plus le temps du transfert et de l’attente au milieu, mais le temps passe vite tant le trajet nous offre de merveilleuses vues sur la cĂŽte dĂ©coupĂ©e et la mer turquoise .Avec la vĂ©gĂ©tation de manguiers, frangipaniers, fromagers et autres arbres tropicaux, on se croirait sur une Ăźle tropicale de l’ocĂ©an Indien, et pas du Pacifique
. Je me dis d’ailleurs que je vais enfin arriver Ă  me baigner dans le Pacifique pour la premiĂšre fois de ma vie En Tasmanie et mĂȘme en Australie en Janvier, l’ocĂ©an Ă©tait trĂšs froid et dĂ©chaĂźnĂ©, au PĂ©rou il Ă©tait grisĂątre et Ă©galement dĂ©chaĂźnĂ©, mais ici l’eau turquoise arrivant sur les plages en gentilles vaguelettes est bien plus attirante. NĂ©anmoins je ne vois aucun baigneur pendant tout le trajet. Justine dit qu’il n’y a pas de requins .Une diffĂ©rence de culture alors ? Il est vrai que les femmes ici semblent obsĂ©dĂ©es par la blancheur de leur peau. Hier ma voisine dans le bus avait tirĂ© tous les rideaux latĂ©raux, occultant ainsi toute vue sur les gorges, et lorsque je lui ai fait comprendre que je souhaitais voir le paysage elle s’est emmitouflĂ©e dans un grand gilet qui couvrait ses bras, a mis un chapeau et un masque chirurgical 
Nous avons fini par changer de place et elle ne m’a plus adressĂ© un mot, j’en suis restĂ©e toute Ă©bahie ! A Taitung, nous sommes dans un hĂŽtel trĂšs agrĂ©able et Justine doit donc rendre compte de quatre activitĂ©s .L’une des quatre est Tiehua Music Village, un endroit qui n’est pas signalĂ© dans le guide et sur lequel nous n’avons aucune information. C’ est donc sans enthousiasme et avec l’idĂ©e de nous avancer » que nous dĂ©cidons d ’y aller ce soir, les filles s’étant d’abord un peu ragaillardies au Mac Do pour 10 euros Ă  trois! . En fait c’est une trĂšs agrĂ©able surprise un parc est entiĂšrement Ă©clairĂ© de milliers, oui de milliers, de lanternes -montgolfiĂšres, toutes diffĂ©rentes, et faites visiblement par les enfants des Ă©coles c’est un spectacle absolument ravissant et c’est avec un grand plaisir que nous nous promenons et prenons des photos. Il y a aussi quelques petits Ă©tals de souvenirs, et une partie du parc , payante, est rĂ©servĂ©e Ă  des spectacles de groupes aborigĂšnes. Justine y rentre seule pour prendre quelques photos, mais nous l’attendons car cette musique ethnique, trĂšs agrĂ©able d’ailleurs, est diffusĂ©e dans tout le parc .Puis aprĂšs un dernier tour parmi les lanternes, nous rentrons car demain il nous faut nous lever trĂšs tĂŽt .Il y a en effet Ă  une heure de Taitung un festival de vraies montgolfiĂšres, avec un spectacle tĂŽt le matin, et pour y ĂȘtre Ă  temps il nous faudra quitter l’hĂŽtel Ă  trois heures 
. Samedi 18 Juillet Luye Gaotai C’est dur de se lever mais nous sommes prĂȘtes quand le taxi vient nous chercher et nous partons Ă  4 heures dans un bus Ă  nouveau glacial ! TrĂšs vite nous quittons la cĂŽte et nous voici attaquant la montagne par des rampes » et sur de toutes petites routes. La vĂ©gĂ©tation n’a pour nous rien d’exotique des palmiers, des papayers, de grands champs d’ananas tous ensachĂ©s et mĂȘme des flamboyants fleuris ! AprĂšs 1h 30 et alors que le jour s’est levĂ©, nous arrivons au grand plateau d’oĂč s’envolent les montgolfiĂšres, juste Ă  temps pour voir leur gonflage .Elles sont Ă©talĂ©es Ă  plat sur de grandes piĂšces de tissu, leur partie technique reliĂ©e Ă  un petit camion benne pourvu d’un genre de compresseur qui les gonfle trĂšs rapidement. Il y a Ă©galement de belles flammĂšches de feu 
Puis les montgolfiĂšres s’envolent, certaines vont survoler la vallĂ©e, d’autres bien qu’en hauteur restent amarrĂ©es Ă  leurs cordes. C’est un spectacle magnifique de voir ces ballons de formes et tailles diffĂ©rentes dans le ciel, et nous nous asseyons un moment sur la pelouse en pente. Nous comptons 13 montgolfiĂšres dont un magnifique soleil portant les couleurs de la France 
 Il y a beaucoup de monde mais l’aire d’oĂč les spectateurs peuvent les admirer est trĂšs vaste on ne se gĂȘne pas . Et puis le festival dure trois mois en tout, avec une prestation tĂŽt le matin et une Ă  17 h, donc l’affluence journaliĂšre reste raisonnable. Cerise sur le gĂąteau, tout est gratuit, sauf bien sur si on veut faire un tour dans les nacelles et admirer d’en haut les montagnes verdoyantes et nimbĂ©es de brume 
 C’est enchantĂ©es et aprĂšs avoir pris de belles photos et joui du spectacle que nous reprenons un bus vers Taitung. Mais le programme de la journĂ©e n’est pas fini car Justine s’est engagĂ©e Ă  commenter deux autres activitĂ©s. A partir de lĂ , tout part un peu en sucette, rien de grave mais il y a des jours comme ça ! ArrivĂ©es Ă  Taitung, on voit que personne n’a emportĂ© le programme mais plutĂŽt que de reprendre un taxi et repasser Ă  l’hĂŽtel on dĂ©cide de se dĂ©brouiller directement .Il y avait un parc Ă  visiter en louant les vĂ©los mais on ne nous emmĂšne pas au bon 
Tant pis, on se rappelle qu’il y a le musĂ©e du riz Ă  voir Ă  ChĂ©chang , donc retour vers la gare routiĂšre . AprĂšs nos 3 h de bus du matin, on tort un peu le nez en voyant que le village est Ă  nouveau Ă  1h45 de bus , le prochain bus Ă©tant Ă  midi .On va donc se sustenter un peu et on repart en bus 
.Las, avant que le bus n’oblique on roule toute la premiĂšre heure sur la mĂȘme route ! C’est directement depuis Luye que nous aurions dĂ» partir vers le musĂ©e 
.L’autre ville est dans la vallĂ©e et le paysage s’enrichit de nombreuses riziĂšres . Nous arrivons Ă  ChĂ©chang , une petite ville morte, sous des trombes d’eau et tournons beaucoup car les personnes interrogĂ©es nous donnent des renseignements contradictoires sur le Rice Museum .Finalement on nous oriente vers un bĂątiment il est bien Ă©crit Rice Museum dessus qui ne rouvrira qu’à 13h30, et nous allons attendre une heure au Seven-Eleven du coin . Ces petites supĂ©rettes sont bien pratiques Ă  TaĂŻwan car on peut y retirer de l’argent, aller aux toilettes et boire un coup, en plus d’y faire des achats. Mais quelle dĂ©ception et quelle incomprĂ©hension quand le musĂ©e ouvre, il ne s’agit que d’une seule piĂšce, quelques explications et deux -trois anciennes machines agricoles pour une exposition trĂšs familiale 
A ce stade on se doute bien que quelque chose ne va pas- mais on ne voit pas trop que faire d’autre ! Heureusement le retour sera quand mĂȘme plus court que l’aller car voyant que le train passe dans la ville, cela me donne l’envie d’essayer de rentrer en train et au final ce sera 40 minutes et moins cher que le bus ! Le prix s’explique peut-ĂȘtre par le fait qu’il n’y ait pas de siĂšge mais on trouve deux places quand mĂȘme. Il ne nous reste plus qu’à rentrer Ă  l’hĂŽtel , Ă  15h30 seulement mais Ă©puisĂ©es , et Ă  nous effondrer sur nos lits avec une clim dĂ©licieuse ! Le soir nous ne ressortons qu’à pied pour aller manger et trouvons un petit bouiboui oĂč nous nous rĂ©galons, les filles de riz frit avec du bƓuf et de spaghetti- crĂšme -/lardons, pour moi de spaghetti-crĂšme-fruits de mer .C’est notre meilleur repas depuis que nous sommes lĂ  et le tout, thĂ© inclus, pour moins de 3 euros par personne
 Et bien sĂ»r Justine dĂ©couvrira plus tard qu’ il y avait un autre musĂ©e lui aussi consacrĂ© au riz
eh bien c’est ratĂ©! Dimanche 19 Juillet vers Lanyu Encore un dĂ©part aux aurores, Ă  nouveau sous la pluie, et nous voici Ă  7 heures au port en train de prendre nos billets vers Lanyu, l’üle des orchidĂ©es. C’est une Ăźle volcanique de 44 km2 situĂ©e Ă  une soixantaine de kilomĂštres des cĂŽtes taĂŻwanaises et que l’on vient visiter pour deux raisons principales ses paysages de reliefs coralliens et la culture yami. Les Yamis sont en effet un groupe aborigĂšne trĂšs enracinĂ© dans sa culture, Ă  cause de l’insularitĂ© bien sĂ»r jusqu’en 1950, les habitants vivaient totalement Ă  l’écart de l’üle principale et aussi parce que durant l’occupation japonaise, les autoritĂ©s coloniales ont encore accentuĂ© ce phĂ©nomĂšne en interdisant tout contact entre TaĂŻwan et Lanyu. MĂȘme si les choses ont changĂ©, parfois trop vite et douloureusement, les autochtones restent trĂšs attachĂ©s au maintien de leurs traditions culturelles. Nous rejoignons l’üle en deux heures et demie d’une traversĂ©e trĂšs mouvementĂ©e car le ferry bouge et tape pas mal et autour de nous ça vomit Ă  qui mieux mieux .Nous avons la chance de ne pas souffrir du mal de mer mais sommes nĂ©anmoins soulagĂ©es d’arriver. L’arrivĂ©e est surprenante nous longeons pendant un moment ce qui nous apparaĂźt comme une montagne recouverte de vĂ©gĂ©tation, sans une seule maison, et plongeant directement dans la mer , on dirait vraiment l’arrivĂ©e sur l’üle de Jurassik Park ! Puis nous dĂ©barquons dans un petit port oĂč nous sommes attendues et amenĂ©es Ă  notre hĂŽtel, il s’agit en fait de petits bungalows tout simples ouvrant directement sur la mer et ses falaises dĂ©chiquetĂ©es, avec de grosses vagues et d’énormes bourrasques de vent
Un Pacifique moins attirant que celui entrevu l’autre jour ! Nous nous installons puis allons manger au village le plus proche, au restaurant du patron des bungalows, oĂč nous mangeons du poisson volant, spĂ©cialitĂ© de l’üle .C’est bon mais cher pour TaĂŻwan, 9 euros le plat ! Nous espĂ©rons ensuite louer des scooters comme tout le monde ici, mais alors que je me suis dĂ©cidĂ©e Ă  dĂ©buter en scooter, notre permis français n’est pas acceptĂ© et nous nous retrouvons assez ennuyĂ©es
.Nous nous promenons un peu dans le village et prenons quelques photos. L’air est chaud et poisseux .Les habitants sont un peu plus foncĂ©s qu’ailleurs et souvent de type mĂ©lanĂ©sien. On voit que l’üle , bien que peu touristique se heurte dĂ©jĂ  au problĂšme des dĂ©chets non recyclables et des carcasses de voitures et scooters traĂźnent un peu partout 
En passant devant un petit bar, des jeunes femmes commencent Ă  nous sourire et nous en profitons pour engager la conversation et parler de notre souci de dĂ©placement .Le patron va se renseigner et trouver pour nous une voiture pour demain, sa fille fera le chauffeur si cela nous convient. Soyons clair, c’est trĂšs cher , 100 euros la journĂ©e plus l’essence mais nous n’avons guĂšre le choix ! Nous convenons de nous retrouver demain matin, en espĂ©rant que le temps s’amĂ©liorera, et nous revenons dans notre bungalow, qui ressemble plutĂŽt d’ailleurs Ă  un container amĂ©nagĂ©, pas inconfortable Ă  l’intĂ©rieur mais un peu abĂźmĂ© par la rouille de l’air salin. FatiguĂ©es, nous nous endormons toutes les trois, bercĂ©es par les bourrasques du vent et le bruit des vagues 
Le soir nous sortons Ă  pied trouver un petit restaurant oĂč nous mangeons simplement des nouilles et un bouillon de poisson. Lundi 20 Juillet Lanyu Coup de chance en nous levant ce matin, le ciel est bleu et le soleil est au rendez-vous. AprĂšs le petit-dĂ©jeuner, nous partons retrouver Emily qui s’occupe de nous faire amener la voiture. Elle vient avec nous mais c’est finalement son frĂšre qui va conduire , et nous partons pour faire le tour de l’üle . On longe d’abord le tout petit aĂ©roport avec sa piste d’atterrissage-digue avant d’aller visiter le non moins tout petit musĂ©e de l’üle. Tout est Ă  petite Ă©chelle ! Avec 2000 habitants, l’üle n’a pas d’hĂŽpital, mais quand mĂȘme trois Ă©coles Ă©lĂ©mentaires et un collĂšge-lycĂ©e. Le petit musĂ©e est intĂ©ressant avec quelques photographies anciennes , des sculptures et objets ethniques dont les fameux canoĂ«s peints que les Yami utilisent ou utilisaient ? pour la pĂȘche . Mais ce qui fait surtout l’intĂ©rĂȘt de la petite route bĂ©tonnĂ©e ceinturant l’üle, ce sont les rĂ©cifs coralliens aux formes Ă©tranges qui la parsĂšment tout du long. Ils ont leurs noms Crocodile Rock, Beauty Rock, Tank road
.., et on rencontre aussi une belle arche, quelques grandes grottes. La premiĂšre moitiĂ© de l’üle est le cĂŽtĂ© le plus urbanisĂ© », avec quelques petits villages ; cela me fait un peu penser Ă  Mayotte d’il y a vingt ans, en beaucoup moins habitĂ© .Partout les cabris paissent tranquillement et les points de vue sont magnifiques sur les eaux turquoises et la forĂȘt d’un vert soutenu. Mais dĂšs qu’on s’approche de l’ocĂ©an, il faut ĂȘtre prudent .Non seulement les vagues sont fortes mais Ă  part deux ou trois minuscules criques de sable noir on se heurte Ă  des grattons coupants qui rendent la marche extrĂȘmement difficile. Nous n’avions pas emportĂ© nos maillots , mais aprĂšs le repas nous n’en pouvons plus de chaleur, et demandons Ă  Emily de nous trouver un endroit discret pour nous baigner .Elle nous amĂšne dans une anfractuositĂ© des rochers oĂč nous nous baignons en sous-vĂȘtements avec un plaisir extrĂȘme que mĂȘme la rencontre dans l’eau d’un long serpent rayĂ© de noir et bleu n’arrive pas Ă  ternir . Le premier bain dans le Pacifique pour Charlotte et moi ! La deuxiĂšme moitiĂ© de la balade se fait dans un paysage encore plus sauvage , les voitures sont trĂšs rares, seuls des scooters d’autochtones ou de touristes asiatiques on n’a pas vu un seul occidental sur l’üle empruntent la route bordĂ©e de temps en temps de cultures de taro le songe de la RĂ©union . Nous nous promenons autour de quelques maisons traditionnelles en bois , qui sont semi -enterrĂ©es Ă  flanc de colline afin d’offrir moins de prise au vent .Recouvertes d’un tissu bitumĂ©, certaines sont encore habitĂ©es mais Emily nous dit d’emblĂ©e de ne pas prendre de photos .Alors que l’aprĂšs-midi tire Ă  sa fin et que nous avons fait tout le tour de l’üle, la voiture prend une route transversale et par une trĂšs forte montĂ©e accĂšde tout en haut de la montagne au site d une station de contrĂŽle sismique. Nous avons de lĂ  une vue incroyable sur les deux cĂŽtĂ©s de Lanyu
VoilĂ  pour qui aime la nature une Ăźle oĂč il doit faire bon rester quelque temps Ă  se reposer, pĂȘcher, plonger, voire randonner s’il y a des sentiers Ă  l’intĂ©rieur 
Le soir Justine et moi ressortons Ă  la nuit pour essayer avec un guide aborigĂšne de voir des chouettes, cet animal Ă©tant avec les bateaux rouge et blanc l’emblĂšme de Lanyu. Nous y allons avec la voiture alors tout le monde est en file Ă  scooter, c’est amusant. Un jeune stagiaire de notre petit hĂŽtel nous traduit le plus gros des explications qui sont en chinois bien sĂ»r, et c’est intĂ©ressant. Le guide nous prĂ©sente plusieurs types d’arbres et de plantes dont, ne venant pas d’Europe, nous connaissons la plupart, mais il nous fait aussi dĂ©couvrir l’espĂšce de gomme rouge que les TaĂŻwanais mĂąchent, le bĂ©tel . Nous voyons des petits escargots blancs qui sont protĂ©gĂ©s maintenant mais que, d’aprĂšs le guide, les anciens mangeaient au temps de disettes et lors de la colonisation japonaise .Notre guide imite parfaitement le cri de la chouette , et plusieurs spĂ©cimens lui rĂ©pondent dans la forĂȘt mais au final nous n’en voyons que deux petites, de loin, blotties sur leurs branches .C’était bien nĂ©anmoins et c’était surtout dĂ©licieux d’ĂȘtre dehors Ă  la fraĂźche avec une petite brise 
Demain nous allons faire la grasse matinĂ©e, puisque si nous pensions rĂ©duire notre sĂ©jour Ă  deux nuits au lieu de trois nous avons appris que cela ne sera pas possible 
les conditions mĂ©tĂ©o Ă©taient si mauvaises hier qu’il n’y a eu ni avion ni ferry et les personnes bloquĂ©es ont rĂ©servĂ© tous les billets pour demain ! Mardi 21 Juillet Lanyu Repos ! Grasse matinĂ©e
 Ecrire les comptes -rendus, lire, trier des photos, faire de l’administratif pour moi 
.Ça fait du bien ! Il y a aussi un peu de linge Ă  laver 
En journĂ©e je goĂ»te le bubble tea, le thĂ© dans lequel il y a de grosses perles de tapioca, c’est un peu bizarre comme consistance mais pas dĂ©sagrĂ©able .J’aurais envie d’aller me baigner mais les filles ne sont pas partantes et j’avoue que je renonce car l’idĂ©e de remarcher jusqu’au village le plus proche seul accĂšs Ă  la mer un peu facile et protĂ©gĂ© des vagues sous cette chaleur caniculaire, et d’ĂȘtre la seule en maillot sur cette plage dĂ©serte au milieu du village me fait reconsidĂ©rer la question ! Le soir nous retournons manger dans le mĂȘme petit restaurant pour le troisiĂšme soir, et nous rĂ©galons de viande de cabri ou d’agneau comment savoir c’est le mĂȘme signe en chinois coupĂ©e façon kebab avec des pousses vertes et croquantes, un dĂ©lice ! Au moment de faire les comptes, la trĂšs antipathique patronne de l’hĂŽtel essaie de nous arnaquer en nous demandant 3000 dollars taĂŻwanais de plus, mais nous refusons et comme par magie le problĂšme disparaĂźt la boite de Justine a bien payĂ© les trois nuits pour nous , mais nous ne lui recommanderons pas cet Algeco plutĂŽt sale et Ă  la fenĂȘtre opaque alors que la situation en front de mer est fantastique 
 Mercredi 22 Juillet Lanyu-Kenting Aujourd’hui nous prenons le ferry vers Kanting Ă  dix heures, c’est un plus petit bateau que celui qui nous avait amenĂ©es depuis Taitung et on n’a pas besoin d’acheter les tickets dans un bureau, c’est le capitaine qui vient nous les vendre sur le quai ! Le ferry est peu rempli et la traversĂ©e dure 2h 30 pour 100 euros Ă  nous trois. ArrivĂ©es au port, nous ne perdons pas de temps puisqu’un conducteur s’improvise taxi pour nous dĂ©poser avec sa voiture Ă  notre hĂŽtel. Hier au moment de choisir nous avions hĂ©sitĂ© entre un hĂŽtel trois Ă©toiles avec joli chambre et petit-dĂ©jeuner chinois! inclus, plus dans la ville, et une auberge de jeunesse en dortoir de 4 et sans petit-dĂ©jeuner pour plus cher 4000 dollars au lieu de 3800 ! mais quasiment sur la plage . C’est la situation de l’auberge de jeunesse qui l’a emportĂ© pour ces deux nuits. Certes le confort est drastique, la piĂšce minuscule et sans fenĂȘtre, la clim ne fonctionne que de 17 heures Ă  9 heures, et Ă  60 euros la nuit je trouve TaĂŻwan bien plus chĂšre que je ne l’aurais pensĂ©, et Ă©videmment bien plus que la Chine, mais ici en l’occurrence la situation en vaut la peine. Nous sommes Ă  quelques dizaines de mĂštres du littoral, et dans une artĂšre commerçante avec plein de petites guinguettes fermĂ©es que nous devinons destinĂ©es Ă  un marchĂ© de nuit. La chaleur Ă©tant toujours aussi accablante, nous dĂ©cidons d’aller nous baigner mais la premiĂšre plage, Ta- Wan , arbore des drapeaux rouges dus Ă  de grosses vagues .Personne ne se hasarde Ă  braver l’interdiction, sauf un touriste occidental nous en verrons quelques-uns aujourd’hui pour la premiĂšre fois depuis des jours qui se fait vertement rappeler Ă  l’ordre par le sifflet d’un maĂźtre-nageur . Sur les indications de ce maĂźtre-nageur, nous accĂ©dons un peu plus loin Ă  une autre plage mieux protĂ©gĂ©e des vagues et oĂč nous pouvons enfin nous baigner .Quel bonheur ! La tempĂ©rature de l’eau est absolument parfaite, mĂȘme pour moi 
Nous paressons un moment bien que ce soit une plage de galets 
.Puis nous rentrons nous doucher et ressortons le marchĂ© de nuit bat son plein, les gargotes occupant la rue voisinent avec des bars chics, des dizaines de petits stands vendent des bijoux ou des babioles beaucoup en provenance d’IndonĂ©sie comme partout dans le monde ! et l’ambiance est trĂšs animĂ©e avec des milliers de touristes taĂŻwanais et asiatiques dĂ©ambulant dans la rue principale, de la musique 
Les fruits de mer sont proposĂ©s partout et Charlotte et moi testons d’énormes huĂźtres chaudes qui sont dĂ©licieuses avant de nous laisser tenter toutes les trois par des galettes Ă  l’oignon vert, des brochettes de mouton, des jus de fruits frais que nous mangeons en nous promenant 
.Nous faisons aussi quelques emplettes , deux aimants et des petits flacons Ă  remplir de sable pour moi , de petites figurines des dieux locaux pour Justine 
mais restons raisonnables et d’un les prix sont Ă©levĂ©s, comparables Ă  la France , et puis il faut garder quelques achats pour le reste du voyage !! Jeudi 23 Juillet Kenting C’est l’arrĂȘt de la clim qui nous rĂ©veille Ă  9h30 et vers 11 h nous allons grignoter juste Ă  cĂŽtĂ© de notre auberge, dans un bar-restau chic, avec le mĂȘme type de belle dĂ©coration vintage qu’au restaurant de Taipei . Depuis hier nous rĂ©flĂ©chissons Ă  la maniĂšre de visiter le parc national de Kenting , Ă  la fois parc marin et terrestre sur plus de 33 000 hectares, avec des sommets de grĂšs , des plages de sable blanc, des estuaires, des grottes de calcaire
 et dans cet environnement somptueux des sites prĂ©historiques vieux de 4000 ans 
 Malheureusement mais cela semble trĂšs difficile sans moyen de locomotion nous pourrions probablement louer des scooters Ă©lectriques pour lesquels on ne nous demanderait pas de permis international, mais alors que j’aurais Ă©tĂ© partante pour essayer dans une Lanyu sauvage , autant faire mes premiers pas dans la circulation effrĂ©nĂ©e de Kenting m’inspire peu . Louer un taxi pour la journĂ©e renchĂ©rirait trop le budget qui explose dĂ©jĂ  
La chaleur aidant, les filles rechignent Ă  louer des vĂ©los et puis on ne peut tout faire, bref nous dĂ©cidons d’un commun accord de passer la journĂ©e Ă  nous reposer et Ă  la plage avant de ressortir dans le marchĂ© de nuit ! C’est donc ce que nous faisons, avec un bain absolument dĂ©licieux plage animĂ©e juste ce qu’il faut, vaguelettes agrĂ©ables, tempĂ©rature parfaite
J’en veux encore ! Vendredi 24 Juillet Kenting-Kaohsiung Nous nous levons sans hĂąte, allons petit- dĂ©jeuner au mĂȘme endroit pain Ă  l’ail et bruschetta pesto-lardons-olives
mhmmm avant d’aller Ă  deux pas de l’hĂŽtel attendre le bus vers Kaohsiung, la deuxiĂšme ville du pays . Le guide indiquait que la plupart des taxis rentrant Ă  vide vers Kaohsiung , on est frĂ©quemment sollicitĂ© pour remplir les taxis au prix du bus . C’est ce qui nous arrive et nous faisons donc la route bien plus rapidement et dans un vĂ©hicule normalement climatisĂ© pour le mĂȘme prix, 1200 dollars pour nous plus il nous dĂ©pose Ă  notre hĂŽtel bon plan ! L’hĂŽtel , un trois Ă©toiles local trouvĂ© sur est trĂšs agrĂ©able, mais pour la premiĂšre fois de ma vie, on nous fait attendre jusqu’à l’heure officielle du check-in, 15 heures . Nous dĂ©cidons donc de partir directement dans Kaohsiung , c’est facile, nous sommes au centre et tout prĂšs du mĂ©tro. Nous partons au Pier 2 Art District, et ne le regrettons pas . Dans le port, plusieurs entrepĂŽts ont Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©s et convertis en salles d’exposition, ateliers d’artistes 
les extĂ©rieurs sont un musĂ©e Ă  ciel ouvert, et le coup d’Ɠil est vraiment agrĂ©able .Puis comme le musĂ©e d’histoire est dans le coin, nous allons aussi y faire un tour . Il est surtout composĂ© de panneaux explicatifs qu’il faudrait avoir la patience de lire
Nous ne nous attardons pas et en reprenant le mĂ©tro nous nous arrĂȘtons Ă  la station Formosa Boulevard, qui a Ă©tĂ© Ă©lue par des internautes plus belle station de mĂ©tro au monde . Un artiste italien a créé un magnifique globe de lumiĂšre en verre, supportĂ© par deux gigantesque colonnes rouge et bleue , c’est Ă  voir ! Les filles reviennent ensuite Ă  l’hĂŽtel alors que je me rends chez une avons trouvĂ© 3 salons sur notre chemin, et celui-ci est proche , ne semble pas snobinard, il me plaĂźt bien ! Justine a donc expliquĂ© que je vais faire ma couleur et ensuite je me retrouve au milieu de toutes ces dames qui ne parlent que chinois. Elles sont toutes adorables et aux petits soins pour moi, m’apportant thĂ© et biscuits, me faisant un massage des Ă©paules et du dos ..une fois que la couleur est posĂ©e, on m’enveloppe de cellophane et on me met Ă  chauffer sous le casque .Le shampooing est curieux, l’eau est chaude mais le shampooing a un effet glaçon et j’ai l’impression que toute ma tĂȘte est devenue un Ă©norme bonbon mentholé Puis on me pose une serviette brĂ»lante sur les Ă©paules, on me refait un massage des Ă©paules .Que c’est agrĂ©able ! La couleur est parfaite et je m’abandonne aux mains de la coiffeuse qui a dĂ©cidĂ© de me coiffer Ă  sa façon et qui a une technique bien particuliĂšre,.Elle utilise ses brosses rondes en sanglier comme des bigoudis gĂ©ants et Ă  un moment je me retrouve avec quatre brosses enroulĂ©es sur le crane ! Au final le rĂ©sultat est vraiment joli et je suis bluffĂ©e
J’ai payĂ© 45 euros, il n’y a rien Ă  dire ! Je rejoins les filles et nous avons prĂ©vu de manger une soupe dans un troquet local 
Ce sera pour demain ! LĂ  nous nous laissons tenter par un hot-pot de bƓuf et mouton trĂšs copieux et dĂ©licieux dans un joli petit restaurant ..Il faut prendre des forces- .Demain le petit-dĂ©jeuner compris sera chinois et nous allons continuer Ă  visiter les points d’intĂ©rĂȘt de cette grande ville aĂ©rĂ©e et dynamique que semble ĂȘtre Kaohsiung ! Samedi 25 Juillet Kaohsiung Le petit-dĂ©jeuner composĂ© de riz, viande et lĂ©gumes ne nous tente pas trop mais il y a nĂ©anmoins des toasts . Puis nous reprenons la mĂȘme ligne de mĂ©tro que la veille car les points d’intĂ©rĂȘt majeurs sont situĂ©s dans le quartier du port. Notre premiĂšre visite est pour l’ancienne demeure du consul de Grande- Bretagne, un Ă©lĂ©gant bĂątiment de briques rouges situĂ© sur une colline et d’oĂč l’on dĂ©couvre un beau panorama . Puis nous allons prendre un ferry qui en cinq minutes mais aprĂšs une attente d’une heure! nous emmĂšne sur l’üle de Chichin , une Ă©troite bande de terre formant une jetĂ©e dans le port de Kaohsiung .L’üle est trĂšs touristique et la rue centrale est remplie de boutiques d’artisanat et de petits troquets . L’ayant traversĂ©e de part en part, nous tombons sur une plage de grossier sable noir, sable qui a Ă©tĂ© utilisĂ© pour de magnifiques sculptures de sable .Je n’en avais jamais vu auparavant sinon dans des reportages, et lĂ  certaines font plusieurs mĂštres de haut ! L’ambiance de l’üle est bon enfant, beaucoup de familles se promĂšnent et nous voyons mĂȘme des couples qui promĂšnent de petits chiens pomponnĂ©s dans des poussettes spĂ©ciales ! Nous achetons quelques bricoles, buvons jus de mangue fraĂźche et eau de coco prĂ©parĂ©s sur des Ă©tals ambulants, et je dĂ©couvre quant Ă  moi un mĂ©lange de jus et de glace de canne Ă  sucre, enrichi d’une salade de fruits de la passion, qui est une merveille ! Avant de partir, avec encore une longue attente, nous nous arrĂȘtons au joli temple de la dĂ©esse Matsu, qui date de 1670, c’est le plus ancien temple de Kaohsiung. Nous reprenons le mĂ©tro pour revenir au centre, croisant sur notre chemin un grand terrain oĂč des familles s’exercent et jouent avec leurs cerfs-volants, et nous arrĂȘtant au passage pour manger un plat de mouton et lĂ©gumes dans un tout petit restaurant. AprĂšs une journĂ©e si dense et tant de marche, nous savons que ce soir encore personne ne sera partant pour ressortir au marchĂ© de nuit ! Dimanche 26 Juillet Kaohsiung J’ai du mal Ă  lever les troupes ce matin ! Aujourd’hui nous avons dĂ©cidĂ© d’aller en bus Ă  Meinong, un village dont le guide dĂ©crit les vestiges architecturaux d’une beautĂ© envoĂ»tante » et les riziĂšres, les champs de fleurs et les paysages luxuriants » 
. Il nous faut 90 minutes pour nous y rendre, et nous louons des vĂ©los pour trois fois rien 100 dollars chacune afin de visiter les alentours. Meinong Ă©tant un village dont la quasi-totalitĂ© de la population est de culture hakka, nous partons Ă  quelques kilomĂštres visiter un musĂ©e qui lui est consacrĂ©. C’est assez intĂ©ressant, avec des objets de la vie quotidienne rurale, quelques habits de cĂ©rĂ©monie et des panneaux explicatifs sur ce sous-groupe des Chinois Han qui s’est installĂ© il y a deux cents ans Ă  Taiwan. Surtout, il y fait frais, alors que le soleil est de plomb, la chaleur accablante, et que pĂ©daler est une gageure ! A la fin de la visite, on nous propose du DIY avec la peinture de petites ombrelles, la crĂ©ation d’ombrelles de papier et bambou est en effet un artisanat local importĂ© au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle de la province chinoise de Guangdong. Les filles se laissent tenter et nous passons un agrĂ©able moment dans une salle dĂ©diĂ©e, avec peintures et pinceaux. Puis nous partons voir une espĂšce de village » touristique mais sans grand intĂ©rĂȘt avec ses chinoiseries de mauvais goĂ»t. Sur le chemin du retour, nous nous arrĂȘtons voir un temple assez joli et lançons les morceaux de bois utilisĂ©s dans l’art divinatoire et par lesquels les dieux sont censĂ©s rĂ©pondre Ă  nos questions .Ils ont la forme de bananes et symbolisent le sourire des dieux
A ce moment-lĂ , le ciel s’est bien assombri et alors que nous regagnons le centre-ville, il se met Ă  pleuvoir, ce qui est dĂ©licieusement rafraĂźchissant 
Munies du plan touristique, une photocopie peu lisible, nous tournons nĂ©anmoins en ville car si nous avons bien vu quelques riziĂšres un peu sales Ă  l’extĂ©rieur , nous voudrions bien voir dans la ville mĂȘme les vestiges architecturaux envoĂ»tants ! Bon, on a du rater quelque chose car mĂȘme la vieille rue est banale. Entre la pluie et nos recherches infructueuses, cela nous fait penser Ă  Chichung oĂč nous avons cherchĂ© le musĂ©e du riz, et nous prenons cela Ă  la rigolade ! Ici nous avons quand mĂȘme passĂ© quelques bons moments et c’était vraiment agrĂ©able de se promener Ă  vĂ©lo. Nous sautons dans le bus de 17H20, et en arrivant Ă  Kaohsiung nous retournons manger dans le petit restaurant de la veille. Demain matin, dĂ©part vers les Ăźles Pescadores ! Lundi 27 Juillet Kaohsiung- Penghu C’est un chapelet de 64 Ăźles dans le dĂ©troit de Taiwan, nommĂ©es ainsi par les Portugais. Pas aussi proches de la Chine que les autres archipels Mazu et Kinmen, qui sont restĂ©s jusqu’en 1992 des bases militaires soumises Ă  la loi martiale, l’archipel Penghu , tampon entre la Chine et Taiwan, a nĂ©anmoins une histoire tumultueuse puisqu’il a Ă©tĂ© successivement conquis par les pirates, les Hakkas, les Hollandais, les troupes de Koxinga, les Mandchoues, les Français et les Japonais ! Nous allons passer trois jours Ă  Penghu, une Ăźle qui vit principalement de la pĂȘche et du tourisme, et nous prenons Ă  8 h 30 un Ă©norme ferry, semblable Ă  ceux qui traversent la Manche pour 4h30 de navigation. Ce sera 5 h d’ailleurs mais le trajet se passe bien, la mer est calme et nous pouvons nous occuper pour passer le temps. A l’arrivĂ©e nous rejoignons directement et Ă  pied l’hĂŽtel que la boite de Justine nous a rĂ©servĂ© pour ces trois nuits, c’est un grand hĂŽtel trĂšs confortable oĂč les rĂ©ceptionnistes parlent un peu anglais, ça fait du bien ! Nous avons faim et allons manger dans un restaurant qui fait partie d’une chaĂźne de burgers locale, je sens d’emblĂ©e que leur burger ne passe pas bien et effectivement je suis malade dans la foulĂ©e. On part Ă  pied Ă  une plage mais je ne me baigne pas , pas en forme .Heureusement ça passe vite. La capitale de Penghu , Makung, , semble ĂȘtre une ville moyenne, aĂ©rĂ©e et touristique tout en Ă©tant tranquille . Nous dĂ©couvrirons mieux Penghu demain avec le tour en bateau qui nous est aussi offert. Mardi 28 Juillet Penghu Ce matin Ă  8 h un taxi vient donc nous prendre Ă  l’hĂŽtel pour nous amener au port. La compagnie de Justine prend vraiment soin de nous, mais le gag est qu’ayant tout rĂ©servĂ© par internet sans jamais ĂȘtre venu ici, ils ne savaient pas que le port est Ă  500 m au plus de l’hĂŽtel qu’ils nous ont rĂ©servĂ© ! Le chauffeur de taxi doit nous percevoir comme VIP ou invalides, au choix ! Nous partons donc pour un tour chinois je simplifie rempli de Chinois et avec des commentaires chinois , que nous allons dĂ©couvrir au fur et Ă  mesure. AprĂšs 45 mn de navigation, nous dĂ©barquons sur l’üle de Cimen oĂč un bus attend le groupe, sauf ceux qui ont prĂ©fĂ©rĂ© avoir un scooter. On nous promĂšne pendant une heure, de rochers qui ont la forme de 
 » en points de vue. Cela n’a pas grand intĂ©rĂȘt mais c’est sympathique. L’üle est plate, toute verte mais sans vĂ©gĂ©tation haute, le guide parle de climat plus rude et de beaucoup de vent. Tout est propre, neuf, la route est goudronnĂ©e, longĂ©e par des poteaux Ă©lectriques, et les panoramas sur l’ocĂ©an turquoise sont de toute beautĂ©. Nous reprenons ensuite le bateau pour au bout de 45 minutes nous arrĂȘter dans l’üle de Wangan , plus au Sud. Elle n’est guĂšre diffĂ©rente mais plus petite, 3OO personnes seulement y vivent, me dit un vieux TaĂŻwanais qui parle français et m’explique qu’il a vĂ©cu plusieurs annĂ©es en Cote d Ivoire, Centrafrique et SĂ©nĂ©gal .Affaires ou armĂ©e, je ne le saurai pas. Sur Wangan, nous mangeons un brin puis on nous promĂšne Ă  nouveau 
Il y a lĂ  de trĂšs belles plages de sable blanc, et l’üle est apparemment un lieu de des tortues vertes .On nous emmĂšne voir deux cƓurs formant une espĂšce de jetĂ©e artificielle, c’est un lieu trĂšs romantique pour les Chinois et un panneau indique que 99 couples se sont mariĂ©s Ă  cet endroit en 2005 ! Aujourd’hui en tout cas un jeune homme vient de faire sa demande Ă  sa fiancĂ©e, et tout le groupe applaudit depuis le promontoire dominant la scĂšne. Je dis bien depuis le promontoire car aucun autochtone c’est Ă  dire tous les cars sauf nous trois ne fait l’effort de descendre sur la plage ni de s’écarter un tant soit peu des 50 m goudronnĂ©s sĂ©parant chaque fois le bus de l’ »attraction ». De la mĂȘme façon nous sommes les seules Ă  Ă©carter le rideau du bus climatisĂ© pour apercevoir le paysage, tous nos voisins ayant hermĂ©tiquement fermĂ© les leurs pour Ă©chapper au soleil. Nous finissons la journĂ©e par une mini promenade dans un des plus anciens lieux de peuplement des Han, avec quelques maisons noires basalte et coraux et basses en bord de mer, avant de regagner en bateau l’üle de Penghu. Un autre taxi nous attend pour nous ramener Ă  l’hĂŽtel ! Et la fin de la journĂ©e se passe Ă  l’hĂŽtel d’oĂč nous ne sortons plus, et oĂč nous profitons de la clim avec un grand plaisir.. .Mercredi 29 Juillet Penghu- GibeĂŻ Nous nous levons tard, et avons l’heureuse surprise de dĂ©couvrir un petit Ă©tablissement occidentalisĂ© » , qui propose dans un dĂ©cor agrĂ©able des brunchs, et des jus dĂ©licieux ainsi que des plats plus locaux, et ce pour un prix trĂšs bas . Cela me console d’avant-hier soir oĂč dans un troquet nous nous sommes fait arnaquer en beautĂ© avec une soupe de poisson qui n’était pas sur la carte mais cela arrive frĂ©quemment ici, vous choisissez ce qui est exposĂ© et on vous fait ce que vous voulez , soupe qui m’a Ă©tĂ© facturĂ©e pour 550 dollars , le prix de trois repas normaux alors qu’il s’agissait d’un infĂąme brouet, poisson plein d’arĂȘtes cuit Ă  l’eau avec trois lamelles de gingembre
PremiĂšre fois que l’on nous vole il n’y a pas d’autre mot dans ce pays oĂč les gens sont si aimables, et cela laisse une impression trĂšs dĂ©sagrĂ©able 
Mais aujourd’hui commence bien, et nous avons dĂ©cidĂ© de traverser l’üle principale pour rejoindre en bateau une autre petite Ăźle, GibeĂŻ qui a une plage magnifique. Un taxi nous amĂšne donc Ă  l’embarcadĂšre en une demi-heure , je remarque encore une fois comme tout est neuf, propre, bien agencĂ©, et disons-le, riche .Penghu est un archipel dont tous les bĂątiments sont rĂ©cents, les routes sont surdimensionnĂ©es et il y a partout beaucoup d’espace comme si un dĂ©veloppement futur avait Ă©tĂ© pensĂ© d’emblĂ©e .Les structures de la gare maritime , que ce soit pour aller Ă  GimeĂŻ, Ăźle de 2 ou 3 kilomĂštres, ou en revenir, sont elles aussi neuves et importantes. Nous rejoignons l’üle en un petit quart d’heure, c’est un plaisir car l’eau est turquoise et nous avons vraiment envie de faire trempette. Sur GimeĂŻ, on peut aussi louer des scooters, et faire des activitĂ©s nautiques jet-ski
 mais nous avons juste envie de nous rafraĂźchir ! Nous marchons une vingtaine de minutes pour rejoindre la plus belle plage, une grosse langue de sable blond .A part un petit groupe qui effectivement sur un cĂŽtĂ© pratique du jet-ski , la plage est dĂ©serte 
.Les Chinois ou TaĂŻwanais ne sont pas encore tournĂ©s vers la mer , peu se baignent et les rares femmes qui le font sont pudiquement en une piĂšce , short , voire tee-shirt 
Quant Ă  nous, nous passons deux ou trois heures dĂ©licieuses, l’eau est d’une couleur et d’une tempĂ©rature idĂ©ales, le dĂ©cor est idyllique 
Nous consacrons un moment Ă  essayer de prendre des photos de nous trois en train de sauter, avec l’aide du retardateur, mais aprĂšs beaucoup d’échecs et de fous-rires, il nous faut demander l’aide de jeunes gens pour prendre une photo correcte. Le petit groupe veut ensuite prendre des photos avec nous, c’est quelque chose qu’on nous demande ici moins frĂ©quemment qu’en Chine mais rĂ©guliĂšrement tout de mĂȘme. Nous revenons Ă  temps pour le dernier ferry de 17 h et rentrons Ă  Makung en bus. Comme je n’ai pas de monnaie sous la main pour rĂ©gler le bus, une dame paie spontanĂ©ment pour nous trois, et ne veut pas ĂȘtre remboursĂ©e une fois que j’ai rassemblĂ© mes piĂšces ! Nous trouvons vraiment les TaĂŻwanais trĂšs aimables et accueillants, dĂ©sireux de communiquer dĂšs qu’ils connaissent un peu d’anglais. Le soir Ă  Makung je m’arrĂȘte prĂšs d’un petit stand de rue oĂč on mange d’énormes oursins, 10 Ă  12 cm au moins je les ai vus hier et veux tenter l’expĂ©rience ! En fait, si le goĂ»t est bien le mĂȘme, je trouve la bĂȘte un peu grosse pour moi, et vaguement dĂ©goĂ»tĂ©e je me dĂ©pĂȘche de manger les lamelles de chair 
 Jeudi 30 Juillet plage de Shanshui Quelle belle journĂ©e encore ! Nous avons fait une vraie grasse matinĂ©e et ne quittons l’hĂŽtel qu’à l’heure du check-out, 11 heures. AprĂšs avoir mangĂ© au mĂȘme endroit qu’hier matin, nous prenons un taxi pour rejoindre une autre plage, celle de Shanshui .Nous serons poisseuses ce soir en prenant le ferry mais tant pis, c’est notre dernier bain ici. En effet, nous entamons notre derniĂšre semaine et nous quittons ensuite le littoral pour aller dans la montagne, avant de rejoindre Taipei 
La plage de Shanshui est parfaite, absolument parfaite 
.Une grande baie de sable blond, quasiment dĂ©serte, une eau cristalline, turquoise, et devenant peu Ă  peu d’un profond bleu roi, un fond sablonneux oĂč on a pied sur des dizaines de mĂštres 
.Un beau point de vue s’offre Ă  nos yeux un peu plus loin depuis une colline verdoyante. Sanshui est une petite bourgade aĂ©rĂ©e, qui certainement va se dĂ©velopper car de nombreuses constructions sont en cours .Que sera Penghu dans 20 ans ? Je ne le sais, mais l’archipel a de nombreux atouts et pourrait dĂšs maintenant ĂȘtre une belle alternative aux plages surchargĂ©es de ThaĂŻlande. Notre chauffeuse de taxi revient nous chercher Ă  15 heures et nous amĂšne Ă  l’hĂŽtel rĂ©cupĂ©rer nos bagages puis dans la foulĂ©e au ferry. MĂȘme elle qui doit passer ses journĂ©es dans son taxi avec une clim poussĂ©e au maximum est habillĂ©e comme les femmes d’ici pantalon long, petit haut avec de longues manches amovibles ne laissant libre que le bout des doigts, casquette couvrant le cou et comportant sur le visage une bavette amovible style tchador , lunettes de soleil
L’ensemble me laisse une impression mitigĂ©e car si bronzer de longues heures au soleil est extrĂȘme, et tout Ă  fait nocif , autant Ă©viter tout rayon en portant un tel accoutrement par 35° me semble inconcevable 
Et on ne voit strictement rien de leurs visages
 AprĂšs 5 heures de ferry, nous voici Ă  nouveau Ă  Kaohsiung pour une Ă©tape. L’hĂŽtel que j’ai rĂ©servĂ© sur Agoda n’est pas mal pour le prix et en allant acheter trois bricoles au Seven Eleven, nous dĂ©couvrons que la gare est Ă  100 mĂštres, mĂȘme pas besoin de prendre un taxi demain matin ! Vendredi 31 Juillet Kaohsiung-TaĂŻnan C’est notre derniĂšre semaine qui commence ! Une heure de train le matin nous amĂšne Ă  TaĂŻnan, ancienne capitale et quatriĂšme ville du pays. Nous laissons nos bagages dans la chambre et partons illico visiter la ville, dans laquelle Justine a dĂ©jĂ  eu l’occasion de venir. Le temple de Confucius, construit en 1665, est notre premiĂšre visite, il est trĂšs sobre, car le confucianisme n’est pas une religion et c’est historiquement la premiĂšre Ă©cole publique de TaĂŻwan .De nos jours encore, les temples dĂ©diĂ©s au sage ont une fonction pĂ©dagogique. Justine y laisse sur le grand panneau habituel un vƓu dĂ©diĂ© Ă  la fin de ses Ă©tudes. Puis nous allons voir le fort Provincia , construit en 1653 par les Hollandais pour se prĂ©munir des attaques venant du dĂ©troit ..Sans succĂšs donc puisque Xoninga a perçé leurs dĂ©fenses. Les deux visites sont agrĂ©ables sans plus. Mais c’est ensuite le temple de l’ImpĂ©ratrice du Ciel, situĂ© Ă  quelques pas du fort, qui va ĂȘtre la plus belle surprise. D’abord ses multiples salles sont trĂšs dĂ©corĂ©es. De grandes statues de Matsu sont flanquĂ©es de ses gardes du corps aux traits menaçants .Une des salles adjacentes doit ĂȘtre consacrĂ©e Ă  Laoyue, le dieu de l’amour car tous les vƓux sont Ă©crits sur des papiers en forme de cƓur, et des centaines de photos de couples ornent les murs, c’est Ă  la fois kitsch et Ă©mouvant 
Nous avons surtout la grande chance d’assister Ă  une cĂ©rĂ©monie taoĂŻste alors que nous allions partir , un important groupe, tout de jaune vĂȘtu, arrive, accompagnant un homme portant un costume de dĂ©mon, et deux hommes figurant des gĂ©ants noirs 
Il y a aussi des musiciens , et les personnages dansent Ă  l’entrĂ©e du temple pendant un moment avant d’y entrer .A l’entrĂ©e et Ă  la sortie, il y a d’un coup un bruit assourdissant censĂ© attirer l’attention des dieux .Lorsque nous allons prendre des photos des costumes que les hommes ont enlevĂ©s, le dĂ©mon » le remet gentiment sur sa tĂȘte et nous invite par gestes Ă  prendre des photos avec lui . Ensuite nous nous promenons dans une ancienne rue , faisons un peu de shopping , Justine et moi achetons en particulier une valise , et puis nous repartons en taxi vers un faubourg car je voudrais aller dans un restaurant dĂ©corĂ© en bois flottĂ© par une artiste taĂŻwanaise 
.HĂ©las , nous tournons un moment sans trouver, le numĂ©ro ne rĂ©pond pas et nous finissons par revenir au centre et manger des sushis , ce qui nous convient aussi trĂšs bien ! Samedi 1er Aout TaĂŻnan- Chiayi Nous n’avons pas fini notre visite de TaĂŻnan, une ville agrĂ©able et animĂ©e , donc ce matin nous allons visiter un autre fort construit par les Hollandais en 1634, le vieux fort d’Amping .Il a Ă©tĂ© bĂąti Ă  l’époque avec des pierres venues de Java et une mixture faite de riz gluant, de sirop de sucre de canne et de coquillages Ă©crasĂ©s, mais ceci expliquant cela? seul reste un mur d’origine ! Le bĂątiment central, bien plus rĂ©cent, abrite un petit musĂ©e .LĂ  aussi c’est intĂ©ressant sans plus. Mais Justine nous amĂšne Ă  quelques pas voir une curiositĂ© impressionnante, un gigantesque banian a pris en quelques dĂ©cennies Ă  peine possession d’un entrepĂŽt de stockage .C’est impressionnant et l’on a peine Ă  croire qu’il s’agit lĂ  d’un seul arbre ! Le banian Ă©tant un arbre sacrĂ©, il semble que les habitants ne s’approchaient plus du bĂątiment depuis 70 ans, avant sa mise en valeur et ouverture du site au public. Au retour nous filons directement Ă  la gare qui est bondĂ©e, Ă  tel point que nous n’avons pas d’autre choix que de prendre un train trĂšs rapide, qui est assez cher .Il est vrai que c’est samedi et si nous avions encore un peu d’espoir de pouvoir prendre demain le petit train qui relie Chiayi Ă  Alishan dans la montagne, traversant 77 ponts et 53 tunnels en 3h30 pour 72 kilomĂštres, nous devons d’emblĂ©e ĂȘtre plus rĂ©alistes ! Alishan est prise d’assaut presque en permanence, mais nous l’avons rĂ©alisĂ© trop tard et le site entiĂšrement en chinois ne nous a pas aidĂ©es Ă  rĂ©server ! Aujourd’hui nous nous contentons donc d’aller en moins d’une heure Ă  Chiayi, qui est surtout une porte d’entrĂ©e vers Alishan car le guide la dĂ©crit comme dĂ©nuĂ©e de charme. Le paysage est plat, des riziĂšres alternent avec plusieurs petites villes comportant pas mal d’usines et de bĂątiments industriels. A part la vĂ©gĂ©tation tropicale, nous pourrions ĂȘtre en Europe, si ce n’est qu’il y a moins d’efforts d’intĂ©gration de pylĂŽnes ou lignes Ă©lectriques par exemple .Une fois installĂ©es Ă  l’hĂŽtel nous profitons de notre moitiĂ© d’aprĂšs-midi pour nous reposer au frais 
Nous ne ressortons que le soir, et cĂ©dons alors un petit peu Ă  la fiĂšvre acheteuse dans le marchĂ© de nuit du quartier 
nous avons le droit, ce sont presque les derniers jours et nous avons Ă©tĂ© trĂšs raisonnables jusque-lĂ  ! Dimanche 2 Aout Alishan Je me rĂ©veille alors que le rĂ©veil devait dĂ©jĂ  sonner depuis un quart d’heure, et nous sautons dans nos vĂȘtements, il faut dire que c’est tĂŽt puisque nous prenons le bus de 6h10 qui part vers Alishan .Nous voilĂ  , de justesse, parties pour deux heures et demie de voyage , et aprĂšs un petit trajet en plaine et parmi les riziĂšres , nous montons directement dans la montagne. Le paysage s’élargit et les virages se succĂšdent , on dirait la montĂ©e vers Cilaos .A 8 heures, nous arrivons Ă  l’entrĂ©e du parc national , bardĂ© de dizaines de bus, et prenons nos tickets, Le soleil est au rendez-vous et nous avons droit Ă  quelques photos de la mer de nuages avant qu’il ne se voile . Les vrais courageux qui se sont levĂ©s bien plus tĂŽt afin de voir le lever de soleil sur le mont Chuschan, Ă  2490 mĂštres, ont eu de la chance aujourd’hui .Nous avons Ă©tĂ© trop paresseuses pour cela, mĂȘme si la scĂšne telle que le Petit FutĂ© la dĂ©crit Les touristes par centaines, emmitouflĂ©s
, Ă©coutent les commentaires bruyants de l’animateur pourvu d’un porte -voix
Puis 
ils enfilent sur le bout de leur nez des lunettes Ă  infrarouge
 », Cette scĂšne donc doit avoir une grande saveur et permettre des photos cocasses ! Nous commençons par nous rĂ©chauffer, car il fait froid Ă  cette altitude, avec un thĂ© au gingembre pour moi et au chrysanthĂšme pour Justine qui a pris goĂ»t au thĂ© en Chine. Le thĂ© d’Alishan est d’ailleurs trĂšs cĂŽtĂ© mais il est donc trĂšs cher, et je ne suis pas assez connaisseuse pour que cela en vaille la peine .Puis munies d’une carte, nous allons nous promener plusieurs heures dans le parc forestier. Nous ne sommes pas seules, loin de lĂ  ! C’est dimanche et lĂ  aussi des centaines de touristes arpentent, la plupart sous la houlette de guides au petit drapeau , les sentiers bĂ©tonnĂ©s et tout amĂ©nagĂ©s de ce parc de 1400 hectares. Le climat varie du tout au tout dans le parc , puisqu’il s’étage de 800 Ă  3200 mĂštres, et j’imagine que les vĂ©ritables randonnĂ©es, en particulier l’hiver avec les sommets enneigĂ©s, peuvent ĂȘtre magnifiques .Pour la journĂ©e, nous nous contenterons d’aller d’un point d’intĂ©rĂȘt Ă  un autre les arbres millĂ©naires sacrĂ©s, un temple taoĂŻste, un temple bouddhiste, des arbres siamois, une piĂšce d’eau
 dans la partie amĂ©nagĂ©e et en compagnie de nos amis chinois car j’imagine que les TaĂŻwanais visitent quand mĂȘme de façon plus autonome ? . Comme nous sommes dans la partie basse du parc, le paysage n’est pas trĂšs ouvert et nous sommes en permanence dans une forĂȘt que je dirais tropicale ou subtropicale – mais le parc offre aussi un climat tempĂ©rĂ© et alpin selon l’altitude! -, avec des espĂšces de cyprĂšs gigantesques, dans une vĂ©gĂ©tation trĂšs dense. Beaucoup d’individus ont 800 ans au moins, certains plus de 1200 ans ! D’ailleurs le chemin de fer a Ă©tĂ© conçu Ă  l’origine pour transporter le bois. Il est vraiment dommage que nous n’ayons pu monter avec ces wagons encore tirĂ©s par les vieilles locomotives rouges, et pour qui aime randonner le site mĂ©riterait que l’on quitte ces chemins hyper balisĂ©s en restant plus longtemps , mais cette journĂ©e dans la magnifique forĂȘt 
et dans la fraĂźcheur est nĂ©anmoins trĂšs agrĂ©able . Au retour, c’est dĂ©jĂ  le soir et nous allons manger directement avant de revenir Ă  la chambre et prĂ©parer les derniers jours. Nous avions prĂ©vu d’aller au Sun Moon Lake, mais y aller depuis Chiayi est un peu difficile et aprĂšs rĂ©flexion nous dĂ©cidons de consacrer plus de temps aux alentours de Taipei, puisque nous en sommes parties directement. Lundi 3 Aout Chiayi-Taipei AprĂšs un lever sans hĂąte ça fait du bien! , nous allons Ă  la gare et prenons nos billets de train vers Taipei .Le train normal Ă  461 dollars par personne pour cinq heures de trajet est bien suffisant aujourd’hui puisque nous n’avons rien d’autre de prĂ©vu . En attendant notre train, Charlotte et moi essayons d’aller voir Ă  quelques pas une partie de la gare transformĂ©e en exposition artistique , avec des anciennes locomotives peintes , et de plus il y a une cache de Geocaching dans cet endroit, mais c’est hĂ©las fermĂ© le lundi .Au final nous n’aurons donc rien visitĂ© des rares points d’intĂ©rĂȘt de Chiayi il y avait aussi d’anciennes maisons japonaises restaurĂ©es mais nous y avons flĂąnĂ©, fait de emplettes et nous ne l’avons pas trouvĂ©e si moche que ça . Nous retrouvons Taipei et son animation avec plaisir , d’autant que la chambre que j’ai rĂ©servĂ©e au dernier moment est vraiment bien .Et nous ressortons le soir car je voudrais absolument voir le restaurant de l’artiste taĂŻwanaise Hsieh Li-Shian , celui qui se trouve Ă  Taipei, puisque nous n’avons pas pu y aller Ă  Tainan il a fermĂ©, en fait . C’est un peu loin et nous en avons pour 40 minutes de mĂ©tro mais nous n’allons pas le regretter. Ce restaurant, Five dime drifwood house , est une merveille d’architecture .. et un vĂ©ritable dĂ©lire crĂ©atif .L’extĂ©rieur reprĂ©sente deux immenses femmes dont les plis des robes forment les piliers de l’entrĂ©e, et on accĂšde Ă  l’intĂ©rieur par une rampe douce qui serpente d’emblĂ©e dans un dĂ©cor extravagant, sorte de palais du facteur Cheval. L’intĂ©rieur s’apparente sur trois Ă©tages Ă  une immense grotte aux formes totalement biscornues, dĂ©corĂ©e de peintures aborigĂšnes, d’immenses arbres, de bĂ©tons travaillĂ©s et une grande piĂšce d’eau avec des bateaux agrĂ©mente le premier niveau. Tout est tortueux, fantastique, crĂ©atif, on pense aussi Ă  Gaudi et le regard subjuguĂ© va d’un dĂ©tail Ă  un autre sans se lasser 
Les prix sont assez Ă©levĂ©s pour Taiwan environ 50 euros au total mais l’endroit en vaut la peine, et nous prenons un menu dĂ©gustation de plusieurs plats qui va se rĂ©vĂ©ler fort bon . Ce qui est amusant c’est que comme partout Ă  TaĂŻwan, les gens mangent trĂšs tĂŽt et que les codes ne sont pas les mĂȘmes. Nous Ă©tions au milieu du repas quand on est venu nous apporter la note, et Ă  21 h nous Ă©tions la derniĂšres et on nous a averties que le restaurant fermait ses portes ! Mais c’était une excellente soirĂ©e et j’ai adorĂ© cet endroit ! Mercredi 4 Aout MarchĂ© de Wafenpu Pas de rĂ©veil ce matin, mais nous devons nĂ©anmoins reprendre nos sacs pour aller les poser dans ce qui sera notre hĂŽtel pour les deux derniĂšres nuits. C’est un peu moins bien, mais trĂšs bien placĂ© Ă  cinq minutes du mĂ©tro Ximen. AprĂšs un petit-dĂ©jeuner trĂšs tardif au Starbucks, nous reprenons le mĂ©tro pour dĂ©couvrir le marchĂ© de Wufenpu, qui est le marchĂ© de vente en gros pour les vĂȘtements. Il ressemble un peu au marchĂ© de Chakucack avec ses centaines de petites boutiques, dont la plupart ici sont remplies de gros ballots et cartons prĂȘts Ă  partir pour d’autres boutiques .A part quelques boutiques , la qualitĂ© semble moyenne , mais les prix sont vraiment bas, en particulier sur les portants mis Ă  l’extĂ©rieur pour attirer le chaland et qui exposent des articles Ă  100 ou 200 dollars . C’est vraiment trĂšs tentant, mais il faut ĂȘtre avisĂ© car gros inconvĂ©nient, il n’est pas possible d’essayer les articles ! Mais bon, trois filles 
et avec des prix si bas
 nous passons un grand moment Ă  Wafenpu , entrecoupĂ© de quelques pauses pour nous rafraĂźchir et nous avons bientĂŽt les bras chargĂ©s de paquets ! Il nous faudra d’ailleurs y repasser demain car Justine a craquĂ© pour une trĂšs belle robe chinoise brodĂ©e de paillettes figurant un phƓnix. LĂ  on n’est plus dans la mĂȘme gamme de prix, elle peut essayer et la robe parfaitement retouchĂ©e sera prĂȘte demain..AprĂšs avoir dĂ©ambulĂ© comme ça, nous sommes tellement Ă©puisĂ©es que nous ne ressortons mĂȘme pas manger et nous contentons de trois bricoles prises au Seven Eleven ! Avec essayages dans la chambre de tous nos articles, apprĂ©ciations et commentaires, fous-rires ! Globalement nous sommes satisfaites ! Jeudi 5 Aout WulaĂŻ MĂȘme si le shopping est bien agrĂ©able, je veux quand mĂȘme profiter de nos derniers jours Ă  Taipei pour visiter les environs. Deux villes sont agrĂ©ables et valent la visite dans les alentours proches, mais Justine est allĂ©e dĂ©jĂ  4 fois Ă  Chiufen, nous irons donc Ă  WulaĂŻ. C’est une ville oĂč il y a des sources chaudes, et comme cela fait vraiment partie du patrimoine de TaĂŻwan, je ne voudrais pas partir sans vivre cette expĂ©rience. Nous prenons donc jusqu’au bout la ligne verte du mĂ©tro, puis tout de suite un bus qui en 30 minutes et de multiples arrĂȘts nous amĂšne Ă  Wulai. Il est remarquable de se retrouver en si peu de temps dans un monde totalement diffĂ©rent de la capitale. En effet nous quittons tout de suite l’agitation urbaine pour suivre une vallĂ©e, oĂč une riviĂšre de montagne serpente entre des montagnes verdoyantes quasi dĂ©sertes, pour finalement arriver dans une toute petite ville de montagne. La rue principale est piĂ©tonne et assez touristique avec quelques boutiques de souvenirs et de petits restaurants locaux .Nous y faisons quelques achats pour des petits cadeaux Ă  rapporter. Puis nous nous renseignons sur les bains chauds publics, car s’il y a partout des publicitĂ©s pour des spas et des hĂŽtels chics, la plupart ayant mĂȘme un bain d’eau chaude naturelle dans chaque chambre, nous prĂ©fĂ©rons vivre une expĂ©rience plus authentique .Et lĂ , on nous envoie Ă  la riviĂšre ! Nous y descendons donc, un peu dubitatives, cherchant une structure 
Nous finissons par toucher l’eau de la riviĂšre, et surprise alors que celle-ci est assez large, environ 6 mĂštres, l’eau est chaude, brĂ»lante mĂȘme au bord ! Des espĂšces de vasques ont Ă©tĂ© faites dans les galets du rivage, afin de mĂ©nager des espaces oĂč les quelques visiteurs s’étendent pour profiter des sources d’eau chaude du bord, la riviĂšre elle-mĂȘme Ă©tant froide dĂšs qu’on s’en Ă©loigne. Nous faisons donc comme les quelques personnes prĂ©sentes, nous nous allongeons dans l’eau sous le soleil brĂ»lant et la sensation est vraiment dĂ©licieuse
 Le paysage alentour est magnifique , forĂȘts et montagnes, torrent Ă  nos pieds, et c’est un pur bonheur de se prĂ©lasser dans son eau chaude , en bougeant paresseusement vers des courants plus frais lorsque la chaleur devient trop forte 
Nous avons beaucoup de chance, et d’autant plus que sans prĂ©venir alors que nous venons juste de nous rhabiller et remonter dans le village, Ă©clate une intense averse tropicale 
Nous rentrons donc dans un petit troquet pour y manger , et au bout de cinq minutes je remarque qu’un caniveau d’eau coule au milieu de la salle et sous les tables, et que les gens mangent en y trempant leurs pieds. LĂ  aussi nous faisons pareil et c’est bien agrĂ©able .Eh oui le sources d’eau chaude sont exploitĂ©es au maximum dans le village, il n’est qu’à voir d’ailleurs l’enchevĂȘtrement de tuyaux qui partent de la riviĂšre, et j’imagine que chaque maison doit avoir bricolĂ© son petit systĂšme ! Nous avons donc passĂ© un excellent moment et repartons vers Taipei ravies de notre escapade. Mais la journĂ©e n’est pas finie puisque nous devons repasser Ă  Wafenpu. La robe de Justine est parfaite et Justine qui doit retrouver un copain nous quitte ensuite
Puisque nous sommes lĂ , , Charlotte et moi en profitons Ă©videmment pour refaire un tour, deux tours, trois tours
bref nous n’aurons pas visitĂ© tout le marchĂ© parce qu’il est gigantesque mais nous nous sommes laissĂ©es tenter un certain nombre de fois encore ! Il nous faut donc une fois revenues Ă  l’hĂŽtel et aprĂšs les nouveaux essayages refaire les valises, trier les affaires des unes et des autres partants vers des destinations diffĂ©rentes, rĂ© agencer les sacs 
Bref nous nous couchons trĂšs trĂšs tard, ou tĂŽt ! [nggallery id=221] Vendredi 6 Aout DĂ©part LĂ  c’est vraiment le dernier jour mais nous allons faire le maximum de notre aprĂšs-midi .Nous quittons l’hĂŽtel Ă  l’heure limite de midi en y laissant nos bagages et nous allons manger au restaurant Ă  thĂšme Hello Kitty . Tout dans la dĂ©coration, couleurs, costumes y rappelle la cĂ©lĂšbre petite chatte et mĂȘme tous les plats et gĂąteaux sont en forme de Kitty ! On y vient d’ailleurs plus pour l’ambiance que pour la cuisine, car celle-ci, chĂšre et quelconque, sera une dĂ©ception, mais le dĂ©cor est amusant et rĂ©gressif Ă  souhait. Les filles s’amusent d’un couple qui dĂ©passe les bornes cĂŽtĂ© selfie , et pourtant on sait bien que les Asiatiques en sont les rois . L’homme a un compact, deux smartphones, une go pro qui filme en continu, et un instantanĂ©, tandis que la femme n’a que » son smartphone. Ce couple aura passĂ© le repas Ă  prendre sĂ©parĂ©ment des photos d’eux-mĂȘmes, des photos de chaque plat, au moins une trentaine, pour ensuite pianoter sur son tĂ©lĂ©phone moi chez Hello Kitty mangeant ma soupe » , moi chez Hello Kitty mangeant mon dessert » 
 sans se parler 
.Triste vraiment ! Notre derniĂšre visite sera pour le marchĂ© informatique de Guongshang oĂč Justine et moi achetons un disque dur et des bricoles. Il serait tentant lĂ  aussi d’y rester des heures, mais nous sommes raisonnables 
et le taxi commandĂ© nous attend, il est temps de prendre le chemin de l’aĂ©roport 
. photos de Justine Ainsi se termine donc ce voyage de quatre semaines Ă  TaĂŻwan, Ăźle extrĂȘmement riche et pleine de contrastes, offrant tant de belles dĂ©couvertes sur un si petit territoire. La ville trĂ©pidante et en mĂȘme temps facile Ă  vivre et Ă  taille humaine de Taipei nous a plu les montagnes que nous n’avons pas assez vues , les gorges et riviĂšres, les Ăźles sauvages, les plages paradisiaques , la culture taoĂŻste ou aborigĂšne, la gentillesse des habitants , tout cet ensemble me fait dire qu’il doit ĂȘtre trĂšs agrĂ©able de vivre quelque temps Ă  Taipei 
. C’était encore un beau voyage !
Unpanorama immanquable, bien qu’il soit l’un des moins originaux. PARC DE BELLEVILLE – 20e arrondissement. Si vous recherchez des panoramas originaux, alors les hauteurs du parc de Belleville vous combleront ! Vous vous trouvez en effet Ă  une hauteur parfaite pour dĂ©couvrir Paris tout en motifs, et ce tranquillement allongĂ© sur les pelouses du jardin ! SituĂ© Ă  la mĂȘme
17 fĂ©vrier 2022 Ă  1445 Horizon Forbidden West ne pouvait pas se priver d’une mission de panorama consacrĂ©e Ă  l’une de ses plus belles zones, MĂ©lopĂ©e. Cet article est donc lĂ  pour vous aider Ă  trouver oĂč se placer pour aligner l’image du Focus sur le paysage autour de la ville. OĂč trouver le panorama de MĂ©lopĂ©e dans Horizon Forbidden West ? Il faut se rendre Ă  l’ouest de MĂ©lopĂ©e en suivant le signal puis scanner le pied de l’antenne qui envoie ce signal. Ce panorama est assez simple puisque l’image est clairement prise en hauteur, vous pouvez suivre le chemin Ă  droite vers le sommet de la montagne. L’indice suivant est la prĂ©sence des Ă©oliennes, l’image en montre deux et c’est donc vers elles qu’il faut se rendre. Il y a cependant un piĂšge puisque les deux Ă©oliennes que l’on trouve sur place ne sont pas exactement celles de l’image, en effet il y en a une troisiĂšme qui a Ă©tĂ© dĂ©truite et dont il ne reste plus qu’une partie. C’est entre l’éolienne intacte de droite et elle qu’il faudra regarder. Vous n’ĂȘtes toujours pas assez haut donc il faudra grimper sur la montagne derriĂšre pour attendre les restes d’une structure mĂ©tallique. C’est ici que vous pouvez aligner l’image du Focus avec ce que vous voyez pour terminer cette quĂȘte de panorama. Retrouvez d’autres astuces et conseils dans notre guide dĂ©diĂ© Ă  Horizon Forbidden West avec par exemple tout ce qu’il faut savoir pour bien dĂ©buter votre aventure. . Dans ce guide sur Horizon Forbidden West, nous vous expliquerons tout sur les diffĂ©rentes zones de Panorama que vous pourrez dĂ©couvrir durant dans la carte du jeu. Les panoramas sont des images de l'Ancien Monde que votre focus peut reconstituer une fois que vous serez au bon endroit. Ce paysage fĂ©erique, que j'ai dĂ©couvert en Haute Corse, entre la Balagne et les Agriates, chante ''que la Montagne est belle ! '', quelle que soit l'heure et par tous les premier plan jusqu'Ă  l'arriĂšre plan, se suivent des reliefs qui se dĂ©coupent harmonieusementdans la brume de l'aurore, crĂ©ant une cascade de bleus Ă  droite, Ă  travers la riche vĂ©gĂ©tation, mĂȘme la voiture grimpant une route sinueuse, neparvient pas Ă  troubler la sĂ©rĂ©nitĂ© et l'apaisement du lieu. Cette Ɠuvre d'art a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par l'artiste peintre Samuel RenĂ© Halifax et porte le nom de brume matinale sur les hauteurs de la Corse. N'hĂ©sitez pas Ă  donner votre opinion sur ce tableau en dĂ©posant un commentaire et/ou en lui attribuant une note. Il est intĂ©ressant pour un artiste peintre de connaĂźtre l'avis des personnes qui regardent sa peinture, avoir leurs impressions ou comprendre les Ă©motions que provoquent leurs Ɠuvres d'art. Il ne faut jamais oublier qu'aucune description n'est fausse en termes de critique d'art. Le but principal n'est pas de dire si le tableau brume matinale sur les hauteurs de la Corse est bien rĂ©alisĂ© ou non. Le rĂŽle du critique est plutĂŽt de faire sortir sa rĂ©action face au tableau et de la transmettre. Nous vous proposons de faire part de vos propres ressentis et surtout la maniĂšre dont vous percevez cette Ɠuvre. PANORAMA: LES HAUTEURS NIMBÉES DE BRUME - HORIZON FORBIDDEN WEST#HORIZONFORBIDDENWESTMe soutenir ici: ou
Dossier de Presse Eure Tourisme 2013Published on Jan 10, 2013L'Eure une histoire d'eau... L’Eure et l’eau, c’est une belle histoire d’amour
C’est l’histoire des peintres impressionnistes qui vinrent y chercher c... Eure Tourisme

Dimensions: Standard ‱ L 234 x H 250 cm ‱ 3 lĂ©s Lieu de fabrication : Made in France Raccord : Designed to be repeated over and over again! Bain et Production : Color rendering and fittings can be different depending on the type of paper and the production cycle. Retour : 14-day cooling-off period for standard wallpanel

Depuis que la mode est mode, les tons pastel sĂ©duisent grĂące Ă  leur aura tout Ă  la fois gourmande et Ă©lĂ©gante. Vert menthe, rose poudrĂ©, jaune poussin, mandarine acidulĂ©e...voilĂ  autant de nuances qui font dĂ©licieusement Ă©cho au romantisme d'une cĂ©rĂ©monie nuptiale. Warning Si les couleurs acidulĂ©es figurent parmi les plus appropriĂ©es pour un mariage, gare Ă  ne pas choisir une nuance trop claire. Outre le fait que vous pourriez risquer un gigantesque fashion faux pas si votre teint ne se marie pas avec une telle pĂąleur, vous pourriez aussi vous engager dans une affaire d'Ă©tat avec la mariĂ©e. Situation fort peu recommandable. Eh oui, le pastel est parfois si trop? dĂ©licat qu'il apparaĂźt presque blanc. Et le blanc Ă  un mariage, ce n'est joli que sur la mariĂ©e. Free People 169,95 € – Voir l’article ici ici Ivy&Oak; 169,95 € – Voir l’article ici ici Mascara 169,95 € – Voir l’article ici ici Laona 179,95 € – Voir l’article ici ici Diesel 249,95 € – Voir l’article ici ici Missguided 48,95 € – Voir l’article ici ici Lost Ink 59,95 € – Voir l’article ici ici Jarlo 71,95 € – Voir l’article ici ici 83, FR 83,95 – Voir l’article ici mint&berry; 89,95 € – Voir l’article ici ici Oasis 104,95 € – Voir l’article ici ici Plus de sĂ©lection spĂ©ciales mariage Mariage en gris 13 robes pour une allure joliment perlĂ©e 13 robes sublimes pour un mariage dĂ©clinĂ© en rose poudrĂ© Coup de foudre la collection mariage de La Redoute est sublime
LesƓuvres de dix artistes participent durant tout le mois d’avril Ă  l’exposition de printemps de La Grange aux Arts. Sur le thĂšme « La Charente », elles
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Unecorne de brume est un instrument de signalisation maritime Ă©mettant des signaux sonores par temps de brume pour signaler un obstacle ou un danger. DOCUMENTS A DISPOSITION Document 1 : notice d’une corne de brume de marque Acme TrĂšs robuste et rĂ©sistante Ă  la corrosion, la corne de brume en thermoplastique avec embout en laiton de marque Acme Les visites culturelles de Mascate et des forts autour de Khasab s’associent Ă  la dĂ©couverte des paysages sublimes et dĂ©solĂ©s du Musandam. En guise de final, une nuit magique dans le dĂ©sert de Sharqiyah Sands. Profil Client secteur automobile. RĂ©ceptif Tour Oman / Travel Point LLC Po Box 1694 Muttrah 114 Oman TĂ©l. +968 247 60 800 E-mail touroman Contact France M. François Aucoin TĂ©l. 06 07 09 65 98 E-mail francois Internet Taille du groupe 40 personnes. DurĂ©e de l’opĂ©ration 6 jours, 5 nuits. Propos voyage de rĂ©compense. Ils se sont documentĂ©s Office de tourisme du Sultanat d’Oman90, rue de Courcelles. 75008 Paris non ouvert au public TĂ©l. 01 47 20 56 06 E-mail info Internet Autres sites et Guides pratiques Oman, Ă©mirats arabes unis, BibliothĂšque du voyageur, Gallimard?; Oman, UAE & Arabian Peninsula en anglais, Lonely Planet ; Oman, Country guide, Le Petit FutĂ© Plan de vol Oman Air est la seule compagnie Ă  desservir Mascate en vol direct au dĂ©part de Paris. Cette liaison, d’une durĂ©e de sept heures environ, est assurĂ©e en Airbus A330-300 tri-classe, dont une PremiĂšre, au rythme de quatre vols hebdomadaires Ă  partir de Paris CDG 2A. Oman Air a obtenu le prix de “meilleure compagnie de classe Affaires du Moyen-Orient” lors des Business Destinations Travel Awards 2012. Les plus La sĂ©curitĂ©. La variĂ©tĂ© et la beautĂ© de paysages prĂ©servĂ©s, dĂ©sert comme littoral. La richesse culturelle du pays. L’hospitalitĂ© omanaise. La mise en valeur des lieux historiques. Les moins Les tempĂ©ratures extrĂȘmes pendant l’étĂ©. Une vie nocturne cirsconscrite aux bars des grands hĂŽtels de Mascate. Programme Premier jour DĂ©collage en soirĂ©e pour Mascate et arrivĂ©e le lendemain matin. Visite de la mosquĂ©e du sultan Qaboos, puis transfert Ă  l’hĂŽtel Al Bustan. DĂ©jeuner et tour de la ville. DĂźner Ă  l’hĂŽtel. L’hĂŽtel Al Bustan Palace À une vingtaine de minutes du centre-ville, l’Al Bustan tire profit de sa situation en premiĂšre ligne sur le littoral. Outre le gigantisme de son lobby bardĂ© de marbre et haut comme une cathĂ©drale, son restaurant principal ne manque pas de ravir le visiteur, offrant une vue surplombant la mer. SituĂ© dans un parc de 80 ha en bordure d’une plage privĂ©e d’un kilomĂštre, ce vaste Ă©tablissement comprend 200 chambres et 50 suites bĂ©nĂ©ficiant chacune d’un espace extĂ©rieur et, pour certaines, d’un accĂšs privatif Ă  la piscine-lagon de l’hĂŽtel. MĂȘlant des Ă©lĂ©ments issus de la culture locale Ă  un style occidental classique, le parti-pris est celui d’une dĂ©coration traditionnelle raffinĂ©e. L’excellence de ses trois restaurants buffet, chinois, et poissons est un point fort de l’établissement. L’hĂŽtel abrite une dizaine de salles de rĂ©unions de 20 Ă  300 participants et sa ballroom, la plus grande de Mascate, peut accueillir 2000 hĂŽtes en configuration cocktail. La qualitĂ© des services et du personnel ont valu Ă  cet Ă©tablissement de la chaĂźne Ritz-Carlton d’ĂȘtre distinguĂ© en mai dernier comme le “Best Business Hotel” de la ville. Al Bustan Palace PO Box 1998. Muscat ‱ TĂ©l. +968 247 99 666 ‱ E-Mail albustan Internet Mascate L’identitĂ© et la culture EnclavĂ©e dans les contreforts de la partie orientale des monts du Hajar, la capitale du Sultanat rĂ©serve des panoramas surprenants. CĂŽtĂ© terre, vers l’ouest, la perspective d’un massif montagneux filant jusqu’aux Émirats arabes unis, et Ă  l’est, cĂŽtĂ© golfe d’Oman, de longues Ă©chappĂ©es sur des portions de mer turquoise, dentelĂ©es par l’encadrement de falaises grises, noires ou fauves selon l’orientation du soleil. “Le pays donne l’impression d’ĂȘtre Ă  peine sorti du chaudron de l’ùre primaire”, notera Lord Curzon, vice-roi des Indes de passage Ă  Mascate en 1898. Étape clĂ© du commerce entre l’Orient et l’Occident dĂšs le XVe siĂšcle, la capitale du Sultanat a aujourd’hui le visage d’une citĂ© moderne des hypermarchĂ©s, des embouteillages, des rues d’une propretĂ© immaculĂ©e, des piĂ©tons se dĂ©plaçant le tĂ©lĂ©phone portable vissĂ© Ă  l’oreille, le dernier iPhone de prĂ©fĂ©rence. Pour autant, la ville Ă©vite soigneusement l’esbroufe
 Les extravagances urbanistiques Ă  la DubaĂŻote sont proscrites par un rĂšglement privilĂ©giant les bĂątiments de faible hauteur et les enduits blancs ou couleur sable. La citĂ©, restĂ©e Ă  taille humaine, engendre une vraie quiĂ©tude. Personne ici ne s’envisage en concurrent de Disneyland ou de Las Vegas. Devenir la capitale mondiale du shopping n’est pas non plus l’objectif. Mascate est fiĂšre de son souk, certes rĂ©cent, mais Ă©rigĂ© sur l’emprise de l’ancien. Reprenant la configuration labyrinthique de ses allĂ©es Ă©troites, il reconduit ses ambiances, ses odeurs de safran et de cardamome, ses fragrances d’encens, ses Ă©choppes combles de bijoux en or et de tissus chatoyants, mais aussi de marmites et de casseroles. CĂŽtĂ© “grands chantiers”, c’est surtout la mosquĂ©e du sultan Qaboos qui fait figure de rĂ©fĂ©rence Ă  Mascate. InaugurĂ© en 2001, le bĂątiment peut recevoir 20000 fidĂšles, dont 6600 dans sa salle principale, recouverte d’un tapis gigantesque ayant mobilisĂ© 600 ouvriĂšres durant trois ans. En dĂ©pit des matĂ©riaux de luxe utilisĂ©s – sols en marbre italien, murs en granit blanc indien, lustres dorĂ©s en cristal Swarovski rehaussĂ©s d’or – , l’ensemble dĂ©gage une solennitĂ© qui laisse entendre que la ville se prĂ©occupe davantage d’identitĂ© et de culture que de consommation et de surenchĂšre
 Une anti-DubaĂŻ, en quelque sorte. DeuxiĂšme jour TĂŽt le matin, vol intĂ©rieur vers Khasab. Transfert Ă  l’hĂŽtel Golden Tulip et petit dĂ©jeuner. CroisiĂšre sur un boutre traditionnel dans les fjords de la pĂ©ninsule. DĂ©jeuner Ă  bord. Retour Ă  l’hĂŽtel, temps libre et dĂźner. Musandam Naturel chaotique Le Musandam ? Une presqu’üle de montagnes escarpĂ©es qui surplombent le dĂ©troit d’Ormuz. Dans cette enclave septentrionale du Sultanat sur le territoire des Emirats arabes unis, les falaises de schiste et de calcaire dĂ©gringolent dans des
 fjords. Unique sous le tropique du Cancer, cette caractĂ©ristique gĂ©ologique engendrĂ©e par la tectonique des plaques produit un littoral dĂ©chiquetĂ©. NoyĂ©es sous les flots, les vallĂ©es dessinent un labyrinthe d’ülets, d’anses et de criques qui pĂ©nĂštrent profondĂ©ment dans les terres au relief tout aussi tourmentĂ©. Le lacis des crĂȘtes et des canyons compose un massif rude qui culmine Ă  2087 m. Ce chef d’Ɠuvre naturel se love dans les eaux transparentes reliant le golfe Persique Ă  la mer d’Oman
 Depuis Mascate, ce bout du monde d’une superficie de 15000 km2, soit l’équivalent de l’üle Maurice, se rejoint en avion. Ce trajet d’une heure permet d’apprĂ©hender l’étonnante gĂ©ographie des lieux avant d’atterrir Ă  Khasab, sur la cĂŽte ouest de la pĂ©ninsule. Khasab Dans les fjords Capitale de la rĂ©gion, le port de Khasab dispose d’infrastructures limitĂ©es avec peu de routes et des hĂŽtels se comptant sur les doigts de la main. Ainsi est-ce principalement via la mer que la rĂ©gion se dĂ©couvre, Ă  bord des dhows, boutres traditionnels qui proposent des excursions mixant cabotage et snorkeling afin d’observer la myriade d’espĂšces marines qui Ă©volue ici, dont de nombreux dauphins. Le silence et le spectacle des falaises nimbĂ©es du voile d’une brume de chaleur produisent la sensation de voguer dans un paysage irrĂ©el. Longeant la cĂŽte, la balade laisse apercevoir quelques villages qui se rĂ©sument Ă  une poignĂ©e de maisons regroupĂ©es sur une bande de littoral Ă©troite. Ces hameaux, cernĂ©s par des parois abruptes, sont habitĂ©s Ă  l’annĂ©e par quelques familles de pĂȘcheurs vivant en marge du monde. Difficile, dans cette ambiance hors du temps, d’imaginer que la rĂ©gion abrite l’une des passes maritimes parmi les plus stratĂ©giques de la planĂšte le dĂ©troit d’Ormuz, par lequel transite 40?% du trafic pĂ©trolier mondial. TroisiĂšme jour Visite de Khasab et des alentours, suivi d’une excursion en montagne. Pique-nique et retour Ă  l’hĂŽtel. Khasab Bastion du dĂ©troit d’Ormuz À Khasab, les chĂšvres dĂ©ambulent un peu comme elles veulent dans les rues Ă  la recherche d’un supplĂ©ment de nourriture. Et surtout de recoins ombragĂ©s, une nĂ©cessitĂ© dans une ville oĂč la tempĂ©rature affiche 35° au lever du soleil. DĂšs huit heures du matin, on les dĂ©couvre donc, blotties au pied des maisons ou tapies sous les margousiers, utilisĂ©s ici en plantations d’alignement pour leurs vertus insecticides. Compte tenu de la topographie accidentĂ©e de la rĂ©gion, Khasab regroupe l’essentiel des 22000 habitants du Musandam, Ă  l’exception des quelques centaines d’habitants dispersĂ©s dans des villages peu accessibles. Bien que le site soit occupĂ© depuis des siĂšcles, peu de tĂ©moignages de son histoire ont Ă©tĂ© conservĂ©, sinon Fort-Khasab, forteresse bĂątie par les Portugais au dĂ©but du XVIIe siĂšcle et qui devint ensuite la rĂ©sidence du wali, le gouverneur de la rĂ©gion. Aujourd’hui transformĂ© en musĂ©e, sa visite est intĂ©ressante pour s’initier aux divers aspects de la culture du Musandam. De ce pays de pĂȘcheurs, on dĂ©couvre les premiĂšres embarcations constituĂ©es de fibres de palmiers, l’habitat traditionnel – lĂ  aussi en feuilles de palmier – ou des mĂ©thodes de pĂȘche encore utilisĂ©es aujourd’hui comme le fish spotting, technique de pĂȘche au filet recourant Ă  un guetteur. JuchĂ© sur la falaise pour dĂ©tecter la prĂ©sence des bancs de poissons, celui-ci dirige du geste et de la voix les mouvements du bateau longeant le littoral. Bien que situĂ©e Ă  quelques encablures seulement du dĂ©troit d’Ormuz, Khasab n’est guĂšre plus animĂ©e qu’une sous-prĂ©fecture. Pour les visiteurs, c’est le port et son intense activitĂ© de contrebande qui assurent le spectacle et rappellent que l’Iran est proche, Ă  40 kilomĂštres de l’autre cĂŽtĂ© du dĂ©troit. En raison de l’embargo pesant de longue date sur ce pays, les contrebandiers ont ici leurs habitudes et opĂšrent au vu et au su de tous dans l’indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale. Les observer charger leurs embarcations de caisses de cigarettes, de vĂȘtements ou de matĂ©riel Ă©lectronique fait partie du “city tour”. QuatriĂšme jour Vol Ă  destination de Mascate. Route pour le dĂ©sert de Sharqiyah Sands. Nuit au 1000 Nights Camp. Le dĂ©sert de Sharqiyah Sands Sable Ă  la couleur du miel À trois heures environ au sud-est de Mascate, la route qui mĂšne au dĂ©sert de Sharqiyah Sands, anciennement appelĂ© dĂ©sert de Wahiba, passe par Ibra, ville rurale connue pour son marchĂ© du mercredi, souk tenu par des femmes et dont la frĂ©quentation est interdite aux hommes. Une centaine de femmes bĂ©douines portant le niqab, voile traditionnel, y commercialisent des tissus principalement, mais aussi des bijoux.?Le tout dans une ambiance bon enfant, les unes invitant les autres sur leur stand pour bavarder en partageant le thĂ©. La dĂ©couverte de cette partie de la rĂ©gion de la Sharqiyah – l’Est, littĂ©ralement – passe gĂ©nĂ©ralement par le wadi Bani Khalid, qui dessine un grand bassin naturel dans un canyon Ă©troit. Une parfaite carte pos Brumesur les hauteurs de Rouen; 33 x 41 cm. (13 x 16.1 in.) close. Artiste : Jean Pierre Dubord (français, nĂ© en 1949) Titre : Brume sur les hauteurs de Rouen Support : oil on canvas Taille : 33 x 41 cm. (13 x 16.1 in.) Description : * Vente : * Estimation : * Prix : * Base de donnĂ©es de prix * Abonnez-vous dĂšs maintenant pour voir les dĂ©tails de cette Ɠuvre et accĂ©der Ă  plus de 10 PanoramaHorizon Forbidden West, Les Couards : OĂč le trouver ? MGG France. 0:41. Panorama Horizon Forbidden West, Les Hauteurs NimbĂ©es de Brume : OĂč le trouver ? MGG France. 0:34. Panorama Horizon Forbidden West, La Longue CĂŽte : OĂč le trouver ? MGG France. 1:18. Panorama Horizon Forbidden West, Le Bosquet de la MĂ©moire : OĂč le trouver ? MGG TĂ©lĂ©charger des photos de Brume dans les montagnes de la banque d'images libres de droits Grand choix des photographies de haute qualitĂ© Prix abordables .